Nom : Barrère
Prénom : Maurice Jean Casimir
Âge : 42 ans
Nationalité : Français, peuchère !
Métier : Maurice est le grand gourou des cuisines de Sarnand. Les Allemands avaient bien rappliqué avec leurs propres équipes de cuisine, mais comme il n'y en a qu'une pour tout le monde, ils finirent par s'incliner devant la Suprême Miamitude de ses plats.
Description physique : Bien qu'homme du Sud, Maurice a une corpulence aussi développée que sa voix, ce qui en fait un homme grand (enfin, grand, 1m85 quoi), costaud (bon, d'accord, costaud avec peut être un poil trop de brioche au niveau du ventre, des bajoues et autres, faut bien qu'il goûte ses plats, mais il est costaud quand même. Disons qu'il a de la présence.) et velu (Sauf les narines. Ce serait pas top si un poil de nez tombait dans ses plats, alors il se les coupe). Ses mains sont des battoirs que l'on n'aimerait pas voir s'abattre sur sa propre tête, et parviennent pourtant à se montrer délicates quand il s'agit de cuisine, et redoutablement efficaces quand il s'agit de sévir. Ses yeux et ses cheveux sont noirs, avec quelques rares fils blancs dans ses cheveux, dont il accuse quiconque le contrarie d'en être responsable (Ô bonne mère, tu ne vois pas tous ces cheveux blancs que tu me fais avoir ?)
Description mentale : Maurice, c'est un gars du Sud. Et dans le Sud, on a du caractère : on parle fort, on donne des claques dans le dos, on s'emporte vite même si on est pas (trop) rancunier. Maurice est exactement comme ça et semble totalement ignorer les mots "tact", "silence stratégique" ou encore "tais toi crétin tu parles au général". Quand il a un truc à dire (souvent sur la nourriture), il le dit et ça s'entend à l'autre bout de la pièce ; quand il est en colère, il faut rajouter les pièces d'à côté.
Car Maurice, c'est un gars exigeant et féroce. On ne met pas le bazar dans sa cuisine, sinon on se prend un coup de poêle à frire. C'est un grand maniaque et il ne supporte pas qu'on ne range pas ses louches et ses couteaux à viande au bon endroit. En parallèle, c'est un grand généreux, dont tant que vous reposez tout là où il faut, vous pouvez emprunter tant que vous voulez. Maurice, c'est bien sûr un perfectionniste, un amoureux de la bonne chère du sud et du goût bien fort, si bien qu'il voue une véritable haine aux vieux légumes fadasses. Enfin Maurice, c'est un homme aux sentiments puissants, dont l'optimisme comme le désespoir peuvent être immenses, selon que vous lui demanderez de cuisiner une bouillabaisse ou de la choucroute...
Histoire : Maurice est né à Cannes en 1899. Cinquième fils d'une nourrice, il ne se destinait clairement pas à de longues études : à la maison, on avait pas de quoi se le payer. Le petit Maurice avait donc les pulls de son frère Léon, les chaussures de son aîné Jean-Pierre et devait malheureusement partager la chambre de sa soeur Michelle. Ce qui n'arrangeait pas ses pauvres parents, c'est qu'évidemment, le mélange de sang sicilien, corse et purement occitan de la famille donnait à l'ensemble un volume sonore impressionnant.
Pas mauvais élève, Maurice n'en était pas moins un enfant indiscipliné et bagarreur. Cela ne devait jamais s'arranger, ce qui motiva ses parents à l'éjecter de l'école aussi vite que possible. On lui trouva une place de marmiton dans un restaurant du coin ; il y eu l'illumination : il aimait manger, faire à manger, donner à manger et voir les autres manger. Son avenir ne pouvait se trouver que dans la cuisine, au milieu des casseroles.
Quand vint le temps pour Maurice d'aller poser ses pieds à l'armée, juste après la guerre de 14-18, il était déjà devenu assez talentueux en matières de fritures. On le casa donc de facto aux cuisines, ce qui le déprima : on servait rarement aux soldats des mets travaillés. Il fallait que ça aille vite et qu'il y en ait beaucoup. Heureusement, son chef le fit transférer à la cuisine des officiers, où Maurice put retrouver le sourire. Il s'y plut tant qu'il signa pour rester.
De base en base, Maurice finit par être envoyé dans l'armée de l'air. Ses talents de cuisinier comme sa grande gueule et son caractère de leader en firent, à 30 ans, un responsable des cuisines. Il avait 33 ans lorsqu'on lui confia une base entière, même s'il ne s'agissait que de Sarnand.
Cela fait donc presque dix ans que Maurice officie à Sarnand. Même s'il n'y a qu'un grade de sous officier, peu de monde oserait le contredire. Car les cuisines, c'est son domaine, sur lequel il exerce une domination intransigeante. Marmitons et serveurs lui sont acquis, et quelques soldats ont déjà eu à souffrir de ses colères... les Allemands eux même ont vite compris que, s'ils voulaient pleinement satisfaire leur palais, le Chef Barrère était un ami à conserver.
Relations : Maurice connaît à peu près tout Sarnand. Il a une énorme mémoire (ce qui aide à se souvenir de ses recettes, même s'il en a tellement qu'il est obligé de les noter quant même) et distingue plutôt facilement les visages.
Malgré cela, et peut être à cause de son assez mauvais caractère, Maurice a assez peu d'amis proches et n'est pas marié.
Autres remarques : Sa maîtrise de l'allemand est pour le moins hasardeuse. |