Die Adler
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Frederick Narss

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Frederick Narss
Allemand
Frederick Narss

Messages RP : 5
Messages : 12
Âge du personnage : 27 ans

Frederick Narss Vide
MessageSujet: Frederick Narss   Frederick Narss EmptyDim 29 Aoû - 22:21

Fiche de personnage

Nom : Narss

Prénom : Frederick

Âge : Vingt-six ans

Nationalité : Allemande, Württemberg.

Métier : Scharführer de la Schutzstaffel, sous-officier de la Gestapo

Description physique : D'une taille relativement haute pour son âge, il n'en reste pas moins chétif, pour ne pas dire squelettique. En effet, il ne semble pas posséder de force physique extraordinaire. Et son teint "osseux" n'arrange rien, lui donnant un air maladif à première vue.

Mise à part de ceci, le reste de son physique est typiquement allemand, ou aryen, selon. Des cheveux blonds, tournant légèrement au blanc, et des yeux bleu-polaire. Ses cheveux sont toujours impecablement coiffés derrière ses oreilles. Néanmoins, parfois, une mèche rebelle réussit à aller se placer devant son oeil.

Il veille à se tenir droit et la tête haute, la plupart du temps, s'exprimant d'une voix calme et posée. Si calme qu'elle peut en devenir effrayante, suivant les situations. Il parle un Français tout à fait correcte, gramaticalement parlant, mais ne parvient jamais a chassé son accent purement allemand.

Description mentale : Loyal à l'extrême envers son pays, il exécute le moindre ordre sans broncher. Ce zèle peut parfois effrayer, et il sait s'en servir, pouvant se montrer d'une cruauté sans limite envers les ennemis du Reich. Cette loyauté envers son pays n'est pas uniquement due à son éducation. Il est effectivement très cultivé en ce qui concerne l'histoire de l'Allemagne. De Charlemagne au Saint Empire Romain Germanique en passant par les Hasbourg pour finir sur l'Empire allemand, vaincu il y a peu. Il a donc de fait une bonne culture de l'histoire européenne en générale.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, dans sa vie privée, il est timide et très peur sûr de soi, ce qui contraste avec son assurance et son fanatisme dont il fait preuve lorsqu'il porte l'uniforme. De, mis à part de ses camarades de la SS et de la Gestapo, il n'a que très peu de proches amis. Et son fanatisme a tendance a maintenir éloignés ceux qu'il fréquente, allemands comme français. Cette solitude le pèse, comme tout être humain normal. Il se persuade, sans grand succès. qu'il n'a pas le temps, ni l'envie d'avoir une vie sociale remplie.

Sa plus grande peur et phobie sera de voir l'Allemagne vaincue, et retourne à son stade de misère d'après la Grande Guerre. Mais c'est plutôt la réponse "facile". Sa plus grande peur est la mort. Ne croyant pas vraiment en une divinité, auquel cas ce serait plutôt le Fürher, il est persuadé qu'il n'y a que le néant une fois la vie perdue. Cela aura sûrement influencé sur ses choix de carrière, celle dans la Wermacht et autre ayant peu de chance d'aboutir à autre chose qu'à la mort. Il pourra donc se montrer d'une grande lâcheté si sa vie se retrouve menacée. Au point de trahir sa patrie ? Qui sait.

Histoire : Né d'une famille de la petite bourgeoisie protestante dans la petite région Rottweilt, en Württemberg, il est le fils d'un vétéran de la Grande Guerre, aujourd'hui trop vieux pour prendre part à une guerre. Il fut donc élevé dans la plus pure tradition Allemande, fier de ses origines prussiennes du côté de sa mère et wurtembergoises du côté de son père. Il a donc été élevé dans la haine du vainqueur, et plus particulièrement la France, et bien entendu, dans la Dolchstoßlegende.

C'est donc avec cette ambiance de patriotisme et de nationalisme qu'il grandit. Lors de la montée en puissance du nazisme, sa famille vu en lui et en Adolf Hitler "la" solution aux maux de l'Allemagne et de la fragile République de Weimar. Il en fut de même pour Frederick, qui, malgré son jeune âge à ce moment là, montrait déjà un enthousiasme débordant à servir son pays. C'est donc avec grande joie qu'il rejoignit les Jeunesses Hitleriennes, et ce, jusqu'à ce qu'il soit en âge de rejoindre une des nombreux organisations nationale-socialiste à l'intérieur du parti. Son choix se porta sur la SS, et plus précisément sur la Gestapo, tout simplement parce qu'il estimait qu'il n'y avait pas de meilleurs moyens pour lui de servir son pays que d'en éliminer ceux qui le parasitent de l'intérieur, et ainsi éviter que la Dolchstoßlegende ne se reproduise, ce qui était selon lui la seule chose qui puisse causer une défaite allemande.

Méthodes d'interogattoire, d'intimidation, entraînement à reconnaître les différents accents, le tout entretenu dans la haine des non-allemands. Durant ses "classes", il montra une telle ardeur à vouloir défendre l'Allemagne et la cause nazie que c'est sûrement ceci qui lui valut les honneurs une fois ses classes terminées, au mépris de quelques de ses... Camarades. C'est ainsi qu'en 1939, à l'âge de vingt-quatre ans, il put porté l'uniforme de SS de Scharführer, et officiellement et pleinement servir l'Allemagne, et ce en tant que sous-officier. Durant ses premiers mois de service, il parcourut l'Allemagne, de Bavière à la Prusse orientale, participant et ordonnant des arrestations en tout genre. Résistants, communistes, juifs, opposants du régime... Et avec le sourire.

Presque deux ans après, une sorte d'ennui le gagna. L'Allemagne était pure, et il lui semblait être inutile de continuer à chasser de la vermine en son sein. Alors il prit la décision de demander une mutation en territoire occupé, en France, la seule autre langue que l'Allemand qu'il apprit plus ou moins correctement, et ce malgré la haine qu'il entretenait envers le pays qui l'emploie. Mutation acceptée. Il devra désormais aller servir l'Allemagne dans la charmante ville occupée de Montreuil.

Relations : Famille restée en Württemberg. Il ne l'a revue que très peu de fois après être entré dans la SS.

Quand à sa section SS, il perdu le contact avec elle quand sa demande de mutation fut acceptée. Ils n'étaient pas les meilleurs amis du monde, c'est certain, mais des liens se sont forcément tissés. Mais les rompre est bien peu cher payé pour aller servir au mieux l'Allemagne, en dehors de celle-ci.

Dragon : N'en n'a pas. Les trouve répugnants, d'ailleurs.

Texte personnel :

Bavière, Munich, 1940.

Munich est une ville véritablement magnifique. La Bavière en elle-mêle est une région splendide. Tout à fait allemande. Mais si le Scharführer Frederick Narss était ici, ce n'était pas pour faire du tourisme. Sa section avait été mutée de Württemger à la Bavière il y a quelques jours. Ils avaient eu le temps de s'installer, il leur fallait désormais s'occuper de la "purification" de la ville, comme il aimait appeler ceci. Leur premier ordre fut de procéder à une arrestation. Un homme, peu importe son nom, aurait tenu de propos insultants et diffamatoires à l'encontre du Troisième Reich et du Fürher, et ce à plusieurs reprises. L'arrestation devrait se passer dans son petit appartement, en centre-ville, là où il vivait avec son épouse.

Simple. Il n'avait donc emmener que trois hommes avec lui, un camion de transport de troupe comme moyen de transport. Deux des hommes restaient a l'arrière, sous la bâche du véhicule. tandis que Frederick et le dernier étaient à l'avant, dans la cabine, l'homme de troupe conduisant tandis que le jeune sous-officier regardait les bâtiments de la ville passé les uns après les autres, la tête légèrement appuyé contre la vitre. Les arrestations, les exécutions.. Les souffrances causées par tout ceci. Il y était très enthousiastes durant ses premiers mois. Mais la routine s'attaque à tout, même à ce genre de.. Travail. Bien sûr, il était très heureux de servir son pays. Mais il était persuadé qu'il pouvait faire plus. Bien plus.

Mais pour l'instant, il faudra qu'il se contente de quelques fauteurs de troubles. Ils étaient arrivés dans une rue étroite, non loin d'une grande place. Il y avait à peine la place pour placer le camion, en face de l'immeuble ou se trouvait leur cible. Le petit groupe de quatre hommes quitta le véhicule pour avancer 'un pas assuré en direction de la porte, armé de simples matraques. C'était toujours la même chose. On frappe. S'ils mettent plus de dix secondes à ouvrir, l'on enfonce la porte.

Et effectivement, cela se produisit. Le couple, alerté par le brut infernal du camion, attendaient l'arrivée du groupe avec horreur. Trop pour aller ouvrir la porte dont la serrure céda bien vite sous les coups des hommes. Frederick entra le premier dans le petit appartement, cherchant du regard l'homme pour qui ils étaient ici. Son regard croisa très vite le sien, alors qu'il s'était mit face à sa femme, comme pour la protéger. La protéger de quoi ? Son épouse ne risquait rien. Il désigna du doigt l'homme en aboyant des ordres à l'intention de ses hommes. Deux d'entre eux se précipitèrent sur lui pour chacun attraper un bras et l'éloigner du coin de la pièce, et de la femme, tandis que le troisième lui passait de solides menottes, aidés par ses deux compères. Ensuite, ils l'amenèrent face à leur sous-officier, qui ne prit même pas la peine de le jauger, balayant vaguement l'air de la main.

"- Soldaten, installez-le dans le camion et démarrer le moteur, je vous rejoints dans quelques secondes."

Ils hochèrent vivement la tête en marmonnant un "Jawhol, Scarchfürher." et en emmenant sans ménagement l'homme incapable de faire quoique ce soit, malgré un acharnement à rendre la tâche le plus difficile possible pour les hommes.

Par la suite, alors qu'il entendait le groupe dévaler les escaliers, il se tourna vers la femme, en larme, effondré dans un recoin de la pièce. Et c'est avec une cruelle indifférence qu'il déclara ce qu'il avait déjà déclaré à maintes reprises dans ces cas :

"- Frau, vous aurez très bientôt des nouvelles quand au jugement réservé à votre mari."

Il effectua un salut exemplaire, sa botte claquant contre le parquais de l'appartement, le bras droit lever et la main tendue.

"- Heil Hitler."

Il se détourna, sans lui accorder un regard quelconque, même de pitié, et s'en alla, allant rejoindre le camion qui venait de démarrer au bruit infernal du lourd moteur. Une fois hors du bâtiment et face à la portière du camion, il posa sa main sur la poignée de celle-ci en levant les yeux vers la fenêtre de l'appartement a qui ils avaient arrachés le propriétaire, pour y voir l'épouse, les joues de larme, la tête collée à la vitre. Il lâcha alors un soupire en entrant dans la cabine du véhicule et en donnant rapidement l'ordre de rentrer.

Scheisse. Quand comprendront-ils que nous agissons pour leur bien ?




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Frederick Narss

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