Die Adler
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François Drisslet - Aviateur affecté à Nobilitas

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François Drisslet
Français
François Drisslet

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François Drisslet - Aviateur affecté à Nobilitas Vide
MessageSujet: François Drisslet - Aviateur affecté à Nobilitas   François Drisslet - Aviateur affecté à Nobilitas EmptyDim 31 Mai - 19:23

Nom : Drisslet.

Prénom : François.

Age : 19 ans (né le 30/05/1922).

Nationalité : Française. Il est né en Alsace, dans une petite ferme, non loin de la frontière allemande.

Métier : Militaire, appartenant à l’Armée de l’Air. Aviateur de seconde classe sur la Fleur-de-Nuit Nobilitas.

Langues connues : Français et patois alsacien. Il comprend l'allemand mais ne le parle pas très bien – et n'en a de toute façon pas envie.


Description physique :

A première vue, François n’a vraiment rien de spécial. Il a une taille tout à fait dans la moyenne, ni trop grand, ni trop petit. De même, il n’est ni gros, ni maigre, et est loin d’avoir la carrure d’une armoire à glace, comme son frère aîné. Les longues heures à travailler à la ferme familiale puis à remplir ses devoirs d’aviateur sur Nobilitas lui ont toutefois donné une musculature largement suffisante, sans être extraordinaire pour autant. En bref, sa silhouette ne lui permet pas de se distinguer particulièrement, mais le rend efficace pour ce qu’il est : un militaire.
Ses cheveux bruns, coupés court, et ses yeux sombres ne contribuent pas non plus à le démarquer des autres, pas plus que les traits de son visage au repos. Il a le nez droit, les lèvres fines, des sourcils assez épais mais bien dessinés.
Néanmoins, ceux-ci sont souvent froncés et le regard qu’ils surplombent est en général droit et direct. En effet, François ne détourne pas facilement les yeux et agit en général comme quelqu’un qui sait ce qu’il veut. Il se tient toujours droit, avance d’un pas décidé, et a tendance à présenter au monde un visage plutôt fermé, qui ne sourit quasiment jamais et qui peut lui donner un air borné.


Description mentale :

François est un paysan. Il est né dans une ferme et y a vécu toute sa vie. Néanmoins, il ne possède pas toutes les caractéristiques que l’on attribue d’ordinaire aux travailleurs de la terre – c’est peut-être pour cela qu’il n’a jamais pensé suivre le même chemin que ses parents.
D’abord, comme on pourrait s’y attendre, il ne possède pas les manières les plus raffinées qui soient – même s’il a été parfaitement bien élevé – et il ne mâche en général pas ses mots, mais il est tout à fait capable de se montrer poli et courtois, tout bien comme il faut, quand il le faut.
Il est également d’un naturel sérieux et appliqué lorsqu’il est intéressé. Il est tout à fait capable de passer des heures à plancher (intellectuellement ou physiquement) sur un sujet qui l’intéresse, mais aura du mal à se concentrer que quelque chose qui ne pique pas son intérêt, surtout s’il a décidé a priori que ça ne l’intéresserait pas. En effet, François est plutôt du genre tenace et déterminé. Quand il a une idée en tête, il est très dur de la lui en faire sortir. C’est autant une qualité – ses camarades savent qu’ils peuvent compter sur lui – et un défaut – il est plus têtu que la pire des mules.

De même, il a des idées bien arrêtées sur pas mal de choses, en particulier les Allemands et le régime de Vichy. Il a grandi dans une famille particulièrement anti-allemande et ne portent pas vraiment les occupants dans son cœur – c’est un bel euphémisme ! Quant au régime de Vichy… Il ne vaut mieux pas lui en parler. Il le supporte plus ou moins bien – plutôt moins que plus, d’ailleurs – et fait de gros efforts contre lui-même pour éviter de dire ce qu’il pense. Ce n’est pas dans sa nature d’être discret et accommodant, mais il fait de son mieux pour se maîtriser, en particulier en tâchant d’imiter la nonchalance de son capitaine – chose qu’il ne reconnaîtra pourtant jamais – sans lui arriver à la cheville. Même s’il est contre le régime en place, il espère bien ne pas se faire trop remarquer afin de rester où il est : c’est, selon lui, la meilleure place pour pouvoir un jour combattre les envahisseurs, même s’il lui coûte d’attendre. Il s’était engagé dans l’Armée de l’Air pour défendre sa patrie – entre autres raisons – et il doit se contenter de prendre son mal en patience… C’est dur, surtout quand on est aussi impatient que lui !

Malgré son impatience, il ne se met pas en colère souvent. Il se fâche, râle, grommelle, mais montre rarement de la fureur. S’il en veut à quelqu’un, il n’est pas du genre à bouillir de colère : son ressentiment jaillit petit à petit. Par contre, s’il se retrouve dans l’incapacité de s’évacuer, la colère noire peut se transformer en rage froide, et celle-ci peut s’accumuler longtemps. Jusqu’au jour où, comme l’étincelle fait exploser la bulle de gaz, elle risque de tout faire sauter.

Tous ces points font que François a peu d’amis proches. Il est peut-être quelqu’un sur qui on peut compter, mais n’est pas très ouvert à la discussion et, lorsque quelque chose l’intéresse, il se montre si impliqué qu’il ne partage en général pas ce qu’il en pense. Il n’est pas du genre à bavarder autour d’une tasse de thé du temps qu’il fait ou des derniers ragots. Ce serait du temps perdu. Pour lui, le monde extérieur se divise en deux groupes : ce qui n’a aucun intérêt, et qui ne mérite donc pas qu’il y perde son temps et sa réflexion, et ce qui est passionnant, qui mérite toute son attention et dont il ne parle quasiment pas.


Histoire :

Chronologie :
1919 : Mariage d’Angela Opernstein et de Maurice Drisslet.
1920 : Naissance de Benjamin Drisslet.
1922 : Naissance de François Drisslet.
1927 : Naissance d’Aimée Drisslet.
1928 : Naissance de Pierre Drisslet.
1936 : François quitte l’école et décide de devenir aviateur.
1940 : François s’engage dans l’Armée de l’Air en mentant sur son âge et devient Aviateur de seconde classe sur Nobilitas.

L’histoire de François commence par celle de ses parents, lorsqu’en 1917 Maurice Drisslet, tout juste âgé de dix-huit ans, quitte sa Normandie natale pour partir au front. Son père, Louis, y était déjà mort en 1915, mais la mobilisation n’est pas toujours laissée au choix des familles. Et puis, il fallait bien reconnaître que Maurice avait tout de même envie d’aller se battre et de pouvoir ainsi venger les pertes que les Allemands avaient infligées aux siens. Dans les tranchées, il rencontra pas mal de nouveaux camarades dont Johann Opernstein, un Alsacien de trois ans son aîné. Les deux hommes se lièrent rapidement d’amitié et commencèrent à parler de ce qui pouvait adoucir un peu les moments  difficiles, à savoir la famille. Le premier frère de Johann s’était fait tuer et le second venait d’être rapatrié à l’arrière pour cause de blessure, mais ce n’était pas de ça dont ils parlaient le plus. Non, ils passaient beaucoup plus de temps à se lire leurs lettres, en particulier celles que Johann recevait de sa petite sœur, Angela. Les échanges étaient devenus fréquents, si bien qu’à la fin de la guerre, en 1918, Maurice avait l’impression de connaître parfaitement la jeune fille, et c’était réciproque. Cette impression se confirma quand les deux jeunes gens se rencontrèrent en chair et en os, et ils ne tergiversèrent pas longtemps. Leur union fut célébrée au printemps 1919 et le jeune couple s’installa en Alsace, dans la ferme familiale d’Angela.

Un an plus tard, un petit garçon vint au monde mais, tout Alsaciens qu’ils fussent, les heureux parents ne purent se résoudre à donner à leur bébé un prénom à consonance allemande. Il fut donc appelé benjamin, un nom bien français, et il en fut de même pour ses frères et sœur. Lorsqu’en 1922 naquit un nouveau garçon, il fut nommé François. Les enfants suivants, qui devaient arriver un peu plus tard, reçurent, eux, les noms d’Aimée et Pierre.

François grandit donc dans une famille alsacienne qui ne portait pas vraiment les Allemands dans son cœur et il développa très vite une haine farouche contre ceux qui vivaient de l’autre côté du Rhin. Il lui suffisait de savoir que son oncle maternel Gustav ou son grand-père paternel – même s’il n’a jamais rencontré la famille de son père – avaient trouvé la mort en se battant contre eux pour aviver cette haine, et si cela n’avait pas été assez fort, il n’aurait eu qu’à croiser le regard de son oncle Ludwig, qui avait eu la moitié du visage détruite et une jambe arrachée en 1917. Or, Ludwig vivait dans la même maison que lui, croiser son regard lui arrivait donc assez souvent.

Lorsqu’il fut en âge d’aller à l’école, il s’y rendit mais ne se montra pas un élève particulièrement brillant. La seule matière qui l’intéressait particulièrement, c’était l’histoire, et en particulier ce qui concernait les guerres. Il savait que ses parents avaient participé à la guerre de 1914, mais tous en tant que fantassins, que simple soldat. Lui, ce qui attirait son attention, c’était l’Armée de l’Air et les dragons. Plus le temps passait et plus François se passionnait pour les histoires des dragons. Il se renseigna sur les différentes races, leurs capacités, etc.…

Quand il quitta l’école, à quatorze ans, sa décision était prise : Benjamin reprendrait sans doute la ferme – il commençait déjà à aider ses parents – mais lui ne serait pas fermier. Il ferait partie de l’Armée de l’air. Il savait, bien sûr, que la probabilité qu’il soit un jour capitaine de son propre dragon était très mince – après tout, il n’avait pas de famille ou d’appui dans l’armée pour le pistonner – mais ce n’était pas grave. Il défendrait sa patrie contre tous les envahisseurs qui pourraient se présenter. L’idée de leur cadet n’enchanta évidemment pas Maurice et Angela et ils décidèrent de faire changer leur fils d’avis, même s’il serait obligé de faire son service militaire. Pendant quatre ans, François vécut donc à la ferme avec sa famille au grand complet. Ses parents et son frère aîné cherchèrent à l’intéresser au travail de la terre puis à d’autres métiers devant son manque d’enthousiasme. Ils le poussèrent à entrer en apprentissage auprès d’artisans du village comme le forgeron, le cordonnier, etc., mais le garçon n’en démordait pas : il serait militaire.

Lorsque la guerre éclata en septembre 1939, la résolution de François ne fit que croître. Malheureusement, Maurice et Angela savaient que, la guerre déclarée, ils ne pouvaient rien faire pour empêcher la mobilisation de leurs enfants. Benjamin fut immédiatement engagé, puisqu’il était en âge d’aller se battre, quant à leur cadet, ça ne tarderait plus. François le savait parfaitement, mais trouvait tout de même qu’attendre jusqu’à ses vingt ans, c’était trop long. Aussi, dès qu’il eut dix-huit ans et en mentant sur son âge, fit-il une demande pour être admis chez les aviateurs, à la base la plus proche de chez lui, à savoir Sarnand. Il y fut accepté, et c’est ainsi qu’en 1940, il embrassa sa grand-mère, sa mère et sa sœur, salua son père, ses frères et son oncle, prit son balluchon et quitta la ferme. Arrivé à Sarnand, il appris qu’il était affecté à la Fleur-de-Nuit Nobilitas. Il fit connaissance avec son capitaine, Stéphane Wilson, et les autres membres d’équipage, mais ne participa à aucun combat.

En effet, peu de temps avant son arrivée, Nobilitas avait été blessée et, avant qu’elle ne puisse reprendre du service, les Allemands avaient envahi le nord de la France et la trêve était déclarée. Le soulagement qu’aurait pu ressentir sa famille au retour de Benjamin et à l’annonce de l’arrêt des combats ne dut pas faire long feu fasse à l’occupation de leur territoire par l’ennemi. En tout cas, les sentiments de François étaient, eux, parfaitement clairs : sa haine des Allemands était encore plus vivace qu’auparavant. Néanmoins, il dut faire en sorte de se maîtriser et de ne pas le montrer s’il ne voulait pas être démobilisé. Or, être démobilisé, cela signifiait perdre toute chance de pouvoir trouver une occasion de bouter les envahisseurs hors de France, et c’était la dernière chose qu’il souhaitait. Il prit donc exemple sur son capitaine – non, non, ce n’était pas dans ses habitudes de faire des choses pareilles, surtout qu’il ne savait pas ce que pensait Stéphane de tous ces événements – et tâcha d’imiter – à un degré beaucoup plus raisonnable – sa nonchalance. Le résultat ne fut pas très concluant, mais suffit pour éviter à François de se faire renvoyer chez lui.

Depuis, François exécute ses tâches d’aviateur avec le sérieux qui le caractérise chaque fois que ce qu’il fait l’intéresse et en tâchant de maîtriser l’agacement qu’il ressent envers son capitaine.. Il s’efforce également de ne pas montrer ce qu’il pense vraiment des habitants de Sarnand et de Montreuil qui ne devraient pas y vivre selon lui, mais espère toujours pouvoir faire un jour quelque chose pour les renvoyer de l’autre côté du Rhin. Et, bien sûr, il espère toujours pouvoir avoir son propre dragon, même s’il sait que, comme pour son premier souhait, ce n’est pas gagné.


Relations :

Famille :
Arbre généalogique:
- Son père : Maurice Drisslet, âgé de 42 ans (né en 1899). Il est fermier dans la ferme familiale de son épouse en Alsace. Il a participé à la guerre de 14-18, mais uniquement à la fin puisqu’il a été mobilisé à 18 ans en 1917. C’est à cette époque, dans son régiment, qu’il a rencontré Johann Opernstein, avant de faire la connaissance de sa sœur Angela. A la fin de la guerre, il l’a épousée.
- Sa mère : Angela Drisslet, âgée de 41 ans (née Opernstein en 1900).
- Ses frères et sœurs : Benjamin (21 ans, né en 1920), Aimée (14 ans, née en 1927) et Pierre (13 ans, né en 1928) Drisslet.
François s’entend bien avec ses parents, ainsi qu’avec Benjamin. Il a un peu plus de mal avec Aimée et Pierre qui sont un peu trop jeune pour qu’ils aient beaucoup d’atomes crochus. Néanmoins, il les aime beaucoup, et se montre un peu protecteur envers eux, voire même envers l’ensemble de sa famille. Pas touche ! A bon entendeur, salut !
- Ses oncles : Ludwig Opernstein (46 ans, né en 1895) qui vit dans la ferme familiale et aide son beau-frère dans la mesure de ses moyens ; il n’a pas de compagne. Johann Opernstein (âgé de 45 ans, né en 1896) qui vit maintenant à Strasbourg où il est marié et père de trois enfants, mais qui rend de temps en temps visite à sa famille.
- Sa grand-mère : Georgia Opernstein, âgée de 71 ans (née Hassel en 1870).

Autres :
- Son capitaine (devenu commandant) : Stéphane Wilson, âgé de 35 ans (né en 1906). François respecte beaucoup son capitaine, mais a beaucoup de mal à le reconnaître. Il faut dire que Stéphane ne correspond pas vraiment à l’idée que son aspirant se fait d’un capitaine de Fleur-de-Nuit. Il est nonchalant, je-m’en-foutiste et ne paraît s’intéresser à rien, ce qui exaspère l’adolescent. Lui brûle de haine envers les occupants et tâche de remplir tous ses devoirs de son mieux, des fois que ça puisse servir, mais Stéphane n’a l’air de se préoccuper de rien. C’est insupportable !
- Les autres aviateurs et membres d’équipage de Nobilitas, dont Yann de Kerendrec.


Dragon : Aucun, malheureusement. C’est pas l’envie qui manque pourtant.


Dernière édition par François Drisslet le Dim 29 Mar - 3:44, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: François Drisslet - Aviateur affecté à Nobilitas   François Drisslet - Aviateur affecté à Nobilitas EmptyDim 31 Mai - 19:24

Texte personnel :

« Entrez ! »

La voix derrière la porte était sèche et désagréable et laissait présager d’un propriétaire de méchante humeur. Pendant une fraction de seconde, François regarda le poing qui avait frappé le bois en se demandant s’il avait tapé trop fort ou trop longtemps, mais il se ressaisit vite. Il carra les épaules et inspira un bon coup avant de chasser toute hésitation et de poser la main sur la poignée. Il l’actionna et poussa la porte avant d’entrer d’un air décidé dans le bureau du commandant de la base.

« Bonjour Monsieur », salua-t-il poliment.

L’homme, assis derrière son bureau, fronça brièvement les sourcils. Apparemment, il ne s’attendait pas à recevoir la visite d’un adolescent de dix-huit ans - et qui se faisait pour un de vingt. Pourtant, François avait prévenu de sa venue et, à son arrivée, il avait rencontré un aviateur qui lui avait affirmé qu’il devait aller voir le colonel, avant de lui indiquer son bureau. Peut-être que le colonel ne pensait pas le voir de sitôt, à moins qu’il ne l’ait simplement oublié. Après tout, il avait sans doute d’autres soucis en tête que la venue d’un nouvel engagé.

« Et vous êtes ?
- François Drisslet, Monsieur, répondit le garçon en se redressant encore sous le regard pénétrant de l’homme. Je viens m’engager. »

François crut voir le sourcil gauche du colonel se soulever légèrement, mais ce n’était peut-être qu’un effet de son imagination. En tout cas, l’homme farfouilla un instant dans ses papiers, en repoussa deux et en souleva trois avant de trouver ce qu’il cherchait, c’est-à-dire une feuille qu’il posa devant lui avant de relever les yeux sur son visiteur.

« Drisslet… Vous êtes affecté à la Fleur-de-Nuit Nobilitas… »

Le cœur de François rata un battement. Aviateur sur une Fleur-de-Nuit ? C’était plus que ce qu’il espérait, songea-t-il avec joie. Les Fleur-de-nuit étaient les plus gros poids moyens français, il en avait de la chance d’être affecté à l’un d’eux ! Le seul détail qui pouvait un tant soit peu amoindrir la bonne nouvelle, c’était que ces dragons étaient aussi nocturnes… Mais bon, on ne pouvait pas tout avoir, hein ? C’était déjà génial, ce qui lui arrivait. Même s'il ne pourrait pas voler immédiatement puisqu'il lui faudrait d'abord apprendre à se battre...

« … Vous pouvez aller voir le capitaine Wilson. »

Ca sentait le congé autant que le renseignement, et François ne s’y trompa pas. Il ne se hasarda pas à demander où et comment il pouvait trouver le « capitaine Wilson » et se contenta de saluer le colonel avant de repartir vers la porte. D’ailleurs, ledit colonel ne devait pas attendre autre chose puisqu’il avait déjà replongé le nez dans ses papiers.

Une fois dehors, il regarda autour de lui afin de se repérer et surtout de repérer quelqu’un susceptible de le renseigner. Il ne mit pas longtemps à dénicher un jeune garçon qui passait par là et qui eut tôt fait de lui indiquer l’endroit où devait se trouver la Fleur-de-Nuit et son capitaine « qui était facile à reconnaître : c’était le seul roux aux alentours de Nobilitas ». François remercia son indicateur et suivit la direction donnée. Il ne tarda pas à trouver ce qu’il cherchait, à savoir une grande dragonne bleu nuit, couchée à même le sol. Interdit, il resta un instant immobile à contempler l’animal. Elle était encore plus grande que ce qu’il avait imaginé. Certes, il savait que certaines races étaient bien plus imposantes – comme les Grand-Chevalier, par exemple – et connaissait les standards de cette race-là, mais c’était une chose d’avoir lu quelque chose dans un bouquin et c’en était une autre de voir le dragon en vrai. Les yeux de François scrutaient toujours Nobilitas quand les paroles du commandant lui revinrent en mémoire ; il devait trouver le capitaine Wilson. Il se détourna à regret de la dragonne et commença à balayer les alentours du regard. Regard qui ne mit pas longtemps à tomber sur…

Non, ce n’était pas ça, ce qu’il cherchait, n’est-ce pas ?! Le capitaine Wilson ne pouvait pas être cette espèce d’énergumène allongé nonchalamment sur une chaise, une cigarette à la bouche, quand même ? François ne connaissait certes pas très bien le fonctionnement d’une base aérienne, mais le soir commençait à tomber et il lui semblait qu’un capitaine de dragon nocturne aurait dû avoir des choses à faire à cette heure-là. Et être à moitié vautré sur une chaise, ce n’était pas faire quelque chose. Ils étaient en guerre, non ? Il ne connaissait pas grand chose de la guerre, mais une chose était sûre : on ne la gagnait pas en fumant sur une chaise. D’ailleurs, il y avait du remue-ménage partout sur la base… sauf ici.

L’adolescent jeta un nouveau coup d’œil circulaire en espérant qu’il y aurait un autre roux dans les parages, un roux qui aurait plus l’apparence d’un capitaine de Fleur-de-Nuit que celui-là. Mais il dut se rendre rapidement à l’évidence… Ce n’était pas le cas. Et la veste qui était négligemment jetée sur le dossier de la chaise de l’homme montrait bien trois barrettes dorées sur la manche visible… En réprimant un soupir, François se redressa à nouveau, réajusta son barda sur son épaule gauche et s’avança vers le fumeur.

« Capitaine Wilson ? demanda-t-il lorsqu’il se trouva devant lui. Je suis François Drisslet, votre nouvel aviateur. »
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MessageSujet: Re: François Drisslet - Aviateur affecté à Nobilitas   François Drisslet - Aviateur affecté à Nobilitas EmptyLun 14 Sep - 0:55

Historique de jeu

Prologue
- 02.03.1941 : Attention, Peinture Fraîche
- 05.03.1941 : Embrasement

Chapitre 1 : Chasse aux œufs
- 14.04.1941 : La Fête des Fous
- 28.04.1941 : Quand on parle du loup...
- 28.04.1941 : ... on en voit le museau
- 28.04.1941 : Ce qui peut tomber dans l'oreille d'un chat
- 07.05.1941 : Fin de service et proposition(s) indécente(s)
- 09.05.1941 : Henker H...
- 15.05.1941 : Voler sans ailes
- 07.06.1941 : A travers le filtre

Chapitre 2 : Nach Afrika
- 05.07.1941 : Travailler son français
- 20.07.1941 : Le Choeur aux Cent Voix
- 23.07.1941 : Pour des clopinettes
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