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Le combat aérien, définitions et stratégies

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Le combat aérien, définitions et stratégies Vide
MessageSujet: Le combat aérien, définitions et stratégies   Le combat aérien, définitions et stratégies EmptyLun 15 Juin - 21:11

Le combat aérien


Résumé général : Le combat entre dragons est un art ancestral, mais variant assez selon les régions, le poids et les époques. A l'ère moderne, tous les dragons combattants ont des points communs :
-Ils portent un harnais, qui permet à l'équipage d'être bien arrimé au dragon
-Ils ont un équipage, chargé de panser les plaies causées pendant les batailles, de s'occuper des communications et de l'armement embarqué
-Ils doivent porter sur les ailes les marques de leur pays. Ces marques font figure d'uniforme : porter un faux marquage, ou une absence de marquage invalident les effets de la Convention de Genève. Un dragon combattant sans marques est un terroriste et sera traité comme tel.
-Un dragon a un pilote, auquel il est généralement dévoué. Prendre en otage un capitaine assure donc la capture d'un dragon.
-Les dragons sont organisés en groupes de tailles et fonctions diverses selon leur composition. Généralement, la force brute d'un groupe est représentée par ses poids lourds (Regal Copper, Bismarck, Grand Chevalier...) et par ses dragons "spéciaux" (Flamme-de-Gloire, Longwing). Toutefois, de nombreuses caractéristiques entrent aussi en ligne de compte : la vitesse, l'agilité en vol, la combativité, les capacités d'un dragon à réagir de façon raisonnable, son intelligence...


Les équipages


Chaque dragon (sauf les courriers et les strictement non combattants) dispose d'un équipage, de taille variable selon le poids et le rôle. L'équipage se divise en deux parties : l'équipage embarqué (qui participe aux vols) et l'équipage au sol (qui ne monte sur le dragon que pour changer de position).

L'équipage embarqué compte toujours un responsable de la radio, un ou deux observateurs aériens qui sont surtout des élèves officiers. Les poids moyens et lourds ont également un médecin attitré, chargé de donner les premiers soins pendant les combats. Le reste de l'équipage est combattant : il est tireur, artilleur... sur les bombardiers, l'équipage est réduit par manque de place et se contente de détacher les bombes.
L'équipage peut aussi comprendre des troupes d'abordage. Si autrefois elles faisaient partie intégrante du l'équipage embarqué, en France comme en Allemagne, ces parachutistes sont formés spécialement pour cela, disposent d'un matériel différent (ils sont équipés de parachutes) et ne sont pas directement liés au dragon.

L'équipage au sol se charge de l'entretien et du bien être du dragon. Il est chargé de garder le matériel en bon état, de la propreté de l'étable et de nettoyer le dragon. Cette fraction de l'équipage est parfois méprisée car ne combattant pas. Elle se charge aussi de toutes les tâches qu'un aide de camp militaire se doit de remplir : ainsi, le pilote peut parfaitement demander à son équipage au sol de laver son linge et cirer ses bottes.



Techniques et stratégies françaises


Les Français suivent la Méthode Napoléon III. Prenant en compte que l'Armée de l'Air est la plus fournie en dragons, il s'agit d'une technique pour la bataille rangée. Les grands dragons forment des groupes compacts et chargent pour briser les unités ennemies. Les petits dragons doivent empêcher l'abordage des grands et aborder les poids lourds ennemis.

Cette stratégie n'était déjà qu'une remise aux goûts du jour de la Méthode Napoléon. Elle est donc vieille, voir même complètement obsolète : à cause des rangs serrés, la DCA peut faire un carnage (ce qui explique qu'on ait rapidement délaissé l'Armée de l'Air pendant la Grande Guerre). De plus, elle ne fonctionne que lorsque la France est en supériorité numérique et à égalité technique, ce qui ne fut pas le cas pendant la bataille de France.

Il existe des variantes ainsi que des nouvelles stratégies, pensées dans l'entre deux guerres pour régler ces problèmes. Toutefois, l'Etat Major refusa de les appliquer, arguant qu'il était inutile de changer les méthodes puisque l'Armée de l'Air devait se contenter d'interdire l'espace aérien français aux Allemands.

Au niveau de l'armement, les Français disposent des classiques : mitrailleuses, fusils, bombes légères pour le combat dragon contre dragon. Ils préfèrent souvent le corps à corps et l'abordage, ce qui explique la légèreté des armes. Le bombardement lourd est souvent effectué de nuit.

Les Français ont l'habitude d'utiliser beaucoup de dragons nocturnes pour harceler l'ennemi, en le bombardant ou en attaquant ses dragons. Leurs Fleurs-de-Nuit sont doués pour diriger leurs alliés, alors que les Allemands tendent à avoir du mal à utiliser correctement leurs dragons de jours pendant la nuit.


Techniques et stratégies allemandes


Privé d'une armée de dragons lourds, le Reich a du innover en misant sur la technologie. En combat rangé, les grands dragons (les Bismarck et les Königin) portent de l'artillerie. En première ligne, ils tirent "dans le tas", faisant des ravages dans des troupes françaises et anglaises massées face à eux. Dès que la distance se réduit, des dragons de corps à corps tels que les Behelmt passent vers l'avant. Les dragons plus petits sont équipés de mitrailleuses plus ou moins lourdes, d'armement antitank d'infanterie, de bombes légères et de lances flammes. L'armement français se trouva totalement dépassé face à ces innovations, d'où des pertes disproportionnées.

Les canons embarqués :
Spoiler:

Ils peuvent contenir des obus explosifs (shrapnels), perforants (pleins) ou incendiaires. En général, on utilise surtout les obus explosifs, car ils permettent de rattraper l'imprécision par un large champ d'attaque.
Au poids du canon lui même, il faut ajouter celui des obus embarqués ou du carburant pour le lance flamme.

Le but des Allemands est de ne pas arriver au corps à corps, mais de blesser à distance pour empêcher l'approche. De fait, leurs parachutistes ne s'attaquent souvent qu'aux dragons déjà blessés et les abordages offensifs sont rares.


Pour les bombardements lourds, les Allemands surchargent les Bismarck et Königin de bombes, ne leur laissant qu'un médiocre armement défensif (mitrailleuses). Les bombes sont attachées à un second harnais, que l'on détache lorsqu'on désire larguer les bombes. Les autres dragons doivent absolument protéger les bombardiers. Si jamais la défense était rompue, les bombardiers ont ordre de larguer leur chargement et de prendre la fuite. Ceci n'est qu'une décision récente prise après les débuts de la Bataille d'Angleterre, où les bombardiers se trouvèrent tués ou faits prisonniers car n'ayant pas pu se replier suffisamment rapidement.


Les Allemands ont peu de stratégies de nuit, car leurs Waldoheule sont inadaptés à la lutte en escadrilles.

De jour, les Allemands placent souvent des courriers (surtout des Mauerfuchs) à de très hautes altitudes. Leur rôle est de repérer les dragons ennemis qui tenteraient d'attaquer par le haut.


Techniques et stratégies anglaises


Elles sont plutôt proches de celles des Français, mais en mettant l'accent sur les dragons ayant des capacités spéciales (cracheurs de feu ou d'acide). Les cracheurs d'acide, en particulier, son utilisés sur les troupes au sol, bien que n'étant pas capable de percer du blindage. Il s'agit donc pour l'escorte de protéger ces dragons contre l'armement ennemi, l'attaque n'étant possible avec efficacité que si l'on se trouve au dessus de l'autre. Dans le cas contraire, les cracheurs d'acides deviennent extrêmement vulnérables aux attaques par au dessus.

Toutefois, une telle stratégie d'escorte lourde de proximité est inefficace face à une artillerie aérienne. De plus, les chasseurs anglais n'ont pas l'armement nécessaire pour lutter efficacement contre les allemands.

On peut noter une modification en profondeur des méthodes lors de la Bataille d'Angleterre. Les légers sont désormais beaucoup mieux armés et commencent également à utiliser le lance flamme. De plus, la lutte a lieu sur leur territoire, si bien qu'ils pratiquent volontiers des rotations rapides et se replient très vite en cas de blessure. Cela exige d'avoir en permanence des dragons prêts à décoller, mais permet d'opposer aux dragons allemands des bêtes fraiches et en bonne santé.
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