Die Adler
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Un coup dans l'nez (23/03/1941)

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Wolfgang Abendroth
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Wolfgang Abendroth

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MessageSujet: Un coup dans l'nez (23/03/1941)   Un coup dans l'nez (23/03/1941) EmptyLun 3 Aoû - 23:47

Wolfgang était de repos, ce n’était pas pour autant qu’il ne faisait rien, mais au moins il avait un peu de temps pour éviter les ennuis. Car, d’être soldat n’était pas ce qu’il aimait le plus finalement. Oui, voler avec Orion était un sentiment magique et merveilleux. La relation qu’il entretenait avec son dragon était unique et ne pouvait certainement être comprise par les autres, mais en même temps, il ne se sentait pas totalement à sa place à Sarnand. Quand il faisait partie des jeunesses, il n’était pas le petit qu’on ignorait royalement, il faisait partie des plus grands et s’était imposé devant les autres. Mais là, il n’était rien, un simple pilote de courrier que l’on pouvait punir pour toute initiative malheureuse ou bien pour tout geste inconsidéré.

Cependant, il comprenait cette façon d’agir, c’était la manière de faire dans l’armée et il se devait de la respecter s’il voulait progresser. Mais s’il la comprenait, cela ne voulait pas dire qu’il l’acceptait sans rien dire. Son caractère n’était pas fait pour obéir sans discuter et il devait se faire très, trop, souvent violence pour ne pas répondre aux ordres et aux demandes parfois absurdes. Il n’était certes pas qualifier pour juger le caractère utile ou non des ordres, mais ce n’était pas pour autant qu’il les appréciait. C’est pourquoi, quand il avait su que ce dimanche serait un jour de repos où il pourrait voler à son aise dans un rayon cependant faible autour de Sarnand, il accepta avec un grand plaisir et Orion fut tout aussi enthousiaste que lui.

Ils n’allèrent pas très loin, préférant profiter le plus possible du vol pour tenter de nouvelles acrobaties et manœuvres qu’ils ne maîtrisaient pas assez à leur goût. Le vol ne fut pas long, mais le temps de repos et de calme se prolongeant, ils se posèrent dans une clairière à mi-chemin entre Sarnand et Montreuil. Ils étaient tous deux ravis de leur journée et rien ne semblait pouvoir les perturber outre mesure. Cependant, le rien n’était pas du ressort du destin puisqu’il avait placé sous leur trajectoire un autre personnage. Un protagoniste que Wolfgang allait finir par connaître et qui allait même jouer un rôle dans le déroulement de sa journée.

Orion fut le premier à l’entendre arriver, son ouïe n’était pas forcément plus fine que celle de Wolfgang, mais il était plus souvent aux aguets. Et quand il entendit des bruits nécessitant une présence humaine, il se redressa et fixa l’orée de la clairière où il prenait le faible soleil de mars. Wolfgang se redressa à son tour et se posta à côté de son dragon dans une attitude martiale, pendant que ce dernier se préparait à décoller en cas de danger.

- Montrez vous ! Faîtes vous voir !

Son français n’était pas encore parfait et on sentait un accent allemand prononcé, mais il s’améliorait et il était certain d’avoir été compris. De plus, personne ne se risquerait à attaquer un dragon et un soldat allemand aussi prêt de la base de Sarnand. Effectivement, personne ne semblait décidé à attaquer puisqu’un éclat de rire répondit à l’injonction du jeune homme. Un éclat de rire enfantin, bien que légèrement marqué par l’adolescence, mais surtout totalement amusé et volontairement ironique. Bon, ok Wolfgang n’était pas le soldat le plus impressionnant qui soit, mais il avait un dragon à ses côtés et ça devait représenter un poids important dans toute tentative de discussion mouvementée. Surtout que l’inconnu ne devait pas être bien vieux et donc ne devait pas être allemand, habitué à côtoyer les dragons.

- T’sais, m’dire d’aller m’faire voir, c’pas super sympa ! T’devrais t’méfier d’c’que tu dis, c’pas t’jours bien malin d’faire l’gros dur.

La voix était indéniablement jeune et amusée. Mais le rythme et le discours haché était assez difficilement compréhensible pour Wolfgang. Il vit bouger dans les arbustes et attendit que l’intrus sorte de son trou. Ce qu’il finit par faire et la bouche de Wolfgang s’ouvrit sous le choc tandis que ses yeux s’écarquillaient. Un gosse ! Un simple gosse mal habillé et visiblement assez peu décrassé. Et ce gosse osait le défier, lui le soldat. Il se redressa et attendit que l’autre s’approche assez pour lui faire perdre son petit sourire ironique.
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Timothée Vivier
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Timothée Vivier

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MessageSujet: Re: Un coup dans l'nez (23/03/1941)   Un coup dans l'nez (23/03/1941) EmptyLun 3 Aoû - 23:47

Timothée avait gagné un jour de répit et de repos dans son travail. Ce n’était pas que le travail lui coûtait particulièrement, mais tout de même, c’était pratique de pouvoir se reposer de temps en temps. Il avait donc décidé de visiter les alentours de Montreuil en direction de Sarnand, il avait été admis une fois dans le château et avait dû prendre le téléphérique, mais là, puisqu’il avait un peu de temps, il pouvait bien marcher. Se frayer un chemin parmi les buissons et les arbustes n’était cependant pas de tout repos et il avait besoin assez souvent de sortir son couteau de sa poche pour couper une ronce récalcitrante à laisser ses vêtements en paix.

Heureusement pour lui, même si le jour s’y prêtait, il n’était pas habillé en dimanche, mais plutôt en vêtements de travail, bien pratiques pour pouvoir se salir à volonté. Il grimaça quand une branche lui griffa la cuisse mais il se dit que c’était l’inconvénient du pantalon de toile. De toute façon, il était habitué à la température fraîche et quelques trous de plus ou de moins à son pantalon déchiré ne seraient pas un souci. Il progressait tout de même assez rapidement, passant parfois par les arbres comme pour s’entraîner aux déplacements furtifs.

Il était d’ailleurs accroché à une branche quand un souffle d’air manqua de lui faire perdre l’équilibre. Il se rattrapa tant bien que mal et regarda le ciel. Là haut, un dragon, assez petit volait avec une aisance remarquable. Non que Tim ait déjà vu beaucoup de dragons en vol, mais il était assez doué pour que le jeune garçon le constate et qu’il ait envie d’en savoir plus.

C’est pourquoi il se dépêcha de suivre l’animal des yeux afin de pouvoir s’en approcher. Ce n’était pas un dragon sauvage, certainement pas au beau milieu de la civilisation, mais il était possible que Tim puisse tout de même l’approcher. On ne savait pas trop pourquoi, mais tout ce qui pouvait représenter une arme ou un moyen de se battre exerçait sur Tim un attrait particulier. Il adorait se battre et ne perdait pas une seule occasion de s’entraîner à tirer avec les allemands qui acceptaient de lui prêter leurs armes. Et là, peut-être aurait-il la possibilité de voler à dos de dragon ! On devait voir tellement de choses intéressantes de là haut ! Et puis avoir un ami à Sarnand devait être super !

Il progressa tant bien que mal sur le chemin de la clairière où le dragon semblait s’être posé. Il avait quelque peu rampé sur le sol poussiéreux et était assez peu présentable, mais qui s’en occupait ! Il était libre et il pouvait faire ce qu’il voulait. Ce n’est qu’en entendant l’ordre en allemand qu’il comprit que le pilote du dragon n’était certainement pas beaucoup plus vieux que lui. Il sourit et éclata même d’un rire parfaitement ironique en comprenant le double sens de la phrase du pilote et il ne résista pas à lui répondre tout aussi ironiquement.

Il s’avança alors hors des fourrés et vit avec joie la colère mal dissimulée de l’autre. Un bon petit soldat allemand auquel il ne manquait qu’un peu de poil au menton et quelques galons aux épaules pour pouvoir être un tout petit peu impressionnant. Pour le moment, en face de Tim se tenait un adolescent assez mécontent d’être surpris avec son dragon et surtout d’avoir un autre adolescent plus jeune que lui, ironique et amusé de son comportement.

- Mais j’suis bête, t’comprends p’têt pas l’français, s’tu l’parles comme ça ! C’des phrases qu’on v’z’apprend dans vot’ pays ? D’phrases toutes faites, ou t’as r’fléchi avant d’causer ?

Et là, un petit clin d’œil en direction du dragon et il était certain d’énerver le soldat. Cela ne manqua pas et il eut droit à une remarque en allemand, une remarque particulièrement déplacée mais qu’il comprit.

- Wichser

Tim ne résista pas au plaisir de lui clouer le bec en répondant en allemand.

- Tu crois ?
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Wolfgang Abendroth
Allemand
Wolfgang Abendroth

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MessageSujet: Re: Un coup dans l'nez (23/03/1941)   Un coup dans l'nez (23/03/1941) EmptyLun 3 Aoû - 23:48

Wolfgang n’en revenait pas, non seulement le gosse se moquait de lui, parlait à une vitesse et avec un accent qui l’obligeait à réfléchir pour comprendre l’essentiel des mots, mais en plus il comprenait l’allemand avec assez de facilité pour que l’insulte ne soit pas passée inaperçue. Il fallait dire que s’il était comme lui, les premiers mots appris étaient des insultes. Il n’y avait pas d’autre moyen selon lui pour apprendre une langue étrangère.

Mais comme il se sentait lui aussi insulté, il secoua la tête et retira la veste de son uniforme. Il allait lui montrer à ce gamin ce qu’il en coûtait de défier un soldat allemand, pilote de courrier de surcois. Orion, habitué au caractère emporté de son pilote ne put que prévenir le gamin.

- Je crois petit que tu devrais faire attention, mon pilote est un peu emporté et je crois qu’il va chercher à se battre.
- Traitre !
- Mais à ton service Wolf !

Cela ne sembla pas perturber le gamin outre mesure puisqu’il se contenta lui aussi de retirer sa veste et de la déposer sur le sol. Il s’approcha ensuite à moins de deux mètres de Wolfgang qui ne put se retenir et lui sauta dessus.

Orion s’était éloigné, prêt tout de même à agir si jamais son pilote mettait l’autre garçon en difficulté, ou était en difficulté lui-même. On ne savait jamais avec de tels énergumènes. Ils semblaient aussi enfantins l’un que l’autre. Et en plus il apparaissait nettement que l’un et l’autre savaient se battre assez férocement pour pouvoir se faire réellement mal.

Timothée s’était préparé à l’attaque de Wolfgang, mais cela ne l’empêcha pas de se prendre le jeune soldat de plein fouet et de se retrouver au sol assez rapidement. Cependant quelques années de combat à mains nues lui avaient appris à se réceptionner même en cas de plaquage par un corps plus grand et plus massif. Il roula rapidement en dehors de la prise éventuelle de Wolf avant de tenter de le faucher. Même si Wolf n’était pas un combattant exceptionnel, il en savait assez pour rester sur ses pieds et il ne fut pas trop déstabilisé par l’attaque de Tim. Il sembla tout de même intrigué par la rapidité de la réponse de ce qui lui paraissait être un simple civil français. D’un autre côté étant donné leur volonté respective, ils n’allaient pas s’arrêter en si bon chemin.

*
* *


Jetons un voile pudique sur ce combat d’une férocité extrême pour aller observer la vie de l’huitre de Saint Vast la Hougue. Cette dernière, encore à l’état de micro-coquillage est élevée dans des bassins d’eau de mer régulièrement filtrée et agitée de manière à lui permettre de former sa coquille. Ensuite, une fois que l’huitre est formée, elle est déplacée dans des parcs à huitre de manière à grossir et à acquérir cette forme si particulière qui fait de l’huitre, un coquillage apprécié. Cependant, en fin de vie, elle est dévorée par des prédateurs terrifiants, les hommes qui, même s’ils l’élèvent se retrouvent finalement à la manger.
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Timothée Vivier
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Timothée Vivier

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MessageSujet: Re: Un coup dans l'nez (23/03/1941)   Un coup dans l'nez (23/03/1941) EmptyLun 3 Aoû - 23:49

Alors que Tim avait déjà quelques bleus, Wolfgang était presque indemne. Mais tous deux commençaient à comprendre que l’autre était tout aussi déterminé et qu’ils n’allaient pas réussir à faire peur avec un simple coup bien placé. Des coups bien placés, il y en avait eu qui avaient forcé l’un comme l’autre à se plier en deux, mais ce n’était pas pour autant qu’ils étaient prêts à abandonner.

Le souci, c’était qu’ils commençaient à se fatiguer et à se retrouver un peu à bout de souffle. Mais encore une fois, orgueil mâle mis en avant, ils se refusaient à tout signe de faiblesse voire d’abandon. Wolfgang avait les mains sur les genoux, le souffle court et un beau bleu au bras droit. Tim était appuyé sur un arbre, les genoux à nouveau dans un état assez lamentable et il semblait avoir du mal à se redresser totalement. Mais quand l’un faisait semblant de se relever, l’autre se redressait immédiatement.

Ce fut Wolfgang qui reprit le premier les hostilités en se jetant sur son pauvre adversaire. On ne lui avait jamais dit qu’il ne fallait pas frapper les plus petits que soi et il donna un bon coup de tête dans le nez de Tim. Nez qui n’était pas fait pour encaisser les coups de tête et qui aurait pu faire entendre un léger craquement avant de saigner de manière assez abondante. Cependant, le jeune garçon en savait assez sur le combat de rue pour baisser la tête au bon moment et pour recevoir du coup, la tête de Wolf en plein sur son front. Ce n’était pas ça qui allait empêcher Tim de riposter en donnant lui, un bon coup de pied droit dans le tibia de son adversaire qui, mal préparé s’écroula au sol. Tim s’écroula à ses côtés, une belle bosse se formant sur son crâne et semblant bien décidée à ressembler le plus possible à un œuf.

Wolfgang se tourna vers son adversaire et lut un éclat de rire dans ses yeux. Tim fixait le jeune soldat avec une envie irrépressible d’éclater de rire. Les deux finirent d’ailleurs par rigoler ouvertement tout en mimant le combat, encore allongés sur le sol. Orion, inquiet par la tournure des évènements décida qu’il ne comprendrait jamais les humains et qu’il ferait mieux de faire un petit somme, les deux zozos pouvant décider pour une raison inconnue de se remettre à se battre dans un futur proche.
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Wolfgang Abendroth
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MessageSujet: Re: Un coup dans l'nez (23/03/1941)   Un coup dans l'nez (23/03/1941) EmptyLun 3 Aoû - 23:49

Ce fut Tim qui, d’ailleurs, reprit le combat en roulant sur son adversaire. Ils étaient maintenant tous deux hilares et Wolfgang comprit que le but n’était plus de faire mal, mais de mimer un combat bien plus passionnant que le précédent. Et durant quelques minutes, on entendit des exclamations et des éclats de rire aussi bien en allemand qu’en français. Il faut dire que dans ce nouveau combat, le plus important semblait être de se retrouver sur son adversaire pour réussir à le chatouiller le plus possible.

Pour les intéressés, il semblerait que Tim était particulièrement chatouilleux au niveau du cou et du ventre, alors que pour Wolf, les jambes et les hanches avaient ce rôle. Epuisés, ils finirent tout de même par se retrouver allongés, l’un sur l’autre, à moitié emmêlés et surtout incapables d’aligner deux mots sans rire.

Il va sans dire qu’Orion n’avait pas pu s’endormir et qu’il se posait de plus en plus de question sur la santé mentale des jeunes humains. Non, parce que réussir à se faire mal pour ensuite rire aux éclats, ce n’était pas dans le caractère draconique, du moins à son avis. Secouant la tête et refermant les yeux après avoir constaté que tout allait bien, il entendit la tentative de communication des deux garçons.

- T’pas trop nul f’nal’ment pour un Boch !
- J’ai pas compris tout, mais je crois que c’est gentil.
- Pas de problème, moi je ne pas tout comprendre en allemand.
- On dit, je ne comprend pas tout.

- Bon j’vais essayer d’parler mieux et de bien prononcer tous les sons pour qu’tu comprennes tout c’que je dis.
- Merci toi !

Le dragon ne pouvait s’empêcher d’écouter et de décider de mêler son grain de sel à la conversation.

- Si vous vous présentiez tous les deux. Ce serait la moindre des choses non ?
- Ouais, trop fort ! T’causes comme un vrai d’chez nous toi ! Ok, j’me présente, j’suis Tim ! J’bosses chez m’dame, heu non, Madame Manon. Et vous c’comment ?

Wolgang avait retenu le prénom mais avait de plus en plus de mal à suivre le discours du jeune garçon, mais tant pis, au moins ils avançaient dans le dialogue.

- Wolfgang et Orion. Tu penses pouvoir parler moins vite ?

Ils continuèrent ainsi à communiquer et à apprendre des choses l’un sur l’autre. C’est ainsi qu’ils apprirent leurs âges, leurs activités et d’autres informations comme l’âge d’Orion, la facilité de Wolfgang à énerver son oncle et la façon qu’a Tim pour se faire apprécier.

Ils se trouvèrent des points communs, ni l’un ni l’autre n’aimait l’école. Ils pensaient réellement apprendre plus en vivant qu’en allant sur les bancs d’une école quelconque. Il apparaissait à tous deux que l’enseignement scolaire ne valait pas celui de la vie. Et en plus, quel intérêt de s’asseoir toute la journée quand on pouvait passer le plus clair de son temps à courir ou à s’amuser. Car, disons le tout net, pour les deux, leur emploi était plus une source d’amusement que d’ennui.
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Timothée Vivier
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Timothée Vivier

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MessageSujet: Re: Un coup dans l'nez (23/03/1941)   Un coup dans l'nez (23/03/1941) EmptyLun 3 Aoû - 23:49

Le temps passait et le froid du soir commençait à monter et les deux garçons se redressèrent en grimaçant. Les coups n’avaient pas été retenus et Wolfgang constata avec stupeur que sa cheville était enflée. Elle était chaude et douloureuse au toucher et il supposa, certainement avec raison, qu’elle était foulée et qu’il allait devoir faire très attention en rentrant à Sarnand. Il ne savait même pas s’il parviendrait à monter, et encore moins à descendre, du dos d’Orion.

Tim s’excusa platement et eut assez vite des étincelles dans les yeux en regardant l’allemand et son dragon. Son idée ne pouvait pas être plausible, non c’était strictement impossible. Il n’aurait jamais la possibilité de faire ce qu’il envisageait, il aurait juste le temps de faire la proposition. Mais avant même qu’il ait le temps de dire un seul mot, Wolfgang se tourna vers Orion.

- Je vais avoir des ennuis si je rentre seul et que je n’arrive pas à monter à ma chambre. Je pourrais m’arranger mais bon, je pense que je vais avoir besoin de lui. Tu penses pouvoir nous prendre tous les deux ?
- Tu as vu son poids ? C’est une plume, je peux en porter dix comme lui.
- Ca ne vous dérange pas de parler comme si moi étais pas ici.


Tim avait coupé le discours et les deux se tournèrent vers lui. Il avait un sourire jusqu’aux oreilles, un véritable appel à la gentillesse et à la joie communicative. Il s’approcha même du dragon qui pencha sa tête pour le regarder. Il hésita à reculer mais se dit qu’il avait absolument besoin de faire confiance à l’animal.

Il lui sourit quoiqu’un peu moins fier de lui et beaucoup plus timide. Pour une fois, il n’était pas du tout sûr de lui et il refusa de parler pour tenter de convaincre à nouveau le dragon parce qu’une tête comme ça qui le regardait c’était toujours légèrement impressionnant. Il sembla tout de même qu’il avait réussi l’examen de passage parce que cette fois ce fut Wolfgang qui éclata de rire et qui entraîna la moue boudeuse de Tim.

Il s’approcha tout de même de son camarade de bataille et de chatouilles et lui fit signe de s’appuyer sur son épaule. Le jeune soldat avec l’aide du garçon et du dragon finit par prendre place sur le harnais. A présent, Tim escalada l’animal avec une certaine habileté mais un peu de maladresse et le soldat lui tendit un mousqueton et un baudrier sommaire. C’était celui de rechange et il n’était certainement pas à la taille du français, mais tant pis, le vol ne serait pas long.

Un cri fut cependant poussé dès que le sol s’éloigna et ensuite Tim sembla gagner des étoiles dans les yeux à chaque seconde qui passait. Wolfgang le regardait amusé et même légèrement rêveur, le gamin lui rappelait un certain jeune garçon allemand à son premier vol. Cependant, au niveau du caractère, le français était nettement plus agréable que l’allemand.

Sarnand fut rapidement en vue et Tim poussa un cri de frayeur quand Orion obliqua rapidement et se retrouva juste au dessus du sol. Il voyait en outre un autre dragon et son pilote, mais pas un aussi petit qu’Orion, un animal vraiment énorme qui le regardait de ses yeux presque blancs. Il déglutit quand le Falken se posa assez près de l’animal.

Il détacha son mousqueton et commença à aider Wolfgang à descendre. Le crépuscule était tombé mais il était clair que les deux garçons avaient reçus des coups. Il fallait juste espérer que l’équipage ou le dragon français ne poseraient pas de question le temps que Wolfgang passe devant eux en s’appuyant sur Tim.

TERMINE mais à suivre
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