Die Adler
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Gabrielle Ziegler.

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AuteurMessage
Gabrielle Ziegler
Allemande
Gabrielle Ziegler

Messages RP : 5
Messages : 7
Âge du personnage : 28 ans

Gabrielle Ziegler. Vide
MessageSujet: Gabrielle Ziegler.   Gabrielle Ziegler. EmptyVen 23 Avr - 23:59

Fiche de personnage
Nom : Ziegler.

Prénom : Gabrielle.

Âge : 28 ans.

Nationalité : Allemande.

Métier : Couturière.

Description physique : Gabrielle est une belle allemande approchant la trentaine. Une éducation assez stricte lui a inculqué une élégance et un maintien casi irréprochables, sans pour autant en faire la copie de ses bourgeoises hautaines et méprisantes qui se baladent dans les quartiers chics de Paris. De longues boucles brunes tombent en cascade sur ses épaules et sont assorties à ses yeux sombres qu'elle sait mettre en valeur en les soulignant de noir. Elle aime beaucoup se maquiller, mais dans les tons sombres: un peu de noir, un peu de brun... mais jamais d'excentricité dans ce domaine-là car cela crée un joli contraste avec sa peau claire. De même en ce qui concerne sa tenue vestimentaire, ce n'est pas une femme que l'on remarque en balayant la foule du regard, elle s'habille avec classe mais n'en fait pas trop. Elle ressemble à toutes les autres femmes de son âge, elle préfère rester discrète et ne sort pas vraiment de l'ordinaire. Elle a plutôt tendance à porter des chaussures à talons car elle est de petite taille et aime à porter des robes, cela est donc indispensable pour ne pas être davantage rapetissée. Pour finir la question mode, elle aime porter de larges chapeaux à voilette.

Description mentale : Son métier lui a ouvert la voie de la créativité et poussé un peu plus loin son goût pour l'élégance. Elle aime dessiner les tenues qui lui sont commandées, mais ce qu'elle préfère, ce sont les uniformes militaires allemands, surtout les blancs...
Fille de militaire, Gabrielle tient de son père le côté tête de mule, c'est une véritable entêtée quand elle le veut bien ! Même si d'apparence, elle semble discrète, elle sait s'imposer et tenir tête aux autres (surtout aux hommes !). Ca lui plait, de montrer qu'elle sait résister, mais elle n'a pas encore reçu LA grande claque qui la calmerait et lui dissuaderait de recommencer. Cependant, n'allez pas croire que c'est une "grande gueule", elle trouve ce genre très vulgaire et extrêmement inapproprié aux femmes. Loin d'être une grande rebelle, elle préfère ne pas faire de vague, pas par soucis d'éthique ou de "qu'en dira-t-on", mais par sécurité pour sa famille et pour elle-même.
Comme nous l'avons déjà vu un peu plus haut, Gabrielle aime mettre en valeur sa féminité, être élégante et jolie. Le regard des autres lui importe peu, mais elle tâche d'être toujours présentable pour complaire à son propre reflet. Elle ne supportera pas de se voir dans un miroir avec un teint de cadavre, les traits tirés ou toute échevelée. Oui, elle est narcissique, elle cherche à être élégante pour se plaire à elle-même, mais son obsession est telle qu'elle ne se trouvera jamais assez jolie. La peur de ne pas être assez belle, d'où ce regard toujours anxieux vers son reflet... Mais cet espèce de narcissisme est tout sauf de l'égocentrisme car elle accorde beaucoup d'attention aux autres, elle préfère passer tout son temps à contribuer au bonheur de ses proches et passer sous silence ses envies par amour.
Elle est très aimante et est prête à tout pour un moment de tendresse, n’ayant pas encore d’enfants, elle a reporté toute son affection sur son neveu qui n’a que trois ans. En ce qui concerne la guerre, elle n’adhère pas vraiment au parti nazi, c’est le moins que l’on puisse dire ! Mais en France, ce n’est guère mieux car le gouvernement est collaborateur… Cependant, elle sait parfaitement que tous les allemands ne suivent pas Hitler et qu’une partie de la France déteste Pétain, et c’est ce qui la rassure. En temps de guerre, elle ne soutient pas vraiment les allemands et ne crache pas non plus sur les français, son père le lui a dit maintes et maintes fois : une guerre change les hommes, les comportements dévient souvent et l’humanité s’éteint peu à peu dans l’esprit de certains. Elle, elle essaye de garder la tête froide, mais elle sait qu’elle changera, elle aussi, si on s’attaque aux siens.

Histoire : Gabrielle est née d'un père allemand,le Leutnant Ziegler et d'une mère française Emmanuelle Modier, d'où sa maîtrise parfaite de la langue maternelle, plus que l'allemand. Son père était un militaire, comme nous l'avons déjà dit, mais pour son malheur, il naquit juif. Lorsque le parti nazi arriva au pouvoir, il fut démis de ses fonctions et très vite montré du doigt, de même que ses deux filles, Angela et Gabrielle. Pourtant la famille était non pratiquante et la mère était catholique... Gabrielle a donc souffert de ce regard pesant et accusateur qui pesait sur elle, elle en a voulu au monde entier de l'avoir mise plus bas que terre alors qu'elle se moquait éperduement de la religion, contrairement à sa soeur, qui avait la foi.
Devant la pression grandissante qui pesait sur eux, leur père décida de quitter l'Allemagne et de s'installer à Montreuil, en Novembre 1935, ainsi que de marier ses filles avec des cousins très éloignés du côté de sa femme. Ce n'était pas un mariage d'amour, mais grâce à cette union, les deux jeunes femmes eurent l'occasion de se convertir au catholicisme. Gabrielle le fit, mais pas Angela, car elle, elle tenait à sa religion. Gabrielle accepta même d'assister à la messe du dimanche pour faire oublier qu'elle était juive. Lorsqu' Angela eut son premier enfant, son père l'obligea à faire baptiser son fils à l'église, chose qu'elle accepta relativement vite, pour le sauver. Elle mourut en donnant naissance à son second enfant, qui ne survécu pas non plus à l'accouchement. Gabrielle recueillit Noé, son neveu, alors âgé de deux ans, son père étant militaire et peu dégourdi, il était préférable que la jeune femme s'en occupe.
Bien qu'employée comme couturière dans une boutique de vêtements pour hommes, elle trouva tout de même le temps de s'occuper du petit garçon. Ses parents n'ayant plus aucun revenu pour vivre, il fallut que Gabrielle trouve un emploi, car celui de son mari Frederic Decamp, lui aussi militaire n'était pas suffisant pour eux cinq. En parlant de lui, elle ne l'aime pas vraiment, elle ne l'a pas choisi pour partager sa vie. Ils ne se détestent pas, ils s'apprécient, se tolèrent. Elle a encore un peu de mal a accepter qu'il l'embrasse en public car jamais il ne le fait lorsqu'ils ne sont que tous les deux. Lorsqu'il passe ses bras autour de sa taille, il le fait maladroitement, lorsqu'il l'embrasse, c'est du bout des lèvres. Non, ils ne sont pas amoureux, et elle est vraiment surprise que les gens croient encore que c'est de l'amour. Elle ne lui en veut pas, elle sait très bien qu'elle n'est pas elle non plus la femme de sa vie. D'ailleurs, il a des aventures, de temps à autre, elle le sait. Mais à quoi bon protester ? Elle sait parfaitement qu'elle ferait de même si un autre homme apparaissait dans sa vie. Ils en ont déjà parlé, les choses ont été mises au clair: puisqu'il n'y aura jamais aucune tendresse entre eux, que chacun vive l'amour de son côté, mais que l'affaire ne soit jamais rendue public. Il ne manquerait plus que ça... Ses parents eux-même ne savent pas que l'homme qu'ils ont choisit ne fait pas le bonheur de leur fille. Pour l'instant, comme Gabrielle aime à le dire, l'homme de sa vie, c'est Noé. Elle l'élève comme son fils, l'aime et le protège. Elle refuse cependant qu'il l'appelle Maman, en souvenir de sa soeur qu'elle a tant pleuré. C'est donc lui qui fait son bonheur, plus que celui qui partage officiellement sa vie.

Relations : Née dans une famille soudée, la famille compte beaucoup pour Gabrielle. Il n'y a jamais vraiment eut de gros conflit familial, elle s'entend très bien avec ses parents. Elle est peut-être un peu plus proche de sa mère car celle-ci n'ayant pas d'emploi, l'a élevée pendant que son père travaillait dur pour les nourir. Une relation fusionnelle l'unissait à sa soeur aînée, Angela, sa perte fut le plus grand drame de sa vie, d'où l'immensité de l'amour qu'elle porte à son neveu. Son beau-frère semble presque soulagé de ne plus avoir le petit dans les pattes, mais elle n'en dit rien, elle sait qu'elle, elle sera toujours plus présente que lui dans la vie de son fils et qu'elle saura lui donner tout l'amour qu'il mérite. Elle ne l'aime pas beaucoup et critique vivement le fait qu'il préfère passer ses jours de permission dans les bars plutôt qu'avec son fils. Son mari quant à lui, a toujours été très correct avec elle, mais ce n'est pas l'amour qui les unit, c'est leur devoir, vis-à-vis de leur famille qui les oblige à rester ensemble. D'ailleurs, elle n'a pas d'autre choix que de vivre avec lui, car c'est leur union qui a permit de faire d'elle une catholique. Ils se sont mutuellement permis d'avoir des aventures extra conjugales, tant que personne d'autre n'est au courant...

Dragon : Non.

Texte personnel :

Un pavillon tranquille, un peu éloigné de la capitale. Pas de bruit pour troubler sa paisibilité, rien d'autre que le clocher qui sonne chaque heure. Un petit garçon jouait dehors, sous l'oeil attendri de sa grand-mère, assise sur le perron dans un fauteuil en osier. Un petit bâton à la main, il s'imaginait chevalier, et s'en allait combattre le grand dragon qu'était le vieux chien de la maison. Couché dans son panier, il ne bronchait pas, cela faisait bien longtemps qu'il ne sautait plus sur tout ce qu'il voyait. Le petit lui ordonna alors de se lever, désormais, il serait le valeureux chien qui accompagnait l'explorateur dans sa dangereuse expédition au coeur de la brousse. Il n'était habillé que d'un petit marcel et d'un short car il faisait plutôt chaud pour une journée de printemps, mais sa grand-mère veillait à ce qu'il n'attrape pas un coup de soleil sur la nuque. La porte de la maison s'ouvrit, et une jeune femme vêtue d'une robe légère sortit dans le jardin. Le soleil se reflétant sur sa peau, il ne faisait qu'embellir Gabrielle. Elle ne travaillait pas ce jour-là, on était dimanche, c'était pour cela qu'elle avait emmené son neveu dans la villa de ses parents. Installé avec elle à Montreuil, Noah n'avait pas l'occasion de voir tous les jours ses grands-parents comme les autres petits garçons de son âge. Elle s'assit sur l'accoudoir du fauteuil en osier pour regarder le petit garçon jouer, en passant son bras autour du cou de sa mère. La vieille dame caressa sa main, elle était heureuse, de voir son petit-fils plein de vie auprès d'elle.

-Ca me fait mal, de le regarder sourire, murmura Gabrielle.

-Il lui ressemble tellement, acquiesça sa mère. Il a ses yeux...

Si Angela avait été là, elle aurait été fière d'avoir un petit garçon aussi rayonnant et beau que lui. Si elle avait été là, elle se serait assise elle aussi sur l'accoudoir, de l'autre côté de sa mère. Elle n'avait que deux ans d'écart avec Gabrielle, elles étaient comme jumelles. Si complices, si tendres... Une ombre passa sur le visage de la jeune femme, en même temps que les larmes qui perlaient au coin de ses yeux. Cela faisait bientôt un an que sa soeur était partie, mais sa blessure ne se refermait pas.
Noé vint alors avec son petit bâton tendu devant lui jusqu'au fauteuil de sa grand-mère.

-Regarde Mamie, j'ai attrapé une grosse araignée !

Gabrielle essuya ses larmes, elle ne voulait pas qu'il la voie triste.

-Regarde Maman !

Mais sa tristesse ressurgit à ce mot.

-Ne m'appelle pas Maman, chéri, dit-elle doucement,avec une voix brisée. Ta Maman, elle est au Ciel...

Le petit garçon ne semblait pas comprendre, alors elle esquissa un sourire timide.

-Allez, vas jouer.

Après un court instant, sa mère se décida à parler.

-Tu devrais le laisser t'appeler Maman...

-Non, dit Gabrielle en secouant la tête, je ne veux pas qu'il l'oublie. Je l'aimerai comme mon fils, mais je ne la remplacerai jamais, elle ne doit pas mourir dans son souvenir.

Des bruits de pas se firent alors entendre et un homme apparut derrière le portillon. C'était le mari d'Angela. Le petit garçon, effrayé par les inconnus, courrut dans les bras de Gabrielle. Sans lâcher l'homme du regard, elle prit Noé contre elle et vint à la rencontre de son beau-frère.

-Que fais-tu là ? demanda-t-elle, sur la défensive.

-Je viens voir mon fils...

-Après un mois d'absence ?

Il ne répondit pas, tendant seulement les bras pour récupérer le petit. Comme Noé ne bougeait pas, elle l'encouragea à contre-coeur.

-Vas voir ton Papa...

L'homme essaya doucement de le retirer de ses bras mais le petit se mit à pleurer en s'accrochant à la jeune femme. Il le lâcha.

-Tu es surpris ? lui demanda-t-elle.

Il ne répondit pas, l'air hagard.

-Cela fait un mois qu'il ne t'a pas vu, et la dernière fois, nous nous sommes disputés devant lui, crois-tu vraiment qu'il veuille encore de toi ? C'est moi qui l'élève, tu ne t'en préoccupes qu'à peine, est-ce suffisant à ton avis pour un père ?

Il jeta un regard vers sa mère avant de se décider à répondre.

-Elevé par des femmes, je doute qu'il ai encore la capacité d'être ou d'apprécier la compagnie d'un homme.

Elle se retint de l'injurier, hors d'elle.

-C'était ta dernière chance... Retourne voir Mamie, dit-elle à Noé avant de le déposer à terre.

Rapidement, le petit s'éloigna, non sans avoir jeté un regard inquiet vers celui qu'il navait jamais eut la chance de considérer comme père. Gabrielle resta face à lui, déterminée à ce qu'il n'approche plus son neveu.

-Tu passes ton temps dans les cabarets, et une fois par mois tu te souviens que tu es père. Ce n'est que par orgueil que tu veux le récupérer, je le sais bien, mais tu ne seras pas capable de l'élever.

-Mais c'est tout de même mon fils, je saurais m'en occuper...

-En lui donnant une fiole de whisky à la place d'un biberon lorsqu'il pleure la nuit comme quand il n'avait que quelques mois ?

Ce souvenir cuisant mit l'homme dans une colère telle qu'il la gifla. Immédiatement, le petit garçon courrut vers Gabrielle et se mit devant elle.

-Tape pas ma Maman, cria-t-il.

L'homme s'arrêta, indécis, puis releva la tête vers Gabrielle.

-Ne m'appelle pas Maman, chéri, je te l'ai déjà dit, murmura-t-elle.

-Comment t'a-t-il appelée ?

Elle ne répondit pas, se contentant juste de le foudroyer du regard. Il recula alors et reprit en silence le chemin qui le ramènerait à sa voiture, les yeux noyés de larmes et l'esprit embué par l'alcool.
Si Angela avait été là, son homme ne se serait pas plongé avec désespoir dans l'enfer des bars et des cabarets. Il aurait certainement élevé son fils avec amour.
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Gabrielle Ziegler.

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