Die Adler
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Aldric Weichmann

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Aldric Weichmann
Allemand
Aldric Weichmann

Messages RP : 4
Messages : 6
Âge du personnage : 26 ans

Aldric Weichmann Vide
MessageSujet: Aldric Weichmann   Aldric Weichmann EmptyMer 16 Déc - 20:22

Nom : Weichmann

Prénom : Aldric

Age : 26 ans

Nationalité : Allemand, né à Munich.

Métier : professeur d’histoire

Description physique :
De taille moyenne et plutôt mince, Aldric possède le physique de l’intellectuel qu’il est. S’il pratique un peu de sport régulièrement pour conserver la forme, il n’est définitivement pas classable dans la catégorie des hommes « solides ». Par contre, il court vite.
Aldric est très blond et a tendance à laisser pousser un peu trop ses cheveux, pas par rébellion mais par négligence, toutefois sans pousser le vice jusqu’à les avoir vraiment longs. Ses yeux sont bleu pâle et son front haut. Pourtant, si ses traits correspondent aux canons de la race aryenne, son attitude exhale tout sauf la fierté conquérante des nazis. Son visage aux formes douces et ses yeux rêveurs encadrés de lunettes à monture épaisse attirent plutôt la confiance et lorsqu’il sourit, c’est avec chaleur.
Il est toujours habillé de façon correcte bien qu'il lui arrive régulièrement d"oublier un bouton de manche ou de veste. Généralement il sort avec un livre sur lui pour le cas où il s'ennuierait. Il marche très droit, de façon régulière mais la tête en l'air. Pour peu qu'il ait un bouquin devant les yeux, c'est presque l'accident assuré.
Aldric est myope mais pas aveugle. Sans ses lunettes il y voit mal mais ne prendra pas non plus le premier arbre. Ce sont ses lunettes qui lui donnent l'air d"un professeur et qui le vieillissent un peu. Sans elles, il fait encore étudiant.

Description mentale :
Aldric aime la tranquillité. Un livre, une conversation sur Goethe, une promenade en ville. Les femmes, blondes ou brunes, petites ou grandes, il n’est pas difficile tant qu’elles lui plaisent. Pas la guerre.
Son éducation conservatrice lui a inculqué la haine du Diktat, le patriotisme, le rejet des juifs et des communistes et surtout, la peur.
Aldric a deux défauts : il est timide pas très courageux. Attention, il n’est pas lâche. Simplement, ce n’est pas un héros et comme beaucoup d'allemands pas tout à fait d'accord avec le régime, il préfère se taire que finir en prison.
Pourtant il a des bons côtés : c’est un jeune homme poli et avenant. De caractère égal, il se met rarement en colère et a beaucoup de patience. Son principal problème, c’est son esprit critique. Cultivé et plutôt vif d’esprit, il s’est posé trop de questions. Ce qu’il ne comprend pas, c'est la volonté de tuer brute, qui fait hélas partie de toute guerre. Et plus que tout, la suppression du savoir : les autodafés et la censure.
Aujourd’hui, il se heurte à un paradoxe idéologique : rejeter en bloc les préceptes du nazisme au risque de se trouver en position difficile, ou conserver un aveuglement plus salutaire.

Histoire :
Aldric est né à Munich en 1915 dans une famille bourgeoise aisée dont il est le premier fils, ayant eu par la suite deux petites sœurs, l’une de 18 ans et l’autre de 10. Ses parents, désireux d’en faire leur fierté, décidèrent de lui donner une éducation parfaite et complète. Ainsi, dès sa jeunesse, Aldric eut un professeur particulier d’origine viennoise et une gouvernante française. Il apprit à parler parfaitement le français, la gouvernante faisant office pour lui de seconde mère.
D’un caractère docile, Aldric assimila sans problèmes les principes fascistes de son éducation conservatrice. Il intégra tout cela comme des vérités générales mais sans y adhérer profondément. Il n’était ni convaincu, ni fanatique. Juste obéissant. Dressé en bon allemand de son époque, il sortit d’un collège réputé à 18 ans pour aller étudier les lettres à l’université de Berlin.
C’est là que tout changea : le jeune homme, lâché pour la première fois hors de l’étau familial, était libre de faire les connaissances de son choix. Décidant de se spécialiser en histoire de France et d’Allemagne, il suivit les cours d’un professeur polonais qui avait d’énormes connaissances. Plus que lui enseigner et voyant qu’il avait affaire à un étudiant prometteur, celui-ci lui fit découvrir beaucoup d’auteurs et de philosophies auxquelles Aldric n’aurait jamais été autorisé à s’intéresser. Si bien qu’en 1936, le jeune homme avait intérieurement remis en question une bonne partie de l’éducation paternelle.
Son premier acte de rébellion se fit cette année là, lorsque la SS vint prendre des livres pour les brûler, comme ils avaient fait en 1933 lors de l’autodafé de Berlin. Pour avoir tenté de sauver l’un des ultimes exemplaires de « Homme pour Homme » de Bertold Brecht, il fut battu par les SS et envoyé deux jours en prison. Renvoyé à Munich pour un an, il revint en 1937 avec les idées plus claires et apparemment lavées de toute révolte.
Mais en 1939, un mandat d’arrêt tomba, visant le professeur qui lui avait tout appris. Le jeune homme et quelques uns de ses amis firent barrage pour lui permettre de s’enfuir. Ils furent tous arrêtés. Aldric ne dut son salut qu’à la caution de son père et retourna une fois de plus dans sa ville natale. Du professeur, il n’eut plus de nouvelles. Deux de ses camarades furent condamnés pour avoir aidé un communiste et de l'un non plus il n'entendit plus parler. Cet événement calma définitivement le jeune homme qui comprit qu’il lui faudrait se conformer au régime pour éviter de subir le même sort.
En 1941, Aldric obtient un poste de professeur d’histoire à Montreuil, en zone occupée.

Relations :
Comme Aldric arrive en ville, il n’a pas de connaissances. Il correspond régulièrement avec deux amis de l’université de Berlin mais très peu avec sa famille.

Texte personnel :
« Que vous les envahissiez c’est une chose, que vous leur interdisiez de penser librement, c’en est une autre. Mais que vous les exterminiez ! Ce sont des hommes ! »
Une phrase qui avait coûté à son ami Franz de disparaître de Berlin. Renvoyé chez lui à la campagne sans doute. Une phrase avec laquelle lui, Aldric, était parfaitement d’accord à ce moment là. Mais il s’était tu. Par peur, par lâcheté. Oui, l’Allemagne était un pays de lâches, et il était allemand.
Le paysage défilait devant ses yeux alors que le train filait à allure tranquille. Il ferait beau lorsqu’il arriverait à Montreuil. Il se demandait ce qui pourrait bien l’attendre là-bas. Des élèves calmes ou agités ? Comment le considérerait-on lui, allemand ?
Ces pensées le déprimaient. Le voyage était long et il avait dormi une bonne partie du trajet. Puis il avait lu. Un livre autorisé bien sûr. Depuis 1936 il avait toujours un pincement au cœur en lisant. Ledit pincement l’accompagnait donc chaque jour.
Aldric était seul dans le wagon et s’ennuyait. Il consulta sa montre : le train était en retard de dix minutes. Se levant de son siège, il baissa légèrement la vitre et se pencha. Ah, enfin : la gare.
Attrapant sa valise d’un geste un peu trop enjoué, il se la renversa proprement dessus. Sans autre marque d’énervement qu’un soupir, il entreprit de se dégager et, rajustant ses lunettes sur son nez, se dirigea vers l’extrémité du wagon.
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Aldric Weichmann

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