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Heinz Siedler - Hauptsturmführer au SD

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Heinz Siedler
Allemand
Heinz Siedler

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Âge du personnage : 31 ans

Heinz Siedler - Hauptsturmführer au SD Vide
MessageSujet: Heinz Siedler - Hauptsturmführer au SD   Heinz Siedler - Hauptsturmführer au SD EmptyMer 13 Mai - 15:40

Heinz Siedler - Hauptsturmführer au SD 5-41

Nom :
Siedler


Prénom :
Heinz


Âge :
31 ans, né le 3 Mars 1910


Nationalité :
Allemande ; il est né à Oranienburg, à Berlin.


Métier :
Hauptsturmführer (l'équivalent de capitaine) Sipo-SD ; il travaille à la traque en tout genre, puisque vu les effectifs locaux, on est pas regardant sur ce qu'on cherche. Lui, son truc, c'est surtout le travail d'analyse et de bureau. Le sang, la torture, courser des gens "en vrai", brrr, c'est pas bon pour sa petite sensibilité.


Description physique :

Heinz n'est pas spécialement une petite nature. Ou plutôt, c'est une petite nature qui fait tout pour ne pas l'être. Il fait un peu de musculation dans l'espoir de ne pas avoir l'air d'une crevette, de la course à pied et évidemment, du tire au pistolet et de l'équitation. Pourtant, Heinz ne frappe absolument pas par sa musculature, qui serait celle de n'importe quel officier de bureau qui veille juste à se tenir en forme. La raison en est simple : Heinz souffre d'asthme intermittent, en particulier à l'effort. Alors pour lui, la course à pied, c'est plutôt symbolique vu qu'il se retrouve trop rapidement à bout de souffle.

Du coup, Heinz, qui n'était déjà pas grand (1m72), passe facilement pour ce qu'il est : un intellectuel qui, en cas de combats, préfère se ranger sur le côté en attendant que ce soit terminé.

A 31 ans, Heinz est plutôt bel homme. Il ne correspond pas au type aryen : quelque part entre le châtain et un blond cendré bien foncé, le visage un peu fin avec une mâchoire peu agressive, les yeux bruns très clairs. Il n'a sur la joue droite qu'un grain de beauté, et aucune de ces cicatrices d'escrime qui font fureur chez les officiers. Il bronze très facilement, mais s'expose peu au soleil, si bien qu'au sortir de l'hiver, il est encore blanc de chez blanc. Il a le nez droit, le front bas et des oreilles rondes.


Description mentale :
Heinz est un grand sensible qui s'est planté d'orientation. C'est un intellectuel : il apprécie la littérature, la musique (il joue d'ailleurs de la flûte traversière, ou plutôt essaie parce que c'est pas gagné), le cinéma et la technologie. La violence, ce n'est son truc qu'en théorie. Ouais, c'est bien de philosopher dessus, ça donne des méthodes intéressantes, ça peut être utile... mais pas pour lui. Heinz n'a pas l'estomac très accroché et n'aime pas se salir les mains, si bien qu'il trouve toujours des excuses pour ne pas être directement impliqué dès qu'il s'agit d'en venir aux mains (comprenez le, il pourrait se retourner un ongle). En fait, il faudrait le dire clairement : Heinz est un froussard consommé. Bien qu'il soit intelligent, imaginatif et curieux, il n'a monté qu'un seul grade depuis son entrée dans le SD, puisqu'il est tout simplement trop discret pour se faire remarquer de ses supérieurs, quand ceux ci n'en profitent pas pour lui piquer ses idées. Face à eux, c'est une vraie carpette, bien élevée, polie, tentant de briller mais trop timide pour s'imposer.

Evidemment, ça ne plait pas à Heinz. Tout pétri d'ambition romantique, il aurait voulu devenir écrivain ; sauf que face à la feuille, il n'a jamais rien à dire. Se rattraper avec une brillante carrière de journaliste ? Il n'a jamais trouvé de sujet pour le passionner vraiment. Le SD ? Il regrette d'y être. Finalement, il débarque à Montreuil au hasard, sans avoir aucune idée de ce qu'il y fait.

Pourquoi regrette-t-il son entrée au SD ? D'abord, Heinz n'est pas un idéologue. Il suit les nazis par intérêt, parce que l'idéal de la Grande Allemagne lui plait, mais beaucoup de leurs méthodes le rebutent. Ensuite, c'est un type qui s'emporte très vite (en bon technocrate) sur les passionnantes questions théoriques, mais qui ne peut pas faire du mal à une mouche : vous lui mettriez le pire des communistes sous le nez, il pourrait à peine lui mettre une gifle. Enfin, ça lui tire des sacrées sueurs froides, puisque comme tout le monde, Heinz a un secret qu'il a très, très peur qu'on découvre...


Histoire :
Le petit Heinz naquit dans une maison terriblement classique, d'un famille affreusement normale. Il était le second né de la famille et son père, Heinrich, avait toujours rêvé d'un fils. Comme de bien entendu, on fêta donc cette naissance avec tous les honneurs et le gamin fut entouré d'affection et d'ambitions : il était évident que, comme l'Allemagne dans son ensemble, Heinz ne pouvait que monter sur l'échelle sociale.

Heinrich était un patriote. Il fit très tôt à ses enfants les récits de la guerre de 1870, à laquelle son propre père avait pris part. Il fut donc évident pour lui de s'engager en 1914, alors qu'il était assez âgé pour échapper à la conscription. Nommé officier en raison de son diplôme d'instituteur, il déchanta fort vite sur les heureuses joies de la guerre lorsqu'une balle lui écorcha la jambe et que, quelques jours plus tard, un médecin de campagne lui en enleva le reste. Retour à la maison pour Heinrich Siedler, qui ne devait jamais se remettre de cette défaite personnelle. Et il faut croire que la défaite ne réduisait en rien sa libido : en 1917 naissait Heinrich, frère cadet de Heinz.

Alors âgé de 7 ans, Heinz vécu très mal la situation. Son père, revenu gravement blessé, était ombrageux et ne lui accordait plus guère d'affection ; cela ne l'empêcha pas d'être très jaloux de l'attention qu'on portait au dernier né. Il en profita pour se rapprocher de sa soeur aînée. Dans le même temps, l'Allemagne souffrait de plus en plus de la guerre. La nourriture se faisait rare, si bien qu'on crut bon d'envoyer les deux aînés passer un peu de temps chez une cousine, à la campagne. On y mangeait mieux et, surtout, la terrible grippe espagnole ne passa pas par là. Par la ville, oui : le petit Heinrich n'y survécut pas. Peut être était-ce à cause de la distance et parce que Brunhilda et Heinz ne l'avaient pas vraiment connu que cela ne les toucha pas plus que cela. Ils ne comprenaient pas les implications de cette mort, survenue en 1918, d'un enfant qu'ils ne connaissaient pas.

Ils revinrent chez leurs parents lorsque Heinz entra au collège. Ce fut une période difficile pour le garçon : son asthme l'avait déjà mis à l'écart des autres enfants, au primaire, mais le collège fut une véritable humiliation. Il ne pouvait jamais vraiment faire de sport, à une époque où l'idéal était d'être physiquement fort. Tristement assis à regarder ses camarades se défouler, il était vu par eux comme la "crevette catho" qui n'était même pas capable de courir un deux cent mètres.

Conformément à l'avis de son père, il poursuivit ses études et obtint son Abitur en 1929. Puis, il intègra l'université Umbolt de Berlin, où il vivota un peu avant de préparer un thèse de littérature (très moyenne) sur Goethe.

Jusqu'en 1937, Heinz traversa la vie sans vraiment y prendre part. Il collectionna des petits boulots de journalistes et pour des imprimeurs, sans connaître de succès professionnels. Toujours très timide, il s'avèra en plus très maladroit avec les femmes, et ses quelques relations avec elles se terminèrent toutes dans la déception. Cela déplut fortement à son père, qui espérait une descendance nombreuse et un grand destin pour son fils.

Ce sera finalement sa soeur aînée qui, bien qu'elle l'adorât toujours, commençait à être un brin blasée de le voir surnager, lui trouvera LE job : grâce aux amis de son époux, fort actif au parti, elle parvint à faire engager Heinz au SD, avec le grade de Obersturmführer. Pour Heinz, le contraste fut frappant entre les jobs médiocres qu'il avait accumulé et l'ambiance du SD, dynamique, imaginative, faisant place aux jeunes hommes ambitieux.
Ambitieux, et dégourdis. Or, Heinz étant ce qu'il est, il parvint toujours à se faire passer devant, malgré de réels efforts et de bons résultats (que, bien entendu, il ne pense pas à mettre en valeur auprès de ses supérieurs pour obtenir des promotions). Son ascension est donc lente comparée à celle de ses collègues, et c'est seulement en Février 1941 qu'il est nommé Hauptsturmführer, en même temps qu'on l'éjecte en territoire occupé français. Heinz, en effet, avait le malheur d'avoir été doué en langues et de s'être présenté comme bilingue à son embauche ; comme il avait l'air de ne pas servir à grand chose en Allemagne, on s'est dit que dans ce coin paumé, peut être...

Prologue :
En deux mois, Heinz Siedler n'a pas marqué Montreuil par son génie. Plutôt tranquille, enclin à ménager la population, il passe son temps à traquer les communistes. C'est seulement fin Mars qu'il se lance vraiment derrière le groupe de Résistance Edelweiss, dont les tracts commencent à se faire violents. Cependant l'arrivée dans la petite ville de l'officier Erwin Kurtz, bien plus sévère et adepte des coups assez violents, risque de le forcer à gérer d'avantage qu'un Pfeffel un peu trop porté sur les coups de poings...

A la mi Mars, il emménage chez l'habitant, en quête de plus de tranquillité et d'une certaine solitude afin de pouvoir fréquenter Paul Nantois, un professeur de français avec qui il a une liaison. Malheureusement, lorsque Paul découvre que son amant n'est pas le secrétaire qu'il disait être, leur histoire semble arriver à sa fin...


Chapitre 1 :
Heinz a emménagé à Sarnand pour faciliter l'enquête sur Edelweiss.

Alors que Montreuil reste calme, Heinz se concentre sur Action Libre, Edelweiss (dont l'enquête lui est reprise à la mi mai avant qu'il ne la récupère début juin) et les communistes. Il engage Peter Fischer comme informateur avant d'annuler leur engagement.

Sa relation avec Paul reste problématique mais il s'efforce tant bien que mal de faire aller les choses ; persuadé d'être amoureux de Paul, il le lui dit mais la réaction de son amant est mitigé. Il tente de donner plus de poids à leur relation en organisant un voyage à Paris et offre (par accident) le chaton qu'il avait donné à sa secrétaire. Assez mal en point psychologiquement, il boit de plus en plus et a acquis un goût pour le whisky bon marché, qu'il utilise pour se souler à moitié avant d'aller dormir. Il entretient également des sentiments de plus en plus contradictoires envers Hans Pfeffel et se rapproche de Madeleine Rollin.


Relations :
Heinz est issu de la classe moyenne allemande, d'une famille catholique mais pas pratiquante. Il a une soeur aînée, Brunhilda (personne n'est parfait), aujourd'hui mariée à un fonctionnaire du Parti assez bien placée. Elle a déjà eu cinq enfants et en veut encore d'autres. Il avait aussi un frère cadet, Heinrich, décédé dans l'enfance.
Son père, Heinrich, était instituteur ; il est à présent retraité. Sa mère, Elizabeth, est morte d'un cancer du sein en 1937.
Heinz et Brunhilda ont aussi été élevés par la cousine d'Elizabeth, Waltraud, qui vit encore à la campagne.


A Montreuil :
  • Paul Nantois, son amant, rencontré début Mars 1941. Après un mois passé à se voir les mardi matin et samedi après après midi, Paul découvre que Heinz travaille à la Gestapo et n'apprécie guère la découverte...
    Maj chapitre 1 : Toujours ensemble, mais leur relation est loin d'être une réussite pour le moment. Paul n'est clairement pas amoureux ; pour Heinz, les choses sont plus compliquées...
    Maj chapitre 2 : Certain qu'il est amoureux de Paul, Heinz cherche à sauver une relation boiteuse.
  • Peter Fischer, un garçon croisé à Saint-Paul. Il a demandé à Jean Marot de trouver des informations sur lui.
    Maj Chapitre 1 : Après avoir forcé Peter à travailler pour lui en échange de la sécurité de sa mère, Heinz a décidé de mettre fin à leur coopération, se sentant coupable d'utiliser un garçon aussi jeune.
  • Wolfgang Abendroth, vu pour la première fois à Sarnand. La rencontre n'a pas été particulièrement heureuse, Wolfgang s'étant conduit sans beaucoup de retenue.
  • Léa Reynaud. Heinz loge chez elle, fait qu'elle n'apprécie guère. De son côté il est partagé entre une certaine admiration pour elle et l'agacement, l'envie de l'embêter et de lui faire payer les mauvais sentiments qu'elle entretient à son égard.
    Maj Chapitre 1 : Pour des raisons de sécurité, Heinz a déménagé à Sarnand au mois d'Avril. Il n'a pas revu Léa Reynaud depuis.
  • Madeleine Rollin : Heinz l'a croisée plusieurs fois à Sarnand. Il apprécie sa douceur, sa discrétion et surtout le fait qu'elle ne semble pas le détester pour son travail. Il essaie généralement de lui faciliter les choses lorsqu'il la croise.
  • Constance Méliès : Elle traite Heinz un peu comme son fils, ce qui a tendance à l'agacer. Cependant, il l'aime bien et évite donc de le lui dire.
  • Elias Witsenhausen : Un rival que Heinz n'apprécie guère. Il est heureux qu'il ai quitté Montreuil.
  • Liliane Keller : Heinz l'a croisée alors qu'il était en planque ; il s'est fait passer pour un commercial envoyé par une entreprise de verreries. Il ne garde pas d'elle un souvenir très net mais a laissé son nom et ses coordonnées dans le rapport de la journée.
  • Louise Desfontaine : En raison de son passé mouvementé avec la gestapo, Heinz la garde sous surveillance. Il se méfie d'elle et pense qu'elle ne devrait pas être laissée en contact avec des soldats allemands.
  • Marie-France Vaubert : L'épicière préférée de Heinz. Il aime bien la taquiner.
  • Klaus Krüger [PNJ] : Heinz l'apprécie et écoute ses conseils. Il ne se rend pas compte que ce n'est pas forcément réciproque...
  • Hans Pfeffel : Bien que Heinz n'ai qu'un respect très relatif pour ses capacités intellectuelles, il le trouve indispensable. Ils sont inséparables ou presque lorsque Heinz travaille.
  • Timothée Vivier : Interrogé brièvement par Heinz, il lui laisse le souvenir d'un crétin à moitié fou. Heinz a décidé de ne pas l'embêter pour rendre service à Madame Manon, avec qui il entretient de bonnes relations.



Texte personnel :
"Happy Birthday, Heinz."
Il ne savait pas pourquoi il l'avait dit en anglais ; ce n'était pas comme s'il l'utilisait souvent, cette langue, ou que l'atmosphère prêtait aux anglicismes. Peut être que c'était parce qu'il était un peu ivre, dans le sens où il voyait un peu flou et avait les lèvres pâteuses. Il ne se sentait pas encore stupide. Ceci dit, et à bien y réfléchir, il ne devait pas en être très loin. Ça ne le dérangeait pas. Il préférait se sentir plus stupide que triste et, pour l'instant, cet Happy Birthday Heinz manquait singulièrement de joie.

Ce n'était pourtant pas la première fois que Heinz fêtait seul son anniversaire. C'était plus simple que d'avoir à voir sa famille, qui lui demanderait encore des nouvelles de ses amours. Sa soeur serait pleine de compassion. Son père, moins délicat, lui demanderait avec la finesse d'un SA bourré s'il avait enfin réussit à tirer son coup avec une fille.
D'ailleurs, son père aurait probablement été bourré. Il buvait trop.

Toujours est-il que c'était la première fois qu'il fêtait son anniversaire vraiment seul. D'habitude, il y avait toujours un collègue un peu lourdingue pour proposer une virée entre garçons. S'il n'y en avait pas, au moins l'Allemagne était-elle peuplée d'Allemands. Dans le bar où avait échoué Heinz ce soir là -on y jouait du jazz et il avait décidé que le jazz était une belle musique pour être triste-, il n'y avait pas d'Allemands. Il y avait des femmes aux décolletés trop profonds, des hommes qui fumaient trop et faisaient tousser. Il commanda un autre verre, jusqu'à ce qu'il y voit assez flou pour chanter en coeur avec une bande de braillards : une donzelle en rouge s'agitait sur la scène.

Heinz était à ce stade assez rond pour s'appuyer presque lourdement sur son voisin. Un type plus âgé que lui, roux sous la lumière rouge, plus grand et aux rides naissantes. Il devait être au moins aussi bourré que lui, parce que ses yeux brillaient.
Sans que Heinz ne puisse se l'expliquer, ça le fit rire et il leva son verre vers le visage de l'autre, comme pour lui proposer d'y boire. Après un long regard, l'inconnu pris le verre d'entre ses doigts, le but d'une traite.
Il avait passé un bras autours de lui, comme pour soutenir l'une des énièmes ivrognes du cabaret.
Le bras était encore là lorsqu'ils quittèrent le bar, et Heinz riait toujours comme un con, la joue contre l'épaule du roux. Sous les étoiles, il ne l'était pas tant. Qu'importe. Ils zigzagaient assez joyeusement et, finalement, ça n'avait même plus d'importance : il n'était plus seul.



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Heinz Siedler - Hauptsturmführer au SD Vide
MessageSujet: Re: Heinz Siedler - Hauptsturmführer au SD   Heinz Siedler - Hauptsturmführer au SD EmptySam 29 Aoû - 20:48

TOUS LES JEUX

Chronologie :
PROLOGUE : 1 Mars - 31 Mars


CHAPITRE 1 : 1 Avril - 8 Juin






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