Die Adler
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Jochen vonWaldenstein

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Jochen von Waldenstein
Allemand
Jochen von Waldenstein

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Âge du personnage : 25 ans

Jochen vonWaldenstein Vide
MessageSujet: Jochen vonWaldenstein   Jochen vonWaldenstein EmptyVen 11 Sep - 20:54

Fiche de personnage

Nom : vonWaldenstein

Prénom :Jochen

Âge :25 ans

Nationalité : Allemande

Métier : Oberleutnant éclaireur

Description physique : Jochen est quelqu'un de très grand pour l'époque, de l'ordre de 1.95m.Il a de fins cheveux blonds qu'il laisse aller où ils veulent, Jochen entretiens des relations tendues avec tout ce qui touche au domaine capillicole, du coiffeur au peigne.Ainsi n'est-il pas rare de le voir avec de nombreux épis sur le crâne, en plus d'avoir le front et les yeux barrés d'une mèche. Jochen étant considéré comme un aryen, il a des yeux d'une couleur oscillant entre le vert et le bleu, siège d'un regard qui se veut rieur et , selon certains, enfantin. A côté de ça, il entretient une forme physique impeccable, il pèse 95 kilos, restes de son entrainement dans les Waffen SS, qui lui donne une apparence massive, qu'il aime à habiller de l'uniforme d'apparat des pilotes, où bien avec un pantalon d'aviateur et une vareuse de tankiste lorsqu'il est en repos, les fameuses vareuses noires croisées, serrées dans une ceinture qui porte son fidèle Mauser C96 dans son holster, il a toujours sa Ritterkreuz en pendentif. Jochen ne s'intéresse pas à la mode, il porte des vêtements qui lui plaisent et se fiche d'être considéré comme un loufoque ou un excentrique, en ça il rejoint son camarade et ami Hans-Joachim Marseille, fraîchement débarqué en Afrique, pilote de dragon moyen. Une particularité de Jochen est qu'il a une cicatrice en forme de W sur le visage, justifiant aussi sa révulsion pour les photos, visage qu'il a assez fin, d'aucuns diraient aussi enfantin que son regard.

Description mentale : Jochen est un individualiste en mission. Il supporte mal les missions en groupe, l'empêchant selon lui, de donner le meilleur de lui à cause du fait qu'il refuse de faire courir des risques inutiles à ses camarades. Un peu "trompe la mort", il n'hésite pourtant pas à risquer allègrement la sienne, malgré les quelques remontrances de sa dragonne, il met un point d'honneur à mener à bien les missions qui lui sont confiées. S'il est extrêmement sérieux en mission, limite froid, il redevient le camarade chaleureux et ouvert que tous connaissent, toujours près à aider ou à faire une farce pour dérider ou adoucir l'ambiance. Mais ne croyez pas qu'il est inoffensif pour autant, gare à celui qui lui cherche les crosses, même si l'adversaire est visiblement plus fort que lui, il n'hésitera pas à lui sauter dessus, pour une insulte déplacée envers lui ou ses camarades. Jochen est quelqu'un qui croit énormément en l'amitié et la camaraderie. Malgré son engagement physique en Espagne, durant la campagne de France et contre les résistants Norvégiens, il n'a jamais caché sa désapprobation vis à vis de la politique de l'Allemagne, certain qu'il le paierais tôt ou tard, malgré son comportement général et sa Ritterkreuz...

Histoire : Jochen est né en 1916 à Potsdam, fils de Wilhem (32ans) et Eva (26ans) vonWaldenstein, membres d'une ancienne famille d'aristocrates Prussiens. Il deviens pupille de la nation à la mort de son père en 1918 lors de la seconde bataille de la marne et se prédestine très tôt au métier des armes. Très jeune à l'école il affiche ce souhait et joue fréquemment à la guerre avec ses petits camarades, au grand dam de son professeur, Herr Steiner, qui, ayant connu les affres des tranchées, fait tout son possible pour dissuader son jeune élève d'embrasser la carrière des armes. Mais rien n'y fait, pas même les pleurs de sa mère à chaque fois qu'ils évoquent son avenir. Seul son grand père paternel, ancien général de division lors des guerre de conquête coloniales de 1905 au Togo et aide de camp de von Lettow-Vorbeck pendant la première guerre mondiale, accepte de prêter une oreille bienveillante aux projets son petit fils, et l'abreuve des récits de ses aventures coloniales. La mort de son grand père lui laissera une sensation amère de vide et le laissera désormais pour assumer ses choix. Il entre au Lycée et y brille par d'excellents résultats en sport, en histoire et en français, mais également par ses nombreuses altercations et bagarres avec des camarades un peu trop impolis envers lui ou ses amis. C'est avec un "ouf" de soulagement que les surveillants le voient partir une fois son abitur en poche en 1935.
Cette même année, les SS lancent une vague de recrutement. Pouvant justifier d'un ancêtre Prussien depuis 1750 et ayant tout les requis physiques, il est reçu et entame l'entraînement, mais l'ambiance ne lui conviens pas, aussi cherche-t-il, tout en poursuivant son entraînement, à changer d'armes. La U-Bootwaffe et la fameuse Luftwaffe recrutant, il obtient d'être envoyé passer des entretiens pour ces deux armes. Trop grand pour les sous marins, il est retenu par la Luftwaffe et débute un lourd entraînement théorique et pratique, afin de rattraper le retard accumulé pendant sa formation dans les SS. Si le jeune Jochen s'acclimate très bien à la pratique, la théorie lui donne des cheveux blancs, mais il obtient tout de même son brevet de pilote, en 1937 et est versé dans une unité combattante en Espagne. Là il connait l'épreuve du feu en combattant contre les républicains dans la Légion Kondor, il fait également profiter de son expérience un jeune élève de la même école de pilotage que lui, avec qui il a sympathisé deux mois avant d'être muté, Hans-Joachim Marseille. Au cours d'une sortie d'interdiction aérienne, il est alors membre d'un équipage, lors d'une attaque de ville, il a la surprise de se retrouver sous le feu d'un Flecha del Fuego républicains. Leurs monture, touchée de plein fouet, succombe sur le coup, ainsi que le pilote et une bonne partie de l'équipage. Éjecté lors du soubresaut d'agonie du pauvre dragon, Jochen ne doit sa survie qu'à son parachute. Pendant la chute, il remarque, bien camouflée sous les arbres, la batterie d'artillerie qu'ils avaient vainement cherchés et qui massacrait leurs hommes et empêchait toute progression, ces informations capitales pouvant leur offrir la victoire, il décide de les rapporter coûte que coûte. Une fois au sol, il aperçoit un autre membre de son équipage qui, quoique grièvement blessé, est toujours vivant. Jochen parvint à stabiliser l'état du malheureux et lui laisse ses rations, gardant en tête sa mission. La mort dans l'âme, il dissimule son camarade du mieux qu'il peut et part en direction du camp de la Legion Condor. Il est capturé par les forces Républicaines et est transféré dans un camp de prisonniers en vue d'être interrogé avant d'être fusillé. Il parvient à fausser compagnie à ses gardes et s'échappe avec une boussole qui, par chance, traînait là. En passant dans un avant poste ennemi dont les sentinelles dorment, il récupère les positions de quelques avants postes et leur artillerie de soutient, parviens à les noter sur un petit bout de papier et à s'enfuir avant le réveil des occupant du lieu. Ces informations en poches, il parvint à se faufiler entre les lignes ennemies à la faveur de la nuit et à rentrer à sa base. Il fut accueilli en héros par ses camarades qui le croyaient perdu, et ses informations permirent de prendre la ville le lendemain même. Participant à l'assaut sur la batterie d'artillerie qu'il avait repéré, il en profita pour retourner auprès de son camarade blessé qui fut évacué à la base et soigné, il survécu à ses blessures.
Cette petite évasion ayant éveillé une idée dans la tête du général commandant la formation de Jochen, il fut renvoyé à l'école, chose qu'il devait faire quoiqu'il arrive, en vue de suivre une formation d'éclaireur. Arrivé à Potsdam, il apprit que la Ritterkreuz et un œuf de Mauerfuchs lui avaient été respectivement décernée et réservé "pour acte de bravoure exceptionnel", lui attirant l'admiration et le dédain de certains de ses camarades. Après deux ans de formations, dont un entrecoupé d'entraînements avec les Mauerfuchs de l'école, il sort de l'école assez tôt pour participer à l'offensive sur la France après la naissance de sa dragonne. Il participe aux reconnaissances poussées dans la forêt des Ardennes avant l'offensive de Guderian et fait le coup de feu lors des combats retardateurs lancés par des compagnies françaises afin de protéger la retraite des leurs. Lors de la prise de Paris, il est un des Flieger survolant la capitale française. Mis au repos avec son unité, il est envoyé un mois plus tard en Norvège avec les huit dragons que comptait son unité de reconnaissance, pour lutter contre les résistants qui se sont déjà fait connaître dans la région, et y obtient le grade Leutnant. En Mars 1941 il apprend qu'il est muté à Sarnand dans les Vosges, et quitte ses camarades qui eux restent en Norvège.

Relations : Jochen ne dispose d'aucune relation autre que celles d'ordre familiales, avec ses grands parents, très influents dans le monde des généraux, et sa mère qui l'assomme de lettres.
- Louise Desfontaines, infirmière à Sarnand, résistante et actuellement compagne du jeune allemand. Jochen sait que sa compagne est une résistante
- Leutnant Peter Hessler, relations plus que tendues depuis que Jochen l'ai frappé. Seul officier allemand au courant de l'histoire entre Jochen et Louise, sait également que Louise est une résistante.

Dragon : MAUERFUCHS

nom : Eva, comme le nom de la mère du jeune pilote
Sexe : femelle
age : 3 ans (née le 18/01/1938)
Apparence : Eva est une Mauerfuchs plus fine et élancée que les autres, toujours en alerte, les sens aux aguets et les muscles fins dû certainement aux entraînements incessants que Jochen et elle se font subir. C'est une Mauerfuchs très agréable à vive, très utile aussi, bien que Jochen doive souvent la rappeler à l'ordre, elle a très écailles douces et lisses au toucher, et Jochen aime tout particulièrement faire la sieste sur son ventre. Elle adore chasser, enquiquiner son flieger (qui le lui rend bien par ailleurs) et leurs séances d'entrainement dans les montagnes...
Équipement du pilote: -Sur lui : Mauser C96; Kar 98k, couteau de combat, jumelles, chargeurs de Mauser et Kar 98k, pantalon de pilote fourré, veste de pilote par dessus un large pull à col roulé noir
                                                                                       - sur le harnais de sa dragonne : radio portative, batteries pour la radio, quelques explosif et Türknopfen, équipement de survie plusieurs types de vareuses de camouflages.


Dernière édition par Jochen von Waldenstein le Jeu 23 Avr - 19:12, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Jochen vonWaldenstein   Jochen vonWaldenstein EmptyLun 14 Sep - 17:12

Texte personnel


Jochen avançait lentement, son Kar 98k serré contre lui, la main crispée sur la crosse. Hans, Flieger de son groupe et ancien camarade de Jochen en Espagne, avançait derrière lui, silencieux et l'oreille aux aguets. Les deux pilotes avaient laissé leurs montures au bon soins de sentinelles en territoire sécurisé. Le bois du Banel, non loin de Le Chesnois en France, était pourtant calme en cette nuit du 11 au 12 mai 1940, Les forces Franco-Belges étaient en déroute depuis le matin et les troupes avaient progressé d'une trentaine de kilomètres, bousculant les forces qui tentèrent de s'interposer. Neufchateau avait été prise dans la matinée et la 1PzD du Général Guderian s'était installée entre Heubermont au Sud et Cugnon au Nord, avec Heubermont comme PC, la zone contrôlée allait jusqu'à la frontière Franco-Belge. Les unités en place avaient commencé à se positionner en défense.
Jochen et son camarade avaient été nommés aux missions dévolues à la reconnaissance des zones d'action de l'unité de Heinz Guderian, surnommé "Schneller Heinz", Heinz le rapide. Ce dernier avait demandé une reconnaissance de nuit des bois afin de préparer son offensive du lendemain. Les renseignements et les insignes trouvés sur les prisonniers, blessés et tués indiquaient deux divisions légères de cavaleries, les 5è et 2è D.L.C pour s'opposer aux 1 et 10 PzD ainsi qu'au régiment SS Grossdeutschland. Autant dire une résistance des plus symbolique.
Pour la situation, Jochen avait gardé sur lui sa fidèle veste de pilote et portait un poncho marron vert, qui le camouflait bien dans la noirceur naissante de cette nuit. Pour son camarade, la veste réglementaire suffisait amplement. Ils avançait ainsi en territoire ennemi. Visiblement, aucune unité adverse n'était restée dans les bois et le petit hameau qu'il voyait en contrebas, Le Chesnois d'après sa carte, ne présentait aucune activité. Il décida de longer l'orée du bois jusqu'au hameau de La Chapelle et ensuite de s'aventurer plus loins en territoire ennemi, s'il en avait encore le temps. La forêt n'était bordée que par quatre hameaux dans sa zone, aussi la reconnaissance dans cette zone fut-elle rapide car lesdits hameaux ne présentaient aucune activité, surement évacués de leurs occupants civils et militaires.

*Donc possibles barrages d'artilleries dans ces zones... bon à savoir ça...*pensa Jochen en prenant des notes sur un calepin et en griffonnant sur sa carte pendant que Hans faisait un tour d'horizon avec ses jumelles.

Arrivé à La Chapelle, il regarda sa carte longuement réfléchi un moment et regarda dans ses jumelles.

* La route jusqu'à Givonne semble vide, tout comme le village d'ailleurs.*

Il se gratta le menton. La barbe qu'il portait depuis quatre jours émis un "scritch scritch" sous l'action de ses doigts. La rapidité de l'offensive ne lui avait même pas laissé le temps de se laver entre deux missions et comptes rendus.

-Tu semble soucieux, Jochen
Hans s'était approché après s'être soulagé contre un arbre. Jochen sourit, son camarade le connaissait décidément très bien, malgré le fait qu'ils ne se soient pas vu depuis deux ans. Il se retourna, le sourire toujours sur ses lèvres, puis pointa le doigt vers leur futur objectif.

-Qu'en penses-tu?

Le jeune Flieger regarda la direction du doigt, fronça les sourcils et regarda son ami.

-Tu ne comptes quand même pas aller là bas ? Trop près des lignes ennemies si tu veux mon avis. On va se faire repérer à coup sûr...

-Pas forcément... et puis imagine qu'il y ai des forces susceptibles de nous stopper là bas ...
-Dans ce trou ? Je penses que ça ne vaut pas la peine d'aller risquer nos vies...
-Audaces fortuna juvat, comme me disait mon professeur de français... Et puis on y vas sous le couvert de la forêt...

Hans fit un ersatz de grimace puis souffla.

-Trompe la mort... Je comprends de mieux en mieux le surnom que tu as récupéré en Espagne...
-Tu m'as bien aidé je te rappelle... allez, en route mauvaise troupe!!

Jochen eu un rictus et son ami secoua la tête en fermant les yeux avec une grimace, se souvenant des multiples blessures récupérées à cette occasion. Il avait depuis une aversion prononcée pour les situations un peu trop dangereuses, au contraire de Jochen qui s'en accommodait fort bien depuis leur mésaventure commune. La forêt autour d'eux était très calme à mesure qu'ils approchaient de Givonne.

*trop calme* pensa Jochen en fronçant les sourcils, alors qu'ils se trouvaient à deux kilomètres du hameau.

Ils s'approchèrent de l'orée de la forêt et se camouflèrent dans un épais massif de joncs. Le jeune pilote entendit son camarade râler parce qu'il avait plein d'épines de jonc partout, il pouffa, plus pour l'enquiquiner qu'autre chose et sorti ses jumelles pour regarder le hameau en contrebas.

-Tu vois quoi? s'enquit l'infortuné flieger qui tentait de régler le plus silencieusement possible son problème d'épines.
-Les français sont là...

Le jeune homme cessa d'un coup de ronchonner et regarda en direction du village dans ses jumelles.

-En effet... Que vois tu d'autre?
-Je distingue quelques formes de chars... surement des Renault R 35 où des Somua... ah je crois voir un insigne sur le flanc d'un char... attends voir...

Le jeune pilote entrepris de fouiller dans le récapitulatif des insignes ennemis observés, en quête de l'insigne qu'il avait vu, mais Hans le pris de vitesse.

-Je le vois aussi, c'est l'insigne d'un escadron de chars légers de la 5è D.L.C...
-Logique c'est son secteur d'après nos renseignements... il y a pas mal d'infanterie aussi... j'estime les forces ennemies à au moins une compagnie...
-On doit s'attendre à des combats retardateurs tu penses?
-Peut être... en tout cas surement pas un avant poste d'où attendre une contre attaque, de plus les chars ont l'air assez endommagés... donc il s'agit surement d'unités impropres à toute actions offensives où défensives autres que rester là et tirer.
-Des sacrifiés ?
-Pour les tanks oui en tout cas... Je pense qu'on en sait assez pour ici... allons voir plus loin...

Ils reculèrent à l'abri du bois et, une fois assez loin de Givonne, ils transmirent leurs informations sur leur radio, avant de revenir retrouver leurs montures et de retourner à leur base.
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Jochen vonWaldenstein

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