Die Adler
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Elias Witsenhausen

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Elias Witsenhausen
Allemand
Elias Witsenhausen

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Âge du personnage : 42 ans

Elias Witsenhausen Vide
MessageSujet: Elias Witsenhausen   Elias Witsenhausen EmptyMar 23 Fév - 20:29

Fiche de personnage
Elias Witsenhausen Younglion1qv7

Nom : Witsenhausen

Prénom : Elias, Klaus, Oskar

Âge : 42 ans (né le 18 Juillet 1899)

Nationalité : Allemande (natif de Wurtzbourg - Bavière)

Métier : Oberstleutnant - Luftwaffe


Description physique :
Elias reste un bel homme, de très bonne constitution, assurément robuste et athlétique. La pratique de l'aviron et de la boxe a taillé ses épaules, mais aussi marqué son visage (son nez a, par exemple, été fracturé plusieurs fois).

1m78 pour 79 kilogrammes. Brune chevelure, mâchoire prononcée, nez aquilin, cou large et regard perçant. Elias adopte, en toute circonstance, un port de tête et une attitude non dénuée de noblesse. Il se tient toujours droit et n'apparait jamais sans une tenue impeccable, rasé de prés et cheveux irréprochables. Tantôt en costume civil, tantôt en officier supérieur de la Luftwaffe, Elias arbore, dans tous les cas, une certaine autorité naturelle, couplée à une froideur toute germanique.

Les yeux d'un beau bleu clair. La voix grave. Les femmes s'accordent à dire qu'Elias est physiquement attirant. Mais il n'en joue pas.

Un léger accent bavarois se fait jour lorsqu'Elias use de la langue de Goethe. Tandis que sa nationalité Allemande ne fait aucun doute, au regard de son fort accent caractéristique, lorsque c'est celle de Molière qu'il met à l'honneur.


Description mentale :
Il est moralement aussi droit que son apparence le laisse supposer. Issus de l'aristocratie catholique bavaroise, Elias est un patriote, très largement conservateur, mais néanmoins cultivé. Ne manquant guère l'office dominicale, Elias est croyant et pratiquant.

Secret, discret et renfermé, il entretien autour de lui un climat de mystère. S'il ne parle que peu, il n'en reste pas moins sociable et fort bien élevé. Il ne fera certes pas le premier pas et n'ira certainement pas vers les autres.

Notons qu'Elias a une haute estime de lui-même, et qu'il se montrera volontiers sec et cassant avec les interlocuteurs qu'il ne jugera pas digne de lui (et ils sont nombreux...).

Il convient, pour finir, de noter qu'Elias, bien que patriote, rejette le Nazisme. S'il ne s'étend pas sur le sujet, il ne cache cependant guère ses opinions.

Il n'a pas de passions particulières. Il aime la chasse, la littérature allemande et la bonne nourriture. Et s'il est dans l'armée de l'air, Elias n'aime pas particulièrement voler. Il n'a d'ailleurs aucun brevet de pilotage. Son travail étant plutôt administratif.

Marié depuis vingt ans et père de quatre enfants (quatre filles...), Elias accorde beaucoup d'importance à la famille, qu'il idéalise volontiers.


Histoire :
Elias est né à Wurtzbourg, dans une famille aisée, membre de la haute société catholique bavaroise. Son père est propriétaire de plusieurs brasseries.

Elias est le cadet d'une fratrie de quatre garçons. Éducation stricte mais de qualité. La famille Witsenhausen aime la culture et encourage l'apprentissage des langues étrangères. Elias parle donc depuis tout jeune, l'Anglais et le Français.

A 18 ans, Elias, poussé par son père, s'engage comme Cadet à l'Ecole Militaire de Gross-Lichterfelde. Institution prestigieuse qui accueille plusieurs grands noms du pays. Il épouse, l'année suivante, durant une permission, Maria, cousine au second degré.

Une fois Officier, Witsenhausen choisit l'armée de l'air. Avec ses compétences linguistiques, fortement appréciées de ses supérieurs, Elias se spécialise dans les relations publiques. Il est rapidement nommé Officier de liaison en Namibie, ancienne Colonie Allemande, qui développe des accords de coopération. Si le travail est intéressant, les conditions de vie, le sont moins. Pour des raisons de sécurité, sa femme est priée de rester en Allemagne. Elias se languit d'elle, et de sa Bavière natale.

Ses compétences d'analyse et de synthèse lui ouvriront cependant bien vite les porte de la bureaucratie berlinoise. Il est muté au Commandement de la Luftwaffe, dans la Capitale, et prend un meublé avec son épouse, non loin du quartier des ministères. Ses quatre filles naitront à Berlin, entre 1929 et 1937. Les années 30 s'écoulent paisiblement, entre Berlin, les week-ends à la campagne et les vacances en Bavière.

Au début de la guerre, Elias rentre un peu plus tard, mais les conséquences sur son quotidien sont insignifiante. Il soutient la guerre. Son éducation fait que le traité de Versailles est pour lui une terrible injustice que l'Allemagne doit corriger.

En 1940, le Major Witsenhausen, devient Oberstleutnant et est finalement détaché au sein de l'Etat Major de la Wehrmacht. Il effectuera des missions, de courte durée, en Autriche, puis en Belgique occupée avant d'être envoyé en France, Montreuil. Il est chargé d'effectuer des notes de synthèse sur le développement de la Base Aérienne, pour le compte de l'Etat Major de la Wehrmacht. Il vient seul et est logé dans la ville de Montreuil.


Relations :
Maria Witsenhausen : 39 ans. Epouse d'Elias depuis Octobre 1918. Elle habite une coquette maison Berlinoise. Femme au foyer. Elle veille à l'éducation des quatre filles du couple (Kristin 12 ans, Frieda 9 ans, Anja 6 ans et Hilde 4 ans).

Manfred Witsenhausen : 44 ans, frère ainé d'Elias. Il est directeur adjoint des Brasseries Witsenhausen. Habite à Wurtzbourg. Figure du parti nazi local.

Josias Witsenhausen : 38 ans. frère d'Elias. Major dans la Luftwaffe. Basé à Francfort, il est aviateur.

Lennard Witsenhausen : 34 ans. Benjamin de la fratrie. Habite à Vienne. Ecrivain sans succès.
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Elias Witsenhausen
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Elias Witsenhausen

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MessageSujet: Re: Elias Witsenhausen   Elias Witsenhausen EmptyMer 24 Fév - 19:44

Texte personnel


Janvier 1939 – Bavière

La bâtisse (qu’on appelait, dans le coin, affectueusement « le château ») s’élevait dans un grand parc arboré, dans la banlieue nord de Wurtzbourg. Au bas du grand escalier, une fontaine qui, en cette saison, était souvent gelée. Devant cette dernière, trois véhicules flambant neuf, berlines Mercedez-Benz. On ne cachait guère sa réussite et sa fortune.

Dans la grande salle à manger, l’imposante table accueillait la porcelaine du dimanche et sa nappe la plus blanche. Huit assiettes, pour seulement sept chaises occupées.

Oskar Witsenhausen présidait. La soixantaine bien tassé, et veuf depuis déjà une dizaine d’années. Calme, silencieux et peu souriant. Il mangeait discrètement des morceaux de pain, en fixant la grosse pendule. Maria faisait face à Elias, son époux. Leurs quatre filles commençaient, quant à elles, à s’impatienter.

"Il passe donc beaucoup de temps au Parti ?"


Oskar acquiesça. Un début de sourire se fit jour.

"Il fait du bon boulot… Il sera reçu par le Führer le mois prochain. Avec une délégation de membres du Parti en Bavière. Il fait vraiment du bon boulot…"

Le vieil Oskar avait toujours voué une admiration sans borne pour Manfred, son fils ainé. Ce dernier aurait pu déféquer au milieu du salon, son père sans ciller, se serait empressé d’affirmer que[/i] "c’est du bon boulot…"[i]. Elias, son cadet n’en nourrissait pourtant aucune jalousie. Depuis près de 40 ans que ça durait, il s’était fait une raison.

La soupe commençait sensiblement à refroidir. Les petites, bien que silencieuses, exprimaient leur faim par des regards appuyés sur leurs parents.

"Père, peut-être pouvons-nous commencer à manger… Manfred ne saurait tarder ?"


Pour seule réponse, Oskar Witsenhausen, fit un signe à l’attention de Maria. Elle servit toute la tablée. Et l’on commença le dîner. Evidemment, la porte ne tarda point à se faire entendre. Le temps d’ôter ses chaussures, son manteau et son chapeau, et le fils prodigue apparu. Manfred, 41 ans, costume croisé gris et brassard rouge orné d’une croix gammée.

Il glissa un baiser sur la joue de son père avant d’aller embrasser sa belle-sœur puis son frère. Une caresse sur les blondes têtes de ses nièces, avant de prendre place.

"Je suis désolé. Nous préparions notre voyage à Berlin. Je suis terriblement excité… Vous avez commencé ? Vous avez bien fait…"

Manfred attaqua son assiette, en lançant quelques banalités sur le temps bavarois et la bonne tenue du marché de la bière. Alors qu’il parlait, Frieda, 7 ans, ne quittait pas le brassard rouge des yeux. Etait-ce le rouge, la svastika ? Toujours est-il qu'elle semblait obnubilée par ce bout de tissus. Ce que son oncle ne tarda de noter.

"Ah, ça te plait, Frieda ? Tu ne vas pas faire le bonheur de ton père !"

Il accompagna le tout d’un rire gras. Plusieurs disputes avaient déjà éclaté entre les deux frères à ce sujet… Manfred, taquin et provocateur ne pu s’empêcher de briller. Il détacha son brassard avant de le proposer à Frieda.

Elias couvrit sa fille d’un regard noir et réprobateur. La demoiselle baissa la tête.

"Prends-le Frieda. Porte-le fièrement."

Les couverts d’Elias furent posés sans ménagement sur la table. La chaise recula, et le jeune père se leva. Contourna la table, il posa sa main sur l’épaule de son frère, l’invitant à le suivre. Après un soupir appuyé, Manfred s’exécuta, pour passer dans le couloir.

"Putain, Manfred… On a eu cette discussion vingt fois… D’ailleurs, tu t’étais engagé à ne pas t’entourer de tout ce folklore ridicule. Pas de drapeau à la con ou de brassards devant mes filles…"

Manfred rattachait son brassard en écoutant la diatribe de son jeune frère. Puis il le dévisagea.

"Tu as changé Elias… Souviens-toi, il y a quelques années, quelques mois. Tu partageais mon enthousiasme. Tu as même dit que si tu pouvez voter, tu auras mis un bulletin orné du nom d'Adolf Hitler. Vraiment tu as changé…"

"Non… Ton Hitler a changé. Il avançait masqué. Mais depuis quelques mois, il révèle son vrai visage. Un visage abject. Il me répugne. Il développe des thèses pitoyables. Je le pensais capable de rendre au peuple allemand sa fierté. Mais non, ton Hitler nous couvrira de honte."

"Tais-toi donc Elias… Tu délires…"

Manfred tourna les talons, et alors qu’il allait passer la porte pour retourner à son repas, la main d’Elias se posa violemment sur son épaule. Il s’arrêta net.

"Enlève ce brassard, je te prie…"

Impassible, Manfred, ne daigna même pas regarder son frère pour lâcher laconiquement :

"Je suis chez moi ici."

Il fallut bien deux secondes à Elias pour comprendre la portée de cette phrase. C’était vrai. Manfred avait toujours été chez lui dans le château. Tandis que lui, comme ses deux jeunes frères n’avaient été que de passage. Passage de 18 ans, avant d’être envoyé à l’université. Il lâcha l’épaule.

Manfred regagna sa chaise et sa soupe. Elias serra le poing et les dents, puis lui emboîta le pas, mais ne se rassit pas.

"Maria, nous partons…"

Après un regard d’incompréhension, la jeune femme obéit. Elle attrapa ses filles, tandis qu’Elias saluait son paternel. Il n’attendait pas un mot de sa part. Il soutiendrait son fils ainé, quoi qu’il arrive. Il pourrait devenir Juif, homosexuel ou communiste, il le soutiendrait. Il avait choisi le nazisme, il était soutenu…

Elias et sa petite famille quittèrent la demeure. Il ne reverra pas son frère avant d’être envoyé en France, trois ans plus tard.
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