Die Adler
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Engel Valareï

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Engel Valareï
Allemand
Engel Valareï

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Âge du personnage : 35 ans

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MessageSujet: Engel Valareï   Engel Valareï EmptyVen 18 Sep - 0:17

Fiche de personnage






Nom : Valareï

Prénom : Engel

Âge : 35 ans

Nationalité : Allemande

Métier : Flieger ; Hauptmann au sein du Staffel 3

Description physique :

Il mesure 1m90 pour 82 kilos. C'est une véritable armoire à glace campée par de solides épaules et un torse imposant, des bras solides et des mains pareilles aux pattes d'un ours. Ces atouts font de lui un homme endurant, non qu'il soit doué d'une vitesse particulière et d'une certaine agilité, mais son instinct de survie ainsi que ses dispositions le rendent plus résistant que les autres. Beaucoup pour se moquer de lui l'appellent "le viking" et prétendent que s'il n'était pas rasé, il ressemblait à s'y méprendre à ces brutes de l'ère passée... Certes, Engel peut passer pour quelqu'un d'assez bourru et maladroit au premier abord mais il n'en reste pas moins efficace et sagace. Il a certains réflexes, développés par la suite à l'école autant qu'au combat, qui font de lui un pilote aussi bien qu'un traqueur exceptionnel. Et gagez bien qu'avec toute cette masse de muscle qui fait son corps, certaines balles ne viennent pas si facilement se loger dans ses entrailles, contrairement à d'autres...

Valareï est aussi redouté par certaines de ses attributions et dont il vient d'être honoré il n'y a pas si longtemps par certaines conventions mises en place par le gouvernement Nazi et ses idéologies. Il est blond aux yeux bleus, le teint pâle et correspond donc au type de l'Aryen parfait. Durant son enfance et adolescence, certains événements feront qu'il ne sera jamais porté en exemple...
Son visage est carré bien que long sur un frond fuyant. Ses traits sont fins et délicats, bien que rigides et droits. Il a la mâchoire d'un fauve, le regard puissant d'une bête qui traque... son nez est droit et bien dessiné sur des lèvres fines et aristocratiques, légèrement ourlées. Ses expressions aussi bien que son allure et son maintien sont étudiés et recherchés, empruntés à la bourgeoisie des grandes villes et à son ancien statut de favori de l'armée. Son éducation et son école faisant, il n'est personne plus stricte que lui même sur sa mise ou ses habits. Tout est en ordre, soigneusement rigoureux, rien n'est laissé au hasard...

Le plus impressionnant chez lui restant encore ses mains, ses yeux et surtout sa voix. Celle-ci est basse, fuyante, glaciale comme une brise d'hiver. Il n'hausse que très rarement le ton : généralement c'est pour se faire mieux entendre des troupes. Il sait pertinamment qu'il n'a pas a élevé la voix pour se faire respecter...
Ses mains reste chez lui l'aspect le plus brutal. On le plaisante en disant qu'il pourrait écraser la tête d'un homme rien qu'en pressant et il arrive à être vexé qu'on lui fasse cette remarque. Aussi les camouffle-t-il avec des gants, ce qu'il n'a jamais trop de mal à faire, puisqu'il doit les protéger lorsqu'il monte un dragon.
Ses yeux sont pénétrants et d'un bleu froid. Pas forcément synonyme de son tempérament d'ailleurs... ils sont au contraire terriblement expressifs ; pétillant lorsqu'il sourit, terriblement sombres et orageux lorsqu'il s'énerve. Il sont comme on dit si souvent : le miroir de son âme. Même si l'éthique militaire l'exige, Engel a du mal à cacher ainsi ce qu'il peut ressentir.

Description mentale :

Droiture, honneur, fidelité et loyauté sans faille. Des qualités qui déterminent déjà le personnage a qui l'on a à faire, celui qui a tant plu à l'armée lors de ses premières manoeuvres. C'est un homme plein d'assurance, qui n'hésite pas à les communiquer à ses troupes. Quelqu'un de valeureux, prêt à tout pour encourager leur moral, prendre sur lui quand les choses vont mal et les secouer lorsqu'il n'y a plus que cela à faire -inutile de dire qu'avec Engel les missions ne deviennent pas une partie de rigolade. Quelqu'un qui a le sens des responsabilités, qui ne se cachera jamais de rien, honnête et serviable mais surtout très franc. Peut-être trop franc...

Il est d'une certaine exigence avec ses hommes, peut-être même trop exigeant et demeure très strict en général. Il veut des résultats et ne tolère en aucune façon qu'il y ait le moindre relâchement. Nul doute qu'il tende à la perfection puisqu'il considère le vol comme un art... De beaucoup sont d'accord là-dessus : voler pour Valareï c'est agir en artiste, en stratège opiniâtre, en combattant acharné. Engel n'est pas seulement un pilote, c'est avant tout un homme sur le terrain... avec tout ce que cela sous-entend de bons comme de mauvais côtés.

Ne comptez pas sur lui pour laisser quiconque derrière. Sa devise est même : ne laissez jamais personne derrière vous. C'est ce qu'il enseigne dès le départ aux apprentis qui le suivront. Contrairement à d'autres qui méprisent les équipes au sol, Valareï vient toujours se renseigner pour savoir s'ils ne manquent ou n'ont besoin de rien. On lui connaît le respect sans pour autant qu'il soit généreux de sa personne. Il n'est pas un homme de coeur mais un homme de principe. Aussi ne parviendrez-vous jamais à lui arracher un compliment quelconque.
Il agit et, à cela, entend bien à ce que ses décisions ne soient jamais discutées. Lorsqu'il en prend une, il y tient, et devient même un tantinet têtu.
Son éducation et son parcours personnel ont fait de lui un homme de morale, une personne patriotique au possible, dévoué corps et âme à son pays peu importe ce que cela lui coûte. Il considère avant toute chose être l'enfant de l'Allemagne et n'avoir à servir qu'elle et ses dirigeants.

Il prône l'idéologie Nazie mais trie ce qu'il considère de bon comme de mauvais dans les "propositions" du Reich. Il n'est pas convaincu appartenir à une race qui doit être privilégiée parmi tant d'autres, mais il a la rancune tenace envers ceux qui sont la cause de la défaite de l'Allemagne et de sa défaillance. Il n'a pas une sainte horreur du peuple juif, bien qu'il sache que, comme tout être humain, ils ont autant de bons que de mauvais côtés... oui, il en faut beaucoup à Valareï pour lui faire admettre l'idée d'un camp de concentration. Il soutient cependant ce qui, selon lui, fait l'unité du Parti National Socialiste : son amour de l'Allemagne, sa passion lorsqu'il s'agit d'en défendre les privilèges de ses réels habitants (les Allemands), ses efforts pour avoir redressé le pays et faire en sorte qu'ils retrouvent tous leur dignité d'antan. Une part de lui-même est cependant convaincue que l'Allemagne doit s'imposer à la face du Monde et qu'ils n'ont été pas suffisamment craints par les autres pays.

D'un naturel calme et maîtrisé, Engel n'en reste pas moins en proie à des violences intérieures très puissantes qui le font souvent éclater dans des colères sombres et impressionnantes, celles qui font généralement plus de mal que les autres... Il sait où et comment blesser pour atteindre sa cîble et ne regrettera jamais ses actions -bien que certains emportements le fasse tellement changer qu'il en ressente sur le coup une certaine honte.
Il est aussi explosif qu'il est énergique. Tout peut se trouver bouleversé dans cet homme à la seconde où ses nerfs le lâchent. C'est un ouragan qui se déclenche en lui, le faisant rentrer dans une rage telle qu'il est difficile de l'arrêter vraiment... Il sait aussi très bien se mettre en rogne tout seul, comme si l'on appuyait sur un bouton de détonnateur. Ces réactions sont les témoins de souffrances réelles et encore bien présentes. De beaucoup le prétendent froid et sans émotion mais ce n'est là que l'image d'un soldat droit qu'il veut montrer. Lorsqu'il s'abandonne à lui-même, il lui arrive parfois de pleurer. Peut-être est-ce ce qui le rend plus humain et accessible que d'autres ?...

Le regret ne fait pas partie de son quotidien, il n'est pas fait pour ça. L'armée et sa formation ne lui auront pas laissé le choix. Lorsqu'il cède à la colère, c'est comme s'il jouait une toute autre facette de sa personnalité : facile, expéditive, peu réfléchie, abattardisant bien trop souvent les pensées intelligentes et mûres qu'on lui connait d'habitude. Sa haine trop longtemps enfouie, trop souvent cachée, s'en trouve ainsi libérée par cette force extraordinaire et se déchaine contre les ennemis de l'Allemagne (ça personne ne lui repproche), contre les hommes et même les femmes insouciants et presque dédaigneux de l'avenir du pays (oui bon... soit), contre ses subordés (ahem... passe encore pour certains), contre ceux qui ne sont pas de la même condition que lui (...) et bien d'autres choses encore. C'est un tyran à sa manière...
Prenons les femmes, par exemple ! Engel ne supporte pas qu'elles soient modernes et aient les mêmes prétentions que les hommes... il répugne à savoir qu'elles peuvent exercer les mêmes conditions de pilote que lui et n'a jamais été tendre avec l'une d'entre elles lorsqu'il les croisait au sein de son métier. Autant que faire ce peut, on écartait Valareï de tout commandement de femmes.

Il sait aussi qu'il se doit de faire des sacrifices. Sa deuxième devise est : que votre main ne tremble jamais. Signifiant par là qu'il ne doit jamais y avoir aucune hésitation à exécuter le moindre acte, surtout si cela concerne la survie et le bien-être du pays. Ne croyez donc pas l'apitoyer. Il lui est arrivé de renvoyer bon nombre d'apprentis qui ne "tenaient pas la route", et ce simplement sur leurs croyances envers l'Allemagne. Il ne demande pas des fanatiques mais des personnes prêtes à laisser tout ce qu'elles ont derrière elle, à se sacrifier pour obtenir gain de cause. C'est aussi pour cette raison qu'il estime que les femmes n'ont rien à faire sur les sentiers de la guerre : elles sont faites pour promulguer la race puisqu'un pays sans elles est un pays exsangue. Il est ainsi coordonné pour ne ressentir aucune pitié et effectivement jamais il ne tremble lorsqu'il s'agit d'agir.


Dernière édition par Engel Valareï le Dim 18 Oct - 12:56, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Engel Valareï   Engel Valareï EmptyVen 18 Sep - 11:33

Histoire :

Engel Valareï est le fils de Peter Valareï et de Katrina von Hoschtel. Son grand-père maternel, Leo von Hoschtel, était un proche de Bismarck, et un général engagé, décoré pour sa participation active à la guerre franco-prussienne, notamment lors de l'annexation d'Hannovre. Il ne choisit pas pour autant la voie politique, et préféra se retirer tranquillement, finissant ses jours au domaine familial à Eichstätt. Engel est donc d'origine bavaroise... il roule ses "r".

En 1903, sa mère rencontre un jeune officier, un homme prometteur, passionné d'aviation et désirant entrer à la Luftwaffe comme pilote de dragon. Ce jeune homme de vingt ans est le fils d'un ami intime de son père. Bien que d'origine modeste, il épouse Katrina en Novembre 1904. Deux ans plus tard naît leur premier garçon : Engel.
Peter s'en va en guerre dès 1914. A cette époque l'on n'est ni sûr d'avoir peur ni même de ne pas avoir envie... on se dit simplement que cela ne durera pas bien longtemps. Puis son père a fait ses classes. Malgré son désir de piloter des dragons, il ne le réalisera jamais. Sans trop savoir pourquoi il ne parviendra pas à se faire respecter d'eux. Ses instructeurs associent rapidement cela à un manque de confiance en soi. Peter se verra donc relégué à l'Armée de Terre, soutenu par son beau-frère et par les relations de ce dernier.

Le devenir des Valareï/von Hoschtel devient alors moins glorieux... En 1917, alors que le guerre s'éternise, que Peter n'a pas revu ni sa femme ni son fils depuis son affectation, il commet un coup d'éclat irréparable qui lui vaudra de passer en Conseil de Guerre pour être fusillé en Octobre 1917. C'est en cherchant à porter secours à un soldat Français blessé que Peter se fera repérer par quelques de ses compagnons d'armes qui le remettront aux autorités supérieures afin qu'il soit jugé pour cet acte de trahison. Leo von Hoschtel voit cette action comme un poignard en plein coeur. Durant toute l'enfance de d'Engel et de ses frères il ne cessera de rabaisser Peter.

Klaus Valareï naît deux ans après Engel, en 1908. Viennent ensuite Leonid (1910) et Bastian (1911). Katrina est la mère d'une famille comblée. Elle est très proche de ses enfants et leur accorde ainsi toute son attention sans en privilégier aucun. A la mort de son mari elle n'en est pas moins valeureuse, tâchant de se montrer digne face à l'affront porté. C'est son propre père qui se chargera de l'éducation masculine des garçons. L'attache est ainsi rompue avec la belle-famille tandis qu'au sein de l'armée le crime commis par Peter Valareï nourrit encore bien des conversations...

La guerre se termine, l'Allemagne est vaincue, le Diktat imposé. Sans qu'on l'y force, qu'on l'y entraine, Engel vivra très mal cette situation. Tout d'abord, il verra en son père comme la figure emblématique d'un élément ayant courcircuité la victoire de son pays, puis considérera ce nouvel établissement de la République de Weimar et des fameux "quatorze points" comme une véritable injure. Tout comme bon nombre d'Allemands il porte sa croix, et elle est d'autant plus grande qu'il se sent personnellement responsable.

Engel est un frère exemplaire. Il adore Klaus, Leonid et Bastian, bien qu'il considère que celui-ci ne fasse que pleurnicher. Dans la magnifique demeure de von Hoschtel résonnent encore plus fort à présent la gloire passée du grand-père... Engel s'invente des surnoms guerriers, des faits-d'armes fantastiques, des batailles remportées. Il est le nouvel espoir d'un pays en déroute, souffrant d'un gouvernement perpétuellement vacant. Klaus et les autres sont galvanisés par son entrain. Il a 14 ans lorsque son grand-père décède d'une pneumonie.

Ses idéaux, sa force de caractère, son sens des responsabilités l'imposeront directement comme le nouveau chef de la maison -après Adrian von Hoshtel, frère ainé de Katrina. Il n'exclura pas l'enfant pour autant, bien au contraire, et lui demandera son soutien afin de diriger la famille -surtout en son absence. Adrian, en tant qu'ainé, a suivi la voie militaire et est affecté à la garnison de Munich en tant que capitaine. Beaucoup de choses pèsent alors sur les épaules d'Engel et en tant qu'ainé de la famille il lui faudra faire face. Ce statut l'oblige aussi à entrer dans les armes alors qu'on prépare Klaus pour son entrée dans les ordres. Il sait depuis longtemps ce qu'il désire faire : réaliser le rêve de son père et chevaucher un dragon.

On est un peu réticent au sein de la famille. Tout d'abord car le souvenir de Peter Valareï revient automatiquement en mémoire ainsi que son destin tragique et honteux, mais surtout qu'Adrian fonde de grands espoirs sur son neveu pour prendre sa relève au sein de la Heer. Mais Engel, l'ange, a hérité du caractère de son père : il ne sait pas rester en place une minute, surtout rester les pieds sur Terre. Le lycée où il a été envoyé inquiète aussi sa famille puisqu'ils le considèrent comme "trop moderne" et ouvert sur le monde. Or le jeune homme refuse d'en partir du fait des amis qu'il s'y est fait... notamment et bien malgré lui un jeune Alsacien du nom de Karl Hott. C'est ici qu'il y apprendra l'humilité ainsi que la compréhension... qualités que son père avait lui aussi appris durant la Grande Guerre.

L'obtention de son bac ainsi que son entrée à l'école militaire de Stuttgart lui font brutalement changer de convictions. La moindre entité contraire à l'Allemagne est un grain de sable à retirer de l'engrenage. Il en est toujours autant convaincu...
Engel dessine sans même le vouloir les premiers traits de l'Aryen tant convoité. Il fait ainsi sensation à Stuttgart, surtout auprès de ses camarades pour qui il incarne une réelle envie de s'impliquer dans le fonctionnement du Reich et de se démarquer scrupuleusement de la réputation-boulet de son père. Ses supérieurs et instructeurs le voit d'un oeil mauvais cependant... Il ne fait pas bon porter le même nom qu'un fusillé. Adrian tentera de le convaincre de changer de nom et de prendre celui de la famille. Il conservera celui de Valareï par décence mais aussi car il compte bien en redorer le blason.

Il essuiera de cuisants échecs et de dures moqueries. On le surnomme Viking au début tant il est maladroit et pataud. Ses professeurs le traitent souvent avec mépris et profitent bien du fait qu'il cherche à s'émanciper de l'autorité familiale pour faire pression sur lui... par bien des aspects, il n'est pas plus considéré que certains appelés. Il lui faudra faire la rencontre de Dietrich Macht (un ancien Courrier devenu Leutnant et faisant office d'instructeur lors de stages en haut vol) pour bénéficier enfin d'un peu de reconnaissance et d'attention. Dietrich le prend sous son aile et devient son mentor. Lors de sa première année de service, c'est chez lui qu'il fait ses classes et se spécialise ainsi en reconnaissance. Il embarque sur le Mauerfuchs de Macht appelé Magna et effectue ainsi des missions de reconnaissance en sa compagnie. Il apprend aussi bien à se faire respecter qu'à encaisser les coups durs.
Un jour, l'homme lui fait une déclaration saisissante.

Tandis qu'en 1916 son Courrier et lui servaient sur le front, ils firent la connaissance d'un aviateur du nom de Peter Valareï. Les deux hommes se lièrent vite d'amitié, Peter ayant toujours conservé une admiration sans faille pour les dragons et leurs pilotes. Et Macht était l'un des seuls à le laisser approcher de sa bête. Il décrit Peter comme un homme effacé, trop craintif mais ayant un sens aigu des valeur et des responsabilités. Ainsi le fait qu'il ait sauvé ce Français pour lui permettre de s'éteindre chez lui ne le surprend même pas, et c'est peut-être le seul véritable acte de courage dont il fut capable.

Engel est rassuré mais, dans un sens, n'arrive pas à saisir ce qui rend Dietrich si admiratif de l'action de son père. Pour lui il a sauvé un inconnu et de plus un étranger au détriment de sa famille et de ceux qui l'aimaient. Pour Engel encore, son comportement est inexplicable.
Il passe ses deux premières années avec fruit. Les deux dernières seront aussi un succès, aussi bien sur le plan instructif que sur le plan personnel. Engel s'impose malgré les railleries. Il est doué, courageux, rigoureux, opiniâtre et ne laisse rien passer. Son extrême exigeance envers lui-même lui vaut l'attirance du Troisième Reich et la convoitise de ses pairs. Ce sont les prémisces de sa réputation mais aussi de tout le battage politique et médiatique qui sera fait sur lui plus tard.

1930, il a 24 ans. Il sort de l'école militaire de Stuttgart et manque de peu d'être major de sa promotion. Certains n'oublient jamais...
Ses dispositions et ses excellentes appréciations (merci Dietrich !) lui valent le droit d'embarquer d'abord sur un Königin en tant que bombardier. L'expérience ne durera pas un an jusqu'à ce qu'il rejoigne un Jagdstaffel avec pour dragons des Waldoheules. Il embarque sur l'un d'entre eux nommé Pandora. Il nouera avec elle une certaine complicité, si bien qu'un jour, suite à un vol de reconnaissance où la dragone aura été blessée, il ira accompagner les équipes au sol pour s'assurer qu'elle va bien. Sa passion pour ces créatures se dessine ainsi très nettement, mais hélas n'attire pas de très bonne considération de la part de ses partenaires de vol et du pilote... Pour eux, Engel n'est encore qu'un élève et n'a pas le droit de "sortir des rangs". Leurs relations après cela ne seront plus aussi cordiales... et Engel plus aussi bien respecté qu'auparavant. Le désintérêt de ses compagnons, le quasi-mépris que lui verse son commandant renforçeront ainsi cet esprit d'abandon du monde des Hommes, dans lequel il n'a jamais bonne réputation -et ce depuis la mort de son père. Il n'en devient que plus aigri, que plus réfractaire à ses semblables et apprend ainsi à demeurer seul et à se forger une carapace.

Il fait sa demande en même temps que ses autres camarades et ce à l'âge de 26 ans. A 27 ans, suite à neuf missions réussies, il obtient le grade d'Oberleutnant. Cette période sera pour lui le début de nombre de succès et il ne connaîtra que très peu de défaites. Certaines blessures en seront l'attestation, mais pas de pertes trop graves lors de ses missions de reconnaissance. A cette même époque, Pandora est déclarée comme étant trop vieille et doit partir à la retraite. Ce revirement soudain de situation prend le jeune officier au dépourvu. Il se refuse à le montrer ou à l'accepter, mais la disparition de son amie le fait beaucoup souffrir... Il sera affecté sur plusieurs dragons différents avant de recevoir le sien à l'âge de 30 ans. Commence ainsi une toute nouvelle période de gloire... aussi bien que de déboires.


Dernière édition par Engel Valareï le Mer 30 Sep - 10:10, édité 3 fois
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Engel Valareï
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MessageSujet: Re: Engel Valareï   Engel Valareï EmptyVen 18 Sep - 11:53

Ce dragon est toujours un Waldoheule. C'est un mâle et le nom a été choisi par un demandeur mystérieux avant même qu'Engel ne puisse faire son choix. Il s'appelle Valerius et il s'agit d'un des fils de Pandora, annexée à une ferme de reproduction depuis son départ de l'armée. Elle est son cadeau après son départ et son encouragement à continuer. Il est inutile de dire que, très tôt, les deux personnages lie une amitié de fer.
Valerius (le pur et simple dérivé du nom de famille d'Engel) est un dragon intelligent, doué d'un sens de l'honneur particulier et d'une vision du monde plutôt... amusante. Il est persuadé que, tout comme les dinosaures, les dragons finiront bien par régner sur la Terre ce qui déclenche de profonds et venimeux débats entre son propriétaire et lui-même, tout ceci animés de fous rires. Ils entretiennent une relation de complicité très spéciale et qui au fils des années deviendra quasi fusionnelle. L'un ne commence pas une phrase que l'autre la fini. L'un n'émet pas une idée que l'autre le comprend immédiatement. L'un n'a même pas besoin de penser que déjà l'autre sait ce qu'il veut. Ils veillent tous deux l'un sur l'autre, s'envoyant de temps en temps des petites piques et plaisantant beaucoup. La notoriété de leur duo mais aussi l'intérêt que la presse et le gouvernement porteront à Valaraï en feront... de gros vantards, presque aussi crétins l'un que l'autre et pas forcément apprécié par leur équipage.

La guerre éclate et chacun est mis à profit. Hitler engage toutes ses troupes dans le conflit et s'intéresse particulièrement aux escadrons de chasse et de reconnaissance pour ses prochaines annexions. Le 1er Septembre l'attaque de la Pologne est annoncée et lancée. Engel et Valerius font partie de ceux ayant été, la veille au soir, en reconnaissance afin de neutraliser toute sentinelle et toute opposition militaire quelle qu'elle soit. La mission est un succès autant chez Valareï que ses compagnons. C'est là ce qui fait sa force. Bien que son comportement un peu hautain et autoritaire exaspère ses compagnons, il n'en est pas moins respecté par son engagement et son efficacité dans les missions de reconnaissances. Jusqu'à présent ils ne seront alors tombés que dans deux embuscades dont l'une leur aura permi de s'en sortir sans trop de dégâts physiques.

En Avril 1940, alors qu'ils sont tous deux en poste en Pologne, ils reçoivent la visite d'Hermann Göring qui leur fait ainsi part de son intérêt pour ses méthodes de travail. Engel lui explique qu'afin de rendre moins craintif son dragon et de le rendre capable d'anticiper les attaques surprises, il le focalise sur sa seule et même voix. Le Waldoheule, isolé, se sent tout de suite plus à son aise et noue ainsi une relation de confiance avec son propriétaire qui devient, pour le coup, un partenaire privilégié. Il est ainsi plus efficace autant en discrétion qu'en combat direct. Göring les quitte, leur laissant le temps de réfléchir à une nouvelle proposition : faire partie d'une opération de reconnaissance en Angleterre nommée Oiseau de Proie.

Cette dernière consiste à survoler la Grande Bretagne et de prendre des clichés des différents postes de protection draconiques des Anglais. On le catapulte alors Major afin qu'il puisse diriger sa section et Engel, trop aveuglé, voit ceci comme une véritable avancée dans sa carrière et un sacré cadeau !
Il accepte, mais non sans en avoir longtemps parlé avec son compagnon. Valerius le sait : aucune décision n'est prise sans son accord. Fin Mai 1940 débute l'opération Oiseau de Proie.

Ce fameux cadeau est plutôt empoisonné. Göring se moque de savoir si Valareï est taillé pour cette mission ou non. Tout ce qui l'importe c'est que cet homme que l'on juge comme compétent, dont les années de service font montre d'un certain engagement et d'une certaine finesse puisse valider cette mission sans encombres ni embuches. Il souhaite le voir à l'oeuvre, le tester, pour voir s'il pourra ensuite lui faire confiance pour ce qui suivra...
Hormis ces missions de reconnaissances, durant lesquelles ils opèrent en solitaires, le problème est que Valareï n'est pas un assez bon meneur ni un assez bon stratège pour diriger un Staffel et rendre possible la réussite d'une telle organisation. De plus, il manque cruellement d'expérience dans ce domaine... Ceci se ressentira dès le début, lorsqu'il sera débordé par le nombre de responsabilités octroyées. Les choses vont alors de mal en pis...

Elle s'achève finalement sans résultats vraiment probants. Valareï se rend compte à quel point la tâche aura été hardue et est frileux quant à renouveler l'expérience. Il suggère à ses supérieurs de reprendre ses opérations de reconnaissance et de traque en solo et de laisser le commandement de son staffel à quelqu'un de plus compétent. Il ressent une peur ainsi qu'une terrible gêne de ne pas y arriver... cependant, on lui fait comprendre qu'ayant accepté ce poste il ne peut décemment plus revenir en arrière. Engel se sent comme piégé, acculé. Il ne peut rien faire... les ordres viennent de trop haut pour une bataille d'Angleterre qui s'annonce déjà baclée.

Fin Juillet 1940, la bataille s'engage. Comme de coutume, Hitler lance le gros de ses troupes dragones dès le début. Elles sont rapidement chargées de foncer dans le tas. L'échos des batailles diurnes se fait souvent entendre et stresse énormément les Waldoheules devant opérer la nuit. Certains ont même crainte de voler de peur de se faire toucher par une balle perdue. La promiscuité de la guerre, les blessés qui rentrent, les morts qu'ont enterre, les récits des soldats ne sont pas pour leur donner du baume au coeur. Engel estime alors que cette entreprise est complètement désorganisée puisque la moitié des Waldoheules sont tétanisés, incapables d'entendre raison. Il en fait part à son supérieur qui promet de transmettre ses inquiétudes. Pas de nouvelles. Au contraire, les combats se multiplient et Engel est de plus en plus débordé. Les unités qu'ils envoient en reconnaissance sont fatigués, nerveuses, peu concentrés et aptes à faire leur office. En quelques semaines, quatre abordages auront lieu. Il s'en sort chaque fois de justesse et subit au début de très lourdes pertes humaines... Sentant comme une épée de Damoclès au-dessus de sa tête, il décide de faire tous ses efforts afin que la prochaine mission se termine avec le moins de casse possible. Il a lui aussi les nerfs vraiment à vif.

Début Septembre 1940. La bataille fait rage au-dessus de Cantorbery. Les Anglais sont avantagés du fait de leur connaissance des lieux mais aussi de leur endurance et de leur rapidité. Les combattants Allemands tentent de percer les lignes comme ils peuvent afin de laisser passer les bombardiers sans que ces derniers n'ait à souffrir d'aucune attaque. Pour la première fois Engel jouera de chance et réussira à briser les lignes ennemies grâce au soutien des Schwarmützels combattifs et agressifs qu'il postera afin de protéger les bombardiers. De son côté, il joue sur la carte discrétion et embuscade des Waldoheule, sa manière de procéder. Ils n'attaquent plus en groupe mais séparément, se cachent, tendent des pièges... Sa technique de combat a fonctionné comme göring le souhaitait.

De là commence sa notoriété. On parle d'abord de lui dans le journal tenu par la Luftwaffe, notamment de cette technique de chasse et de neutralisation qu'il aura développée. Il s'efforce ainsi de l'apprendre à ses hommes afin qu'ils puissent tous en bénéficier et l'utiliser à la perfection. Il fallait compter hélas sur le laxisme d'une telle méthode et sur un Göring peu regardant de son efficacité... à long terme. Engel apprécie cependant ce statut de célébrité et se laisse interviewer sans hésitation. Cette petite gloire encore toute naissante le fait brûler d'excitation, si bien qu'il n'est que plus confiant en lui... peut-être même trop confiant. Du fait de n'être pas contesté et puisque sa technique est en plein essor, les hommes sous son commandement l'apprenne sans vraiment s'en méfier... On l'apprécie, on s'intéresse, on lui demande des conseils, on tâche de les mettre en pratique. Mais sa stratégie, même si elle est très bonne pour quelqu'un qui cherche à traquer, ne s'applique pas dans ce genre de manoeuvres à si grandes envergures.

Le début du mois d'Octobre 1940 voit naître les faiblesses de l'Allemagne aussi bien que celles d'Engel. Il a sans doute permis que certaines missions se terminent avec succès, permettant ainsi à l'Armée Allemande de progresser sur le territoire Britannique, il n'en reste pas moins sans faille... et pour cause ! Par sa notoriété chaque jour un peu plus grandissante, il se repose sur ses lauriers... C'est un soir en début de ce mois que le rêve va littéralement basculer.

En prévision d'une nouvelle attaque, la garnison se fournit en armes ainsi qu'en bombes. L'attaque est prévue dans trois jours et chaque soldat est sur le pied de guerre. Cependant, les renseignements Britanniques ont eu vent de l'affaire et se dépêchent de lancer sur eux des bombardiers Anglais afin de détruire leurs munitions. C'est ce qui se produit et tandis que tout part en fumée, Engel, ivre de colère, se lance à la poursuite des saboteurs aidé par ses quelques hommes. Il laisse en garnison les équipes au sol et deux dragons en renfort au cas où... La traque durera des heures. Heures durant lesquelles le Major Valareï désarçonné ne saura plus que faire. Son but est de retrouver ceux qui ont mis à mal sa mission et de les faire payer, il n'y a plus aucune alternative vu qu'il y va de son honneur et de sa réputation ! Ses hommes refusent de le suivre, tâchant de le raisonner car les bêtes sont fatiguées et qu'il ne faut pas les épuiser davantage avant l'attaque. Il conçoit à laisser ses hommes regagner la garnison pour prêter main forte au secours tandis qu'il part à la poursuite des terroristes...

Il ne reviendra que le lendemain sur un brancard, un bras et trois côtes cassés ainsi que quelques blessures et échymoses superficielles. Il ne se souvient que de peu de choses, hormis de la bataille qu'il a livré. Il est tombé dans une embuscade tendue par des chasseurs Anglais, dont l'un d'eux menait un Honneur d'Or. Il se souvient ensuite être tombé de son dragon, que les branches des arbres ont amorti sa chute juste avant qu'il ne perde connaissance. Il ne saura jamais ce qui s'est vraiment passé par la suite.

Le réveil est douloureux et n'en devient que plus amer lorsque le Major découvre qu'en plus de la perte de ses hommes et de ses quelques blessures il a perdu son plus fidèle ami. Valerius sera retrouvé plus tard, à quelques kilomètres de l'endroit où il a été lui-même trouvé par une patrouille Allemande. Pour la première fois de sa vie il éclate en sanglots en public et se mure dans un silence et un isolement... dont il ne sortira que pour se faire dégrader.
L'attaque par surprise, sa non-gestion, la perte d'effectif, sa fuite et celle de son dragon ont fait boule de neige et amoindri l'escadron prêt à s'envoler pour la prochaine opération. C'est trop, beaucoup trop...

Le Major Valareï redevient l'Hauptmann Valareï sous ordre de Göring lui-même, terrassant ainsi sa réputation pour ne laisser qu'un type connu pour sa froideur, son stoïcisme, son acharnement au combat... et ses bien piètres résultats. Sur son lit de chevet, à l'hôpital, il apprend qu'il est affecté au régiment de Sarnand, S3 G4. Elle est vu comme une punition sévère et salée, un exemple des plus terribles et cinglants. S'ajoute, à la tristesse d'avoir perdu son compagnon, la honte de s'être ainsi laissé dépasser, celle de finir dans ce trou à rats.
Le Major qui le dirige est une vieille connaissance, un homme avec lequel il aura fait quelques unes de ses années de service... Il s'agit d'Horst Klegerman, autrement dit le pire des extrémistes qui puisse exister... après Goebbels. Une progagande à lui tout seul et un arriviste de la pire espèce qui n'aura eu son dragon que sur présentation de sa bonne bouille. Dès le départ, ils se détestent. Quelle joie lorsque l'autre va apprendre qu'il est à son service...

Comme la plupart des vétérans de la Bataille d'Angleterre et afin d'assurer le maintien des Forces Allemandes en territoire occupé, il est envoyé à Sarnand au début Avril 1940, et ce parce qu'il doit absolument se trouver un autre dragon. Engel n'en a pas envie. De toute manière, il répugne à reprendre le travail vu tout ce qui lui est arrivé dernièrement... Il n'est pas tout à fait remis de la mort de Valerius mais, qu'à cela ne tienne voyons, l'armée s'en fiche pas mal !
On lui présente ainsi dès son arrivée différentes bêtes intéressantes dont la plupart ont été délaissées par manque de soin et d'attention ou tout simplement parce que ce sont de vieux clous... Engel a la sensation qu'on lui fait payer très cher sa notoriété et sa chute. Il s'attarde sur un petit Scharmützel agressif et combattif qui lui plait assez bien du nom de Loki. Petite teigne par excellence !

Cependant, ce ne sera pas Valareï qui choisira le dragon... mais le dragon qui choisira Valareï.
A peine sorti avec les dispositions prises -on peut gager que deux grands crétins agressifs et belliqueux risquent fort de s'entendre...- qu'Engel tombe nez-à-nez avec une espèce de semi-dragon semi-chien. Un animal d'une bêtise sans pareille et qui n'arrête pas de faire des facéties aux hommes qui tentent de le calmer. C'est un Schwalbe... l'animal dont on ne peut rien tirer ! Et la preuve est bien là puisqu'il cherche à jouer au lieu de rentrer à son hangard. Engel n'a malheureusement pas le temps de faire un pas que le dragon le colle dans son colimateur et prend ainsi la décision de venir l'embêter à son tour, toute pleine de joie et d'euphorie, terriblement enthousiaste d'avoir trouvé un compagnon de jeu qui, à sa mine, oui, oui, ça se voit tout de suite, est bien plus drôle et gai que le reste de ces soldats ! Imaginez le poisson Dory dans Nemo... eh bien, la même chose !

Valareï, malgré ses diverses tentatives pour essayer de la calmer (c'est que 11 mètres qui s'agitent et papillonnent ça fait du bruit), n'y parvient décidément pas. On essaye de la séparer de lui mais la Schwalbe refuse et c'est pire encore. La dragone lui est finlament cédée et remise par Horst lui-même... certainement pour s'en débarrasser le plus vite possible et surtout, oui, surtout pour lui faire les pieds ! Prétexte à cette décision irréfutable : "elle est la gaieté même et vous redonnera bien vite le sourire, croyez-moi !". Gna, gna, gna...

Elle se prénomme Nimue, autre nom donné à la fée Viviane, soit la Dame du Lac. Forcé de l'accepter, Engel n'est pas encore disposé à la traiter avec toute l'affection et le respect qu'elle mérite. Il ne lui parle que très peu ce qui change par rapport à elle qui lui parle tout le temps. Elle est littéralement sous le charme de cet homme.
Aujourd'hui le Capitaine n'attend plus grand chose de la vie... chaque jour il rumine ce qui lui est arrivé. Son immobilisation n'arrange rien à l'affaire puisqu'il est privé de totue liberté de mouvement.

Il peut marcher, certes, mais sur de courtes distances et ne pourra pas voler avant un certain laps de temps. Ordre du médecin. Il a chaque mardi un entretien en présence d'un psychiatre ainsi que quelques séances de rééducation. Il est cependant rare qu'il se présente à l'un comme à l'autre...
Nimue, quant à elle, s'efforce d'entamer la conversation avec lui et de lui remonter le moral. Son but est le suivant : qu'il retrouve un entrain tel qu'il sera bientôt fin prêt pour repartir en mission. Pour le moment, il faut apprendre à tourner la page... pour l'un comme pour l'autre.
En effet Nimue autant qu'Engel traine une blessure intérieure qui ne disparaîtra sans doute jamais et avec laquelle ils devront apprendre à vivre. L'un comme l'autre ont souffert de la perte d'un être cher. Et l'un comme l'autre s'en sent coupable...


Relations :


    - Adrian von Hoschtel : Capitaine à la Heer et affecté à Munich. Il est son oncle.

    - Katrina von Hoschtel : baronne dont le souci ces derniers temps n'aura été que de préserver sa fortune personnelle. Elle a fait en sorte d'ouvrir un foyer pour enfants dont les parents ont disparus des suite de la guerre et de la crise en Allemagne.

    - Klaus Valareï : évêque à la cathédrale de Freising. C'est un homme très discret sur ses opinions politiques, aimables et proches de ses fidèles. Il écrit très souvent às es frères enrolés dans l'armée...

    - Leonid Valareï : rejoint son oncle dès la fin de ses années à l'école de Stuttgart. Leutnant à la Heer. Il est admiratif et cherche à être proche de son frère Engel autant que possible.

    - Bastian Valareï : entré dans la SS par force de conviction... et notamment pour dire "m*rde" à sa mère et son esprit conservateur ainsi qu'à son ainé Klaus. Il n'est pour l'instant pas encore assez "avancé" en grade comme en relations pour être d'une quelconque importance, mais on le juge prometteur.

    - Dietrich Macht : son ancien mentor, Flieger d'un Mauerfuchs. Ils n'ont plus de contacts depuis bien longtemps hélas...



Dragon :

Race : Schwalbe.

Nom : Nimue.

Age : 2 ans (11 Novembre 1939).

Apparence : Entièrement noire mise à part des bandes rouges sur quasiment toute la largeur des ailes ainsi que des points blancs à leurs extrémités. Elle est d'une taille correcte pour un Schwalbe et ne se démarque pas singulièrement des autres de sa race sauf de par ses yeux dont les pupilles sont fendues. Son éventeuil à la queue est piqueté de rouge comme de blanc tout comme la crète qui entoure sa tête. En général, elle a plutôt une attitude dynamique, presque enjouée.

Caractère : Pour Engel Nimue est vraiment stupide. Si bien qu'il la surnommera "Dummkopf". La vérité est qu'elle est effectivement un peu naïve mais surtout terriblement jeune, pleine de vie et d'énergie. Elle est babillante et parle sans arrêt. Le mauvais caractère de son maître n'est même pas en mesure d'arrêter son flot de paroles, même si c'est pour ne rien dire... Elle est toujours curieuse de tout (voire trop curieuse), assez étourdie et plutôt innocente. De ce que l'on sait, elle est facile à vivre et recherche à tout prix de l'affection. C'est, en retour, une créature qui ne demande qu'à en donner et surtout suffisamment sensible pour se préoccuper des besoins et du bonheur de son propriétaire. Sans le savoir, ils partagent déjà plusieurs choses en commun : ils ont tous les deux subi de graves traumatismes et sont terriblement fidèles.

Histoire :
Spoiler:


Dernière édition par Engel Valareï le Dim 18 Oct - 19:55, édité 1 fois
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Engel Valareï
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Engel Valareï

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Engel Valareï Vide
MessageSujet: Re: Engel Valareï   Engel Valareï EmptyVen 2 Oct - 22:30

Engel se leva de table, rejeta sa serviette après avoir essuyé la commissure de ses lèvres puis repoussa la chaise afin de la remettre à sa place. Il considéra un instant ses camarades officiers et sous-officiers, les salua d'un signe de tête cordial, déclina leur invitation à prendre un dernier verre après le café puis sortit de la salle comme il en avait l'habitude. C'était presque devenu coutumier chez lui, tellement fréquent que certains ne se posaient plus la question de savoir où il allait tandis que d'autres s'en agaçaient... L'Hauptmann Valareï, pour sa part, ne portait que peu d'importance à ce que l'on pouvait dire de lui et préférait mettre son air mausade et peu engageant sur le compte du traumatisme subi et de son bras qui le faisait encore atrocement souffrir.
L'air était frais, quoique chargé de senteurs nocturnes propres au début d'un printemps fleuri. Agréable sensation d'un vent glissant sur sa peau, caressant sa nuque, soulevant ses cheveux comme le souffle... Le souffle de personne d'autre, personne d'autre que le vent. Engel frissonna, rabattit son col de veste en avant puis entama une longue marche dans tout le périmètre de la base -sans plus faire attention aux autres qu'à ses propres pointes de chaussures.

Les chemins tournaient, bifurquaient, l'emmenaient à droite et à gauche. Il percevait des voix étrangères et des mots échangés dans sa langue, des éclats de rires et mêmes des chansons... où était-ce la voix lancinante d'un vieux transitor ronflant ? Le Flieger n'y prit pas garde et se prit seulement à regretter un instant de ne pas savoir parler le Français. Certaines discussions pouvaient être amusantes à écouter et il devait bien avouer être parfois un peu... curieux pour ne pas dire comère. Et même comme il devait être plaisant de pouvoir associer tous ces rires à des paroles...
Engel progressa et arriva jusqu'en limite de la base, non loin des grottes, là où les dragons avaient séjour. Il y attarda son regard d'azur puis baissa rapidement la tête, comme si c'eut été blasphème, injure à sa mémoire. Une pointe d'amertume cloua sa pomme d'adam dans sa gorge et il s'empressa de chasser tout souvenir impromptu qui s'imposait à son esprit...

Il fit encore quelques pas, heureux de pouvoir savourer l'air du soir. Qui sait ? Peut-être que demain il ne serait plus là pour parler de la veille. Ainsi autant profiter de ce que la vie nous offre...

Ce n'était que depuis quelques temps qu'il avait ce genre de pensées, et bien qu'il eut frôlé la mort un certain nombre de fois. Mais dès à présent, jamais elle ne lui avait paru si présente, si réelle dans son quotidien. Parfois, il lui arrivait de s'arrêter dans ses pensées et de considérer qu'en moins d'une seconde il pouvait être rasé de la surface de la Terre, qu'il s'en fallait de bien peu pour que le Destin coupe à jamais ce fil représentant son existence. Qu'en somme, bien que combattant, Flieger averti, il n'en était pas moins un être-vivant -poussière qu'un vent balaye en un rien de temps. Lointaine était la période où l'on faisait ses louanges, où rien ne pouvait l'atteindre puisqu'on ne pouvait pas tuer un héros à sa patrie. Et pourtant les choses allaient si vite, en une fraction de seconde...

Et l'air du soir de s'attarder un peu plus sur sa nuque, de façon trop pesante, trop pressante et trop chaude -comme si quelqu'un l'épiait du regard. Engel fit brusquement volte-face -dans l'idée que peut-être la personne n'ayant pas reconnu son statut et son grade allait se confondre en excuses- et toisa un dragon de plusieurs mètres de haut. La bestiole tourna la tête de côté et émit un renâclement qui pouvait, je dis bien pouvait, s'apparenter à l'idée que l'on se fait d'un rire. Elle prit la parole :

"Je t'ai surpris alors que je suis si grande ! Comment as-tu fait pour ne pas me remarquer ?".

Il n'était pas dans les habitudes de Valareï de se laisser ainsi posséder, surtout par un animal -si majestueux soit-il. Aussi demeura-t-il coit, guindé, extrêmement tendu et méprisant. Ses beaux yeux bleus (qui d'ordinaire devaient être très doux, jugea la dragonne) restèrent froidement braqués sur elle.

"Ohh ne m'en veux pas ! Je ne voulais pas te faire peur et...".

"Je n'ai pas eu peur...".

Et il tourna les talons, s'éloignant peu à peu. La jeune Schwalbe n'attendit pas une seconde avant de l'interpeller en un grand :

"EEEENNGGEEELLLLL !!!!".

Histoire de réveiller toute la base... L'autre se retourna, pour le coup, rouge de rage et un doigt sur la bouche.

"Scccchhhhhhhhh !!!! Vas-tu te taire ?! Bon sang, tu vas... -il observa aux alentours- tu vas faire rameuter tout le monde ! Et en criant mon nom bien sûr !".

"C'était pour que tu viennes...".

Ce papillon ambulant et diablement crispant ne trouva rien de mieux à faire que de baisser la tête. Un instant, l'Hauptmann crut bien qu'elle essayait de digérer sa culpabilité... mais se rendit bien vite compte qu'elle s'efforçait là de ravaler ses sanglots. Une colère sourde commença à s'immiscer en lui. Sourde car, oui, il ne fallait faire venir personne ! Mieux valait se laisser aller pour d'autres occasions... et il y en aurait sûrement ; même plus qu'il ne l'imaginait ! D'un pas prompt, sentant que s'il tardait encore c'était elle qui éclaterait en larmes et en pleurs, il se dirigea vers la dragonne. Arrivé à sa hauteur, il jeta un coup d'oeil à droite à gauche pour être sûr de ne pas avoir été repéré en sa compagnie, puis entama à voix basse :

"Nimue... arrête de pleurer, ça va. -léger regard par-dessus son épaule- Pourquoi tu fais ça franchement ?".

"Pour rien, lança-t-elle regaillardie soudainement, c'était pour te faire réagir !".

Devant les yeux ronds comme des soucoupes de son maître, la petite dragonne prit des airs mutins, déployant tous ses charmes, ingénue au possible. Rien ne pouvait l'atteindre bien sûr étant donné qu'elle demeurait dans son monde, n'agissant que selon ses propres principes.

"Ohh puis ça n'est rien... tu es revenu, on va pouvoir parler !".

Léger rictus de son interlocuteur, histoire de montrer qu'il était encore plus malin que les autres.

"De quoi veux-tu qu'on parle ?...".

"De nous deux. De nos prochaines missions. De... de ce qu'on va faire ensemble".

Elle resta muette un instant, déconfite.

"Tu ne veux rien faire ?...".

Il hocha lentement la tête, mordant sa lèvre inférieure et cherchant dans les étoiles la réponse la plus sentie. Comme il ne la trouvait pas, ce fut à Nimue de répartir :

"Que penses-tu de...".

"Rien. Je ne pense rien, Nimue ! Où te crois-tu donc avec tes prétentions ? Tu es aussi affaiblie et terrassée que moi...".

"Non, ça va. Je tiens la forme !".

Il garda le silence, relevant un sourcil.

"Ah oui ? Vraiment ?".

Finissant sur un ricanement des plus agaçants et provocateurs. La dragonne ne dit mot à son tour. Il lui paraissait que des sentiments contraires se heurtaient à ceux qu'elle essayait de dispenser en cet instant. Peut-être était-ce l'influence de cet homme ? Ah oui ça les garçons, tous les mêmes ! Ils ne sont pas là pour faire dans la dentelle, loin de là ! Et puis c'était quoi ce défaitisme ? Ils étaient un peu amochés, c'était tout...

"Toute façon, c'est que des côtes cassées", murmura-t-elle les yeux au ciel... causant immédiatement la réaction du Capitaine.

"Pardon ? Qu'as-tu dit ?".

Et cet air pincé là... alors qu'elle tentait d'être gentille avec lui depuis des semaines, de lui remonter le moral pour qu'il se sente moins accablé et coupable. Voila qu'il reprenait du poil de la bête ! Et si c'était ça un Engel Valareï rasseréné et confiant, alors elle ne voulait même plus en entendre parler !

"J'ai dit, s'écria-t-elle, que c'était que des côtés cassées et rien d'autre !".

"Des côtes cassées...".

Son sang se figea dans ses veines, le crispant plus encore. Rendu livide, c'est à peine s'il pouvait seulement articuler. Il resta bouche bée un bon moment, de quoi lui laisser largement le temps de répliquer :

"Oui ! De toute façon, depuis le début, y a que ça qui t'intéresse ! Même envers les tiens, tu es pas sympa ! Qu'est-ce qu'il faut faire pour te redonner le sourire, hein ? Tu passes ton temps tout seul, loin des autres, dans l'ombre... tu fais rien d'autre ! Sors un peu, souris ! C'est pas la fin du monde !".

"Pas la fin du monde..., souffla-t-il halluciné, pas la fin du monde...".

"Parfaitement".

"Te... te rends-tu compte, petite Schwalbe, que j'ai cessé d'espérer quoique ce soit depuis le jour où je suis sorti indemne de cette bataille ? Que mes blessures sont autre que physique ? Pour ta gouverne, elles sont aussi et avant tout mentales ! Et, oui je l'avoue, j'ai peine à me remettre de la mort de mon dragon !".

Un silence durant lequel ils se dévisagèrent longuement. Mais cette fois-ci, Nimue ne céderait pas. C'était sa coutume autrefois de s'apitoyer sur lui dès qu'il évoquait son ancien camarade. Mais désormais la donne serait différente...
Elle lui rendit son regard froid, ajoutant sobrement :

"Bien. Tu as perdu un ami, ça je le sais.
Mais n'oublie pas que moi aussi j'ai perdu une amie !".

L'homme ne cacha pas sa stupeur, et la jeune dragonne en fut d'ailleurs très surprise. C'était un peu comme si... comme s'il n'avait jamais été au courant de sa propre histoire. Personne ne lui avait raconté ? Comment cela avait-il été possible ?
A moins que Nimue ne comprenne que trop bien pourquoi...

"Ah. J'ignorais. Ton pilote, je suppose ?".

"Oui".

Il opina du chef.

"Et ?... c'est tout ?".

Et comment pouvait-il rester de marbre ? Comment pouvait-il rester aussi insensible, prenant presque ceci pour une vste rigolade, une farce de plus ?
Elle avait été touchée par la disparition de Valérius, et lui ne sourcillait même pas à ce qu'elle avait subi... Elle baissa les yeux, attristée, meurtrie. Même un instant elle espérait presque qu'il soit mort dans cette fameuse embuscade. Elle ajouta d'une voix sombre :

"Elle s'appelait Gilda. Elle est morte lors de la bataille d'Angleterre. On a été prises par surprise et, vite débordées, on...".

Elle ravala sa salive. Impossible de continuer, la douleur était encore trop présente, le choc trop récent. Et ce vide qu'elle s'évertuait de combler avec Engel et qui demeurait gouffre...
Mais ce type devait savoir, du haut de toute sa vanité, il devait connaître l'histoire ! Lui qui ne s'en était même pas préoccupé ! Au nom de ses Majors qui n'avaient pas cru nécessaire de l'en informer ! Car il était vrai qu'elle était désertrice et qu'ainsi, même devant un fieffé entêté qui avait fait perdre à l'Allemagne un dragon, elle ne faisait pas le poids ! Cependant lui, l'Hauptmann Engel Valareï, ne resterait pas longtemps sans l'ignorer continuellement. Voila de quoi le faire redescendre de ses prétentions :

"Elle est morte, perforée par du plomb. J'ai volé hors de la bataille pour la sauver. Et tout ce que j'emmenais avec moi n'était qu'un cadavre...".

Elle plongea ses yeux de reptiles dans les siens, rencontrant toujours ce même bleu froid. Elle jaugea l'étendu de son expression et comprit avec regret qu'il n'était pas homme à être doux. Peut-être jamais ne saisirait-il sa détresse. Il serait ainsi comme toutes ces personnes la jugeant "inapte" et "incapable" puis lui tournerait les talons pour s'en aller chercher un meilleur destriller. En plus, ce n'était pas réellement un dragon comme elle qu'il cherchait...

"Elle est partie alors que je ne le savais même pas... J'ai voulu qu'elle s'en sorte et on m'a accusé de fuir le combat. Je l'ai fui mais pour elle, pas pour moi...".

Elle secoua doucement la tête et quitta son regard d'oiseau de proie. C'était un poids en moins sur sa conscience et enfin elle avait pu s'imposer et exister à son égard. Même si ce fut bien court et bien inutile.
Dès à présent, il ne lui resterait plus qu'à rejoindre les grottes. Et qui sait ? Peut-être partagerait-elle un compagnon moins grognon à l'avenir ? Un plus jeune, oui ! C'est bien les jeunes...
Elle poussa un profond soupir, s'apprêtant à lui tourner le dos avant que...

"J'ai tué Valérius".

Nimue demeura figée.

"Tu... qu... quoi ?".

Mains dans les poches, il haussa les épaules.

"J'ai tué Valérius".

Mille questions lui traversèrent l'esprit -questions qu'elles s'empressaient de taire, refroidie soudain par cette horrible affirmation. Son geste avait été volontaire ? Elle ravala sa salive, chercha à regarder ailleurs pour n'être confrontée à son regard d'acier... qui sé décomposa bientôt en une figure, une allure qu'elle ne lui connaissait pas.

"Je me suis jeté à la poursuite de terroristes qui venait d'attaquer ma base. J'ai ordonné à mes hommes de rester et suis parti avec Valérius. Je n'avais qu'une idée en tête : les réduire en charpie ! Ils venaient de bousiller l'espoir d'une attaque !
Mon dragon me donnait toujours raison, il n'a pas protesté... Et nous avons été pris par surprise dans une embuscade. Mon équipage est mort, je suis tombé et j'ai perdu connaissance...".

Il se râcla la gorge, tête haute.

"Je n'ai plus revu Valérius depuis ça. Voici pourquoi je me sens coupable de sa mort puisqu'en temps que Major j'étais en position de prendre toutes les décisions. La mienne a été de partir traquer ces saboteurs et d'entrainer la perte d'une partie de mes hommes et celle d'un ami...".

Il soupira, le regard dans le vague.

"J'ai mal choisi, fit-il sur un sourire, le premier que Nimue voyait, et ça s'est senti. C'est pourquoi je suis là aujourd'hui.
Et c'est pourquoi tu es là toi aussi".

"Mais moi j'ai pas choisi, lança-t-elle, on m'a envoyé ici sans rien me dire !".

"Et moi donc. J'ai pas plus eu le choix que toi... En revanche, tu as pris le parti de quitter la bataille. Tout comme j'ai pris celui de me lancer à la poursuite de ces Anglais. Vois le bon côté des choses. Au moins nous ne prendrons plus de décisions massivement importantes...".

Ils restèrent un instant dans le silence. Le sourire qu'il arborait alors s'était transformé en rictus et l'étonnement de Nimue en un mutisme sombre. Aucun d'eux n'avait bougé depuis lors.

"Engel ?".

Il leva son menton pour la laisser poursuivre :

"Je serai jamais Valérius mais... enfin si tu as besoin de quelqu'un...".

"Occupe-toi d'abord de toi-même, Nimue. Je suis un grand garçon, je peux me débrouiller tout seul".

Il lui décocha un dernier clin d'oeil juste avant de se mettre en marche, direction le coeur de la base. Il était temps qu'il prenne du repos. Rester debout un si long moment n'était pas non plus très bon pour...
Mais dans un sens, qui s'en souciait de ces souffrances ? S'il ne voulait pas mourir avant l'âge ne devait-il pas se considérer comme plus vaillant ? N'était-il pas Hauptmann, un Flieger de grand talent ?

Il se rengaillardit, fier de son observation et de ce qu'il avait compris. Heureux d'avoir enfin repris un peu de bravoure et de force. Un petit peu de confiance en soi ne faisait pas de mal, surtout si l'on devait agir en temps de guerre... ce qu'il comptait bien faire : prêter main forte, ne plus se laisser abattre ! Et faire en sorte qu'en réalité Valérius ne soit jamais mort.
Reprenant ainsi le chemin qu'il avait quitté, il ne remarqua pas ce souffle qui vint à nouveau à lui chatouiller le cou. A peine se retourna-t-il qu'une énorme langue lui tapissa la moitié du torse jusqu'au sommet du crâne -le rendant baveux et coulant. Valareï jura à voix basse, considérant sa tenue, puis leva le nez vers Nimue fière d'elle, droite comme un i. Qu'attendait-elle ? Ses félicitations ?
Il grommela quelque chose d'incompréhensible, épousseta sa veste comme il put puis se détourna d'elle sans plus rien ajouter...
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