Die Adler
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Embrasement (05/03/1941)

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Renée Bairoy
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MessageSujet: Embrasement (05/03/1941)   Embrasement (05/03/1941) EmptyVen 3 Juil - 23:45

Sur les remparts, confortablement blottie dans un créneau, une jambe pendant coté chemin de ronde par sécurité, Renée observait le lever de soleil. Elle était arrivée la un peu par hasard, s'étant levé plus tôt que d'habitude. Elle s'était retrouvée avec un peu de temps devant elle. Ne sachant pas vraiment quoi en faire, elle s'était demandé si elle n'irait pas réveiller Sagitter plus tôt que prévu...

Puis elle s'était ravisée. Le pauvre Verdun avait bien le droit de Dormir. Ce n'était pas parce qu'elle, elle s'était levée au aurore qu'elle devait l'imposer a son Dragon. Elle était donc partie en vadrouille, arpentant les couloirs de Sarnand et se retrouvant, plus ou moins par hasard, sur les remparts Est, juste quand le Soleil pointait le bout de son nez sur la campagne matinale.

Trouvant l'endroit paisible elle s'était donc installée, appuyé contre la pierre froide. Un de ces quatre, il faudrait qu'elle montre l'endroit à Sagitter.
...
Enfin... Le lever de soleil en tout cas. Renée doutait que le poids moyen tienne dans un créneau. Ou alors elle ne voulait pas imaginer la taille des créneaux! La jeune Capitaine pouffa de rire à cette image: Le grand, dangereux et fougueux Verdun, coincé entre deux merlons géants.

Soudain, elle entendit un bruit: des pas sur les dalles du chemin de ronde. Quelqu'un arrivait. De toute évidence, elle n'était pas seule à être matinale. La jeune femme retint une grimace: elle n'était pas sure d'être sociable ce matin. D'autant qu'il y avait une bonne chance que ce soit un Allemand. Et la, vraiment, Sociable ET Diplomate, elle n’était pas sure de pouvoir le faire.

Elle se replongea dans le lever de soleil. Avec un peu de chance, le passant n'oserait pas la déranger?
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François Drisslet
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MessageSujet: Re: Embrasement (05/03/1941)   Embrasement (05/03/1941) EmptyDim 5 Juil - 1:23

Lorsque le soleil se levait sur Sarnand, la majorité des habitants de la base dormaient encore ou, dans certains cas particuliers, commençaient à se réveiller. Par exemple, les domestiques se levaient en général aux aurores afin de préparer le petit déjeuner des soldats. Mais, en général, à cette heure très matinale, les remparts du château étaient déserts – à l’exception des soldats de garde, évidemment – et c’est pourquoi François aimait bien y faire un petit tour de temps en temps. En effet, les membres d’équipage des Fleurs-de-nuit ne vivaient pas comme la majorité des gens : ils adoptaient le même mode de vie que les dragons nocturnes, à savoir dormir le jour et sortir la nuit. Et, par conséquent, contrairement aux autres habitants de Sarnand, le lever du soleil marquait pour eux la fin de la nuit et des patrouilles et le début du repos.

Néanmoins, François n’avait pas encore regagné sa chambre pour aller se reposer. Nobilitas venait de terminer sa patrouille, et son équipage venait de rentrer, mais le jeune aviateur n’avait pas suivi ses camarades qui se rendaient au réfectoire. L’une des raisons en était qu’il n’avait pas envie de se joindre au Capitaine Wilson pendant que celui-ci saluait les soldats matinaux qui commençaient à se réveiller. Une autre raison était le besoin de se calmer un peu : il était légèrement énervé et un petit tour sur les remparts, dans la fraîcheur de l’air matinal, ne pouvait que l’aider. Sauf que, parti comme il l’était, à marcher à grands pas en ruminant tout ce qui l’avait agacé, ce n’était pas une petite promenade qu’il allait lui falloir… trois tours du chemin de ronde seraient nécessaires au minimum ! Autant que le nombre de fois où il avait vu le capitaine écraser sa cigarette sur le harnais de Nobilitas ! Enfin… Il ne l’avait pas vraiment vu, mais il était sûr que le capitaine l’avait fait quand même. En plus, il avait fait exprès de le regarder avant ! Comme pour être sûr qu’il avait bien vu et qu’il irait bien vérifier le harnais une fois de retour à Sarnand. Chose que François avait faite, bien sûr… pour constater – comme d’habitude – que le cuir ne présentait aucune brûlure de cigarette…

Pestant contre les capitaines de Fleur-de-nuit aux cheveux roux et qui aimaient faire bisquer leur équipage par toutes sortes de moyens plus ou moins tordus – après les brûlures de cigarette, venaient les corvées de peinture… – François ne remarqua tout d’abord pas qu’une jambe dépassait d’un créneau et pendait au-dessus du chemin de ronde. Ce n’est qu’en s’en approchant que son regard tomba dessus, et le jeune aviateur haussa un sourcil. Allons bon ! Qui pouvait bien se trouver assis dans un créneau, par une heure pareille ? Qui donc l’empêchait de ruminer tranquillement ? Il s’arrêta devant le créneau fautif et reconnut aussitôt son occupante. Il n’y avait pas des milliers de pilotes féminins à Sarnand et pas des centaines de Verdun.

« Bonjour Capitaine », salua donc le garçon en se redressant.

Il était peut-être agacé par son capitaine mais cela ne l’empêchait pas de rester poli et respectueux envers les autres. De toute manière, même envers Stéphane, il était toujours poli et respectueux, alors…
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Renée Bairoy
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MessageSujet: Re: Embrasement (05/03/1941)   Embrasement (05/03/1941) EmptyLun 6 Juil - 1:05

Dommage. Raté. Il l'avait vu (non sans blague) ET il l'avait salué. Bon, la, plus le choix, elle devait faire montre d'un minimum de courtoisie.
...
Ou est ce qu'elle pouvait faire semblant de dormir?

Non, définitivement non: de un il était trop tard pour ca, elle aurait l'air vachement louche a basculer soudain a tete sur l'épaule en ronflant. Puis franchement, ca n'aurait pas marché. Qui laisserait dormir quelqu'un en équilibre en haut d'un rempart pareil? No, il l'aurait de toute facon "réveillée". Se résignant, Renée s'accrocha un grand sourire aimable sur la figure et se tourna vers l'aviateur.

"Bonjour Monsieur..."

La jeune femme n'arrivait pas a retrouver le nom de cet homme. Elle n'était d'ailleurs pas sure de l'avoir jamais su. Elle se souvenait l'avoir deja croisé mais sans plus...
Histoire de paraitre moins impolie, qu'elle sinterressait a son vis a vis, elle descendit de son perchoir. Elle s'étira, avant de chercher a entamer une quelquonque conversation. Dans le genre conversations toutes faites on avait... voyons... Le temps?... Ou alors...

"Le levé de soleil d'ici vaut le détour"


Elle avait désigné de la main l'est
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François Drisslet
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MessageSujet: Re: Embrasement (05/03/1941)   Embrasement (05/03/1941) EmptyMer 8 Juil - 11:47

François haussa un sourcil étonné en entendant la jeune femme le saluer. On ne lui donnait pas souvent du « Monsieur ». En général, c’était « Drisslet », voire « Hey toi ! » quand on ne connaissait pas son nom. Mais peut-être que la capitaine ne le connaissait pas, justement. Après tout, si le nombre de capitaines de Verdun et de capitaines féminins était réduit, ce n’était pas le cas des aviateurs de seconde classe, et il n’y avait rien d’étonnant à ce que Renée ne puisse pas mettre un nom sur son visage. Par contre, il se demanda s’il devait répondre en se présentant ou si l’hésitation qu’il avait cru entendre à la fin de son salut ne faisait que traduire sa réflexion. A moins qu’elle n’ait été qu’un effet de son imagination, bien sûr.

Comme la jeune femme ne semblait pas y attacher énormément d’importance et qu’elle enchaînait, François décida finalement de ne pas lui dire quel était son nom. Ce n’était pas comme si c’était d’une importance capitale, de toute manière. En revanche, il faillit bien hausser le deuxième sourcil quand Renée, après être descendue de son créneau, se tourna vers lui pour engager… un semblant de conversation.

Le lever de soleil ? Pourquoi parlait-elle du lever de soleil ? Elle avait tant envie que ça de parler à quelqu’un pour évoquer un sujet pareil ? Pour ce que François pouvait en juger, le lever de soleil sur Sarnand n’était pas bien différent que celui qu’il avait pu observer pendant dix-huit ans à la ferme familiale – excepté, peut-être qu’on le voyait de plus haut – et celui de ce matin-là paraissait semblable à ceux de tous les jours. Et le jeune aviateur n’avait franchement pas envie de disserter des heures durant sur la beauté, exceptionnelle ou non, d’un lever de soleil. Il était venu ici pour ruminer tranquillement dans son coin, pas pour tenir une conversation mondaine… Mais si la capitaine voulait parler, il ne pouvait hélas pas l’envoyer bouler, n’est-ce pas ?

« Oh oui, capitaine, répondit-il donc, sur un ton qui manquait malgré tout un peu de conviction, après avoir jeté un vague coup d’œil dans la direction. Certainement… »

Depuis un an qu’il travaillait sur Nobilitas, il avait vu l’astre du jour se lever un bon nombre de fois – à chaque fois qu’il rentrait à la base à la fin de la nuit, en fait – et même se coucher – puisque ça marquait le début des patrouilles pour Nobilitas. Il aurait presque pu se lancer dans des comparaisons très compliquées – et particulièrement inintéressantes – sur les différences qu’il avait pu observer, selon la présence de nuages, d’humidité dans l’air, etc., mais il n’en avait franchement pas envie. A la place, il avait plutôt envie de savoir ce qu’il pouvait faire pour la jeune femme, afin de pouvoir retourner à ses ruminations plus rapidement.

« Vous cherchez quelque chose ? Ou vous attendez quelqu’un ? »

Ca c’était la meilleure des solutions. D’une c’était la plus probable : Il n’y avait pas grand monde qui venait sur les remparts pour regarder juste le lever de soleil. De deux, si c’était le cas, il pourrait laisser Renée attendre et continuer sa promenade.


Dernière édition par François Drisslet le Sam 18 Juil - 0:55, édité 1 fois
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Renée Bairoy
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MessageSujet: Re: Embrasement (05/03/1941)   Embrasement (05/03/1941) EmptyMar 14 Juil - 2:49

Ah bah en voila un qui ne manquait pas d'air! De toute évidence, il n'avait aucune envie de discuter. Mais dans ce cas, pourquoi l'avait il dérangée? Elle était tranquille, bien installée et tout et tout... Et paf, il était venu l'em...béter. Après tout, elle ne lui avait rien demandé! Il n'était pas de son équipage, il n'avait apparemment rien à lui communiquer... Pourquoi l'avait il saluée? Elle ne l'avait même pas regardé! En fait, tout ce qu'elle avait fait c'était prier pour qu'il passe son chemin sans lui adresser la parole...

Bon.

Elle n'allait tout de même pas se laisser faire ainsi! Elle devait lui rendre la monnaie de sa pièce. Mais comment... Oh! Mais oui! Un sourire de chat guettant la crème passa fugitivement sur son visage. Son interlocuteur ne l'avait sans doute pas vu mais...

"Oui, certainement... Voyez-vous, j'ai rarement eu l'occasion de voir un tel lever de soleil, depuis une hauteur. Je viens d'un pays de plaines, vous comprenez... Alors voir ainsi le soleil illuminer la campagne, petit à petit..."


La voix de Renée était faussement amicale. Quelqu'un qui la côtoyait régulièrement aurait surement décelé la fausse naïveté dans sa voix. Puisque François n'avait apparemment qu'une idée en tète: se sauver, pourquoi ne pas le retenir ici un moment?...

"Bien évidemment, j'en ai vue a dos de dragon, mais vous en conviendrez: ce n'est pas la même chose! Quand on est de service... Ce n'est pas vraiment l'heure d'admirer le paysage, n'est ce pas?"

La jeune capitaine s'adossa contre le rempart, dans l'attitude de quelqu'un qui a l'intention de rester la un moment. Elle croisa les bras et en profita pour répondre au seconde classe devant elle:

"Mais je vous en pris mettez vous a l'aise! Ne vous en faites pas, je n’attends personne! Je suis en avance ce matin, nous avons tout le temps pour discuter!"

Si Drisslet avait vu un éclair de sourire sadique sur le visage de la Capitaine de Sagitter, ca ne pouvait bien entendu n'être qu'un effet de son imagination, bien évidemment...
Bon certes, tout cela était plutôt mesquin et peu mature, mais cela ne faisait pas vraiment de mal a l'aviateur, non?
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François Drisslet
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MessageSujet: Re: Embrasement (05/03/1941)   Embrasement (05/03/1941) EmptyDim 19 Juil - 19:22

Si, si ça faisait du mal à l’aviateur de le retenir ainsi. Voyez plutôt : il ne pouvait pas ruminer tranquillement son agacement contre son capitaine et devait se montrer courtois avec Renée, ce qui n’était pas bon pour ses nerfs, surtout que parler de la pluie et du soleil, ce n’était pas vraiment son truc. Il serait donc obligé de faire le tour des remparts deux fois plus longtemps après la conversation pour se calmer, ce qui le mettrait deux fois plus en retard. Et par conséquent, il aurait beaucoup moins de temps de sommeil devant lui avant de reprendre du service, et serait donc plus fatigué, ce qui augmentait les risques de bavures et/ou de blessures.

Tout cela, François aurait pu le dire à la capitaine de Sagitter, s’il avait su à quoi elle pensait. Malheureusement, le jeune aviateur n’était pas doué de télépathie. De même, s’il était assez observateur, il ne connaissait pas suffisamment Renée Bairoy pour réussir à apercevoir le sourire fugitif qui avait traversé son visage ou pour détecter la fausse naïveté de sa voix. Et puis, même s’il avait pu remarquer tout cela, rien n’aurait change.. il ne pouvait de toute manière pas planter la capitaine là, quelque soit la raison pour laquelle elle décidait de le retenir. La seule chose qu’il aurait pu se dire, éventuellement, c’était que, décidément, tous les capitaines semblaient apprécier faire tourner leurs subordonnés en bourrique… Entre Stéphane Wilson et Renée Bairoy, il n’avait vraiment pas de chance !

Pour le coup, François se contenta donc de hocher la tête avec encore moins de conviction qu’il n’en avait mis dans sa réponse précédente. En gros, il essayait de signifier un truc du style : « Oui, oui, vous avez raison, les levers de soleil depuis les hauteurs, c’est magnifique… je peux y aller maintenant ? » Avec un peu de chance, la jeune femme comprendrait à demi-mot ou se lasserait vite d’une conversation à sens unique. Tant qu’il restait poli, courtois et respectueux de l’autorité, le reste passerait certainement, non ? C’est pourquoi, le jeune homme se contenta de répondre très brièvement à la question suivante – qui était d’ailleurs plus rhétorique qu’autre chose. Bien sûr qu’en service, on avait autre chose à faire qu’à s’intéresser au lever de soleil. Le ciel était intéressant s’il pouvait apporter des informations, pas parce qu’il était beau.

« Oui, évidemment. »

Hélas, elle n’avait pas l’air de comprendre les sous-entendus – voire même les gros panneaux lumineux – qu’il lui tendait. Voilà même qu’elle s’adossait au rempart en déclarant qu’elle n’attendait personne – flûte ! – et qu’elle lui disait de se mettre à l’aise pour discuter. Discuter ! Comme s’il avait envie de discuter, lui ! La seule chose qu’il voulait, c’était passer son chemin. Certes, il l’avait salué, mais il était sûr que s’il ne l’avait pas fait, ça lui serait retombé dessus un jour ou l’autre. Si elle avait tant envie que ça de parler à quelqu’un, pourquoi n’allait-elle pas prendre son petit déjeuner avec les officiers ou son équipage ? Là, elle pourrait discuter sans soucis !

« Euh... tenta finalement François à cours d’idée. Je viens de rentrer de patrouille. Mon capitaine doit être avec les autres officiers et le reste de l’équipage est peut-être déjà couché… »

Voilà ! Si comme ça elle ne comprenait pas qu’il voulait s’éclipser, c’était un cas désespéré !
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Renée Bairoy
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MessageSujet: Re: Embrasement (05/03/1941)   Embrasement (05/03/1941) EmptySam 1 Aoû - 17:44

Mais non mais non... ca ne lui faisait pas de mal a ce pauvre François... Tout a plus ca... euh... ca...

Bon ok, c'était totalement inutile et idiot. M'enfin, au pire il perdrait dix minutes de sommeil. Dans cette période siiiiiiiii riche en combat, c'était vraiment critique... Depuis l'armistice, de toute façon, on ne sortait plus guère les dragons que pour les dépoussiérer....

Chassant ces idées déprimantes, La jeune femme se régala des panneaux lumineux agités par son vis à vis. Niark niark niark. Il ne marchait pas, celui la il courrait!

"Oui! Évidemment! Quoi que ce doit être superbe à dos de dragon aussi!"


Renée faillit s'étouffer de rire en voyant ce pauvre homme chercher désespérément une échappatoire quelconque. A la place, elle afficha un grand sourire innocent:

"Oh! Vous travaillez de nuit! Mais vous devez être éreinté! Et moi qui parle, qui parle... Mais que faites vous donc encore la? Allez vite récupérer de cette dure nuit de travail!"


Oui nan mais parce que bon... Les plaisanteries les plus courtes sont les moins longues. Renée s'était bien amusée à embêter l'aviateur, mais elle ne voyait pas non plus d'inconvénients à se retrouver seule, histoire d'aller doucement réveiller Sagitter, tout ca tout ca...
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François Drisslet
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MessageSujet: Re: Embrasement (05/03/1941)   Embrasement (05/03/1941) EmptyJeu 6 Aoû - 2:29

Heureusement que François avait une bonne maîtrise de soi. Ou plutôt, heureusement que François était sous les ordres du Capitaine Wilson qui ne cessait de le faire tourner en bourrique, ce qui lui avit appris à garder le contrôle de soi. En effet, si ça n’avait pas été le cas, et malgré toutes ses résolutions de se tenir à carreau et de rester poli et tout et tout, le jeune aviateur aurait vraiment eu beaucoup de mal à réprimer un soupir de frustration. Allons bon ! Alors qu’il ne répondait que par monosyllabes, elle réussissait tout de même à raconter quelque chose. Quelque chose de sans intérêt en plus, puisqu’il s’agissait encore une fois de la beauté d’un lever de soleil, visible d’un dragon, alors qu’elle venait de dire qu’à dos de dragon, on avait autre chose à faire que de regarder les levers de soleil. Autrement dit, ils venaient de perdre deux minutes à tourner en rond.

« Oui, peut-être », répondit-il tout de même.

Même s’il s’était efforcé de conserver un ton neutre, François fut persuadé que son agacement commençait à transparaître. Il espérait juste que ce ne soit pas assez audible pour que Renée Bairoy le prenne mal… Mais si ça pouvait être suffisant pour qu’elle comprenne enfin les sous-entendus cachés par ses réponses brèves, et si elle pouvait enfin lui donner congé, ce n’était pas forcément une mauvaise idée.

Sauf que, même après qu’il eut joué sa dernière carte – à savoir déclarer de but en blanc qu’il rentrait de patrouille –, ça ne semblait pas encore assez clair. Lorsqu’il vit le grand sourire innocent qui étira les lèvres de son interlocutrice, un soupir résigné gonfla la poitrine de François, et ce ne fut que par un très, très gros effort – encore plus gros que le précédent – qu’il réussit à le réprimer à nouveau. Juste avant de soupirer franchement de soulagement en entendant les paroles suivantes de la capitaine. Enfin, elle avait compris ! Alleluia !

« Oui, je vais y aller de ce pas », acquiesça le jeune homme, sans se faire prier cette fois.

Il se redressa, le temps de saluer convenablement sa supérieure. Ce n’était pas parce qu’elle était aussi insupportable que son propre capitaine qu’il devait en oublier les règles élémentaires.

« Bonne journée, Capitaine. »

Et il ne tarda pas à s’éloigner, des fois qu’il lui prenne l’envie de le rappeler. La seule chose quil avait l’intention de faire, là, maintenant, tout de suite, c’était de terminer son tour des remparts et de retrouver son lit.
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