Die Adler
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Léa Reynaud

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AuteurMessage
Léa Reynaud
Française
Léa Reynaud

Messages RP : 6
Messages : 21
Âge du personnage : 18 ans

Léa Reynaud Vide
MessageSujet: Léa Reynaud   Léa Reynaud EmptySam 4 Juil - 13:48

Fiche de personnage


Nom : Reynaud.

Prénom : Léa, Isabelle, Albertine.

Âge : 18 ans, née le 16 Août 1922

Nationalité : Française.

Métier : /

Description physique :
Léa est une jeune fille des plus charmantes. Sont surnom le plus commun est "mignonne", donné par tous les amis de ses parents la connaissant bien, notamment les commerçants et génralement par tout le monde ne connaissant pas son nom.
Elle est plutôt grande, très mince mais pas maigre. Son visage, encadré de lourdes boucles couleur châtain, est mangé par de grands yeux clairs aux longs cils noirs. Sa bouche est fine et sensuelle, souvent légèrement colorée par un rouge à lèvre rouge sombre. Quelques taches de rousseur parsèment les ailes du nez fin et droit.
Sa peau est blanche, c'est presque une peau de rousse, elle ne bronze que rarement, et le soleil lui apporte plutôt des coups de soleil. Ses longues jambes sont belles, fines, légères et découvertes par des jupes s'arrêtant aux genoux. Néanmoins, elle aime se vêtir de longues robes simples, noires, dénudant ses épaules pour sortir. Dans ces cas là, elle soulève ses cheveux pour dévoiler sa fine nuque blanche.
Elle ne se pare pas de bijoux et autres pierres encombrantes. Elle aime un style simple et épuré, laissant sa beauté comme seule parure. La où elle est encore la plus belle, c'est en tenue d'Eve. Léa dégage fraîcheur, jeunesse et appétît de vivre. C'est d'ailleurs cela qui attire les hommes...

Description mentale :
Léa est une jeune fille au caractère bien trempé. Ce n'est pas le genre à se laisser marcher sur les pieds sans rien dire. Elle a la langue facile et sait blesser par les mots.
Elle est encore jeune et a gardé un peu de son insouciance enfantine, hélas, on ne sait encore pour combien de temps. C'est une jeune fille coquette, qui aime séduire. Elle séduit pour arriver à ses fins, et sait se servir de ce pouvoir à merveille.
On peut deviner un corps facile, mais elle n'aime pas facilement. Nous avons dit plus haut que son appétit de vivre faisait bien souvent tourner la tête des hommes, jeunes comme vieux. Léa aime sentir sa chair vibrer. Elle est très attachée au domaine de ses parents. Elle aime la terre, la patrie. Elle se sent vivre sous les rosiers, au milieu des champs. Elle aime l'odeur de l'herbe coupée, de l'eau, des blés, de la montagne.
Léa n'a pas de principes attachés, fixes, elle s'adapte facilement aux situations, et sait réagir comme il le faut, dans la plupart des cas, évidemment.
Pour l'époque, elle a l'esprit plutôt ouvert. Elle se fiche de l'homosexualité par exemple. Elle pense que vu les temps qui courent, on peut s'attendre à n'importe quoi.
Quand elle aime, elle est posséssive, même parfois jalouse, bien qu'elle n'ai pas vraiment de concurrence. On a toujours peur de quelque chose, non ?

Histoire :

16 Août 1922


C'est la fin de l'été à Montreuil. Les arbres vont tôt ou tard revêtir leurs feuilles ambrées. Dans le domaine des Reynaud, c'est le branle-bas de combat. On court dans tous les sens, on crie, on s'affole, on s'inquiète, on s'empresse. Simone fait des aller et retour de la cuisine à la chambre, tantôt avec une bassine vide, tantôt avec une bassine fumante. Bernard fait les cent pas devant une porte, sa fille de 4 ans dans les bras.
Isabelle, sa femme, est en train de mettre au monde leur deuxième enfant, et toute la famille est là. Paul, le frère de Bernard, les frères et soeurs d'Isabelle, les cousins, cousines, encore jeunes.

Soudain, des cris retentissent à travers la porte. Bernard pose sa fille et s'immobilise, il sourit. La joie transcende son visage. Ses dents se dévoilent, et ses yeux s'illuminent. Il attend. Le docteur de tarde pas, les mains rouges, la face en sueur, mais le sourire aux lèvres. Le médecin de famille donne la nouvelle.

- C'est une fille !

Des "hourra !" éclatent dans le petit salon annexe de la chambre à coucher parentale. Tous attendaient assis sur les fauteuils avec une certaine apréhension. Le médecin fait signe à Bernard qu'il peut entrer voir son épouse. Il entre.
La pièce est éclairée par les rayons du haut soleil passant par la fenêtre. Isabelle sourit, épuisée et en sueur sur le lit. Au creux de ses bras, la petite fille dort. Son père s'approche et dépose un baiser sur le front de sa bien-aimée. Puis il l'aperçoit. Là, il se sent subjugé par la beauté du nourisson. Il l'aime déjà beaucoup. Il admire le petit nez plissé, la petite bouche humide et les rares cheveux blonds. Isabelle lui tend. Une nouvelle chaleur le prend quand il la tient dans ses bras.

- Bonjour ma petite Léa...

29 octobre 1929


Léa à 7 ans. L'âge de raison n'a pas vraiment raison d'elle. Elle a grandit, et elle est de plus en plus belle. Quoiqu'à 7 ans, elle est plutôt mignonne avec ses petites bouclettes blondes, ses grands yeux ourlés de longs cils noirs. Son père est toujours aussi gâteux. Il la regarde avec des yeux protecteurs et rieurs devant les bêtises de sa fille. Il ne peut résister à ses caprices quand elle vient se blottir dans ses bras, les yeux rougis par les disputes de Simone ou de sa mère. Il ne peut que la consoler, lui caresser les cheveux et la bercer.

Et que de raison de la gronder. Simone et Isabelle, bien qu'aimantes, elles soupirent bien des fois en entendant crier Jeanne et Léa dans la chambre des enfants. Elles se battent constamment. Une espèce de rivalité s'est établie entre les deux dès la naissance de Léa. L'amour que lui porte son père semble démesuré pour Jeanne. Elle jalouse sa soeur de n'être pas aussi proche qu'elle de son père. C'est peut-être que Léa, dès son plus jeune âge, a montré un goût prononcé pour la terre. Elle aime les forêts, les champs, avoisinants le domaine. Dès qu'elle sut courir, les chemins ne virent qu'elle et son père, se balandant à travers les arbres.

A l'annonce du Krach de Wall Street, Léa ne comprit pas. Ses parents l'apprirent par les journaux. Un voile recouvrit le visage de ses parents, Simone murmurait, comme pour elle-même, que les français avaient du soucis à ce faire.

Janvier 1934


La récession diminue en France. Les Reynaud reprennent du poil de la bête, et sont moins méfiants. Léa a 11 ans. Son frère Pierre, né en 1925, a maintenant 9 ans, et Jeanne 15. Les deux petites se disputent toujours autant, s'arrachant les cheveux pour des broutilles. Jeanne se passionne pour la musique et depuis quelques années déjà prend des leçons de piano. A l'école, Léa apprend a apprit à lire et à écrire, tout comme son frère.

1er octobre 1938


On parle de plus en plus des Allemands et du Reich. La fulgurante ascension de l'Allemagne Nazie inquiète. On a peur d'une nouvelle guerre. Léa vient d'avoir 16 ans, et la guerre lui semble loin. Elle ne veut pas se poser toutes ces questions. Elle préfère profiter de sa jeunesse et de sa beauté avec son ami d'enfance, Martin Lemoine, fils d'un voisin, secrètement amoureux de Léa. Tout deux courent à travers la forêt, faisant des cabanes avec des vieux tissus et des branches.
La petite prend peu à peu conscience de son pouvoir de séduction, et elle devient coquette. Son jeu favori est de tester Martin, de quelques années son ainé. Nombre de fois elle l'a tenté dans la grange de la ferme de son père, le vieux Lemoine. Combien de fois elle lui a tendu ses petits seins naissants ? Elle ne compte plus. Ceci étant, jamais le jeune Martin n'a touché à la virginité de la jeune fille, même si il la désira plus d'une fois, il avait trop peur des représailles du père de la demoiselle.

1er septembre 1939


Léa vint de fêter ses 17 ans. En ce premier septembre 1939, elle est assise sur un petit muret blanc, au centre de Montreuil. Elle est avec Martin, et le regarde mes yeux mi-clos, battant des cils. On lui a souvent dit qu'elle était irrésistible comme ça. Sa robe blanche virevolte avec le petit vent naissant. Tout ça sent bon la montagne. Martin la regarde, paisiblement.
Soudain, le père de la jeune fille sort de la boucherie en trombe, et court vers eux.

- Léa, rentrons à la maison, c'est la guerre ! La guerre est déclarée !
- Tu dis n'importe quoi, je ne veux plus entendre parler de la guerre ! Tout le monde ne parle que de ça, j'en ai assez...
- Martin, va prévenir tes parents si ils ne le sont pas déjà... C'est la mobilisation générale !

Léa crut qu'un seau d'eau glaçée s'était abattue sur sa tête, pénétrant jusqu'à ses os. Comment ça la guerre était déclarée ?
Un grand homme était sortit lui aussi de la boucherie. Grand, brun, charmeur. Léa le connaissait de vu, c'était un ami de l'ami de son père. Elle se souvint l'avoir croisé cet été lors d'une réception donné par l'ami de son père. Elle frissonna. Elle détestait cet homme, et ne savait pas pourquoi. Bien que sa manière de l'observer ne la laissait pas indifférente, son culot l'exaspérait. Il s'approcha d'elle.

- Bien le bonjour jeune amie. Votre visage éclaire ce triste jour...
- Je vous interdit de m'approcher.
- Oh oh, la jeune pouliche se câbre on dirait. Vous devriez rentrer chez vous avec votre père, la plupart des hommes valides vont être réquisitionnés... Si vous voulez dire au revoir à votre ami Martin avant qu'il ne soit trop tard...

Elle partit en courant sous l'oeil amusé de Claude Rivière.

1940


Cette année est passée très vite pour Léa. L'hiver fut rigoureux, et les rationnements commencent. On ne peut plus trop manger à sa faim. En Janvier, son père l'emmène à Paris chez des amis pour l'éloigner de l'Allemagne avec Pierre et Jeanne. Elle y retrouve là-bas Claude Rivière.

Elle n'ose y croire, mais les Allemands se rapprochent de Paris, c'est la débandade. L'Exode commence sur les routes. Léa, Jeanne, Pierre et Claude qui les accompagnent essaient de rejoindre Montreuil.
Une nuit, dans une maison trouvée par Claude, ils se reposent et trouvent du savon et des lits confortables. Léa se donne à Claude, parce qu'elle a peur de mourir. Claude s'exécute, et bénit cette petite garce qui le fait souffrir...

A son retour à Montreuil, Léa retrouve sa maison, son domaine. Peu de temps après, l'Alsace et la Lorraine sont rattachées à l'Allemagne. L'Occupation commence...

Relations :
Isabelle Reynaud, mère de Léa.
Bernard Reynaud, père de Léa.
Jeanne Reynaud, soeur ainée de Léa.
Pierre Reynaud, frère cadet de Léa.
Paul Reynaud, oncle paternel de Léa.

Simone Mogras, garde d'enfant, bonne à tout faire de la famille Reynaud.
Claude Rivière, premier amant de Léa.
Otto Zimmer, soupirant de Jeanne.

Dragon : /

Texte personnel :
1940


A Paris, Léa s’amusait. Elle aimait la ville, bien que Montreuil lui manquait énormément. Elle avait apprit à se diriger dans l’immense capitale, découvrant la beauté de l’arc de triomphe et des Champs Elysées. Elle se levait à des heures convenables pour profiter de l’air frais et doux, enveloppée dans un renard noir, très beau. Elle se pavanait dans la ville, dans les librairie le plus souvent. Elle aimait particulièrement la librairie Gallimard, pas très loin de l’appartement de leurs hôtes. Au détour d’une rue, elle regardait le trottoir, absorbée par ses pensées, quand elle heurta quelqu’un. Elle releva la tête en s’excusant précipitamment. C’est là qu’elle le reconnu.

- Oh, mais n’est-ce pas la charmante Léa Reynaud ? Cela est toujours un immense plaisir de vous revoir… Dit la voix rieuse.
Léa se renfrogna.
- Et bien le plaisir n’est pas partagé Monsieur. Je suis désolée, je dois m’en aller.
Il l’attrapa par le bras.

- Vous ne perdez rien pour attendre, mais laissez-moi vous inviter à diner ce soir, je vous emmène vous amuser.

Léa ne pu s’empêcher de sourire. Elle ne comprenait pas. Elle haïssait cet homme, et pourtant, elle était attirée par lui. Par pure provocation, elle accepta l’invitation.

- Très bien, je serais à 7h chez vos amis, soyez prêtes, et habillez-vous bien…

Léa rentra immédiatement chez ses amis pour se préparer. Elle savait que Claude était sous son charme, mais il ne montrait rien. Elle alla dans sa chambre et se coucha. Elle s’endormit aussitôt. On la réveilla.

- Léa… Monsieur Rivière est là pour toi…

Elle eut toute la peine du monde à émerger. Puis soudain elle se rappela.

- Claude ?! Oh non, zut…

Elle s’habilla en quatrième vitesse avec une robe noire, posa le renard noir sur ses épaules découvertes. Elle sortie dans le salon où Claude Rivière l’attendait, bavardant avec animation avec les propriétaires.

- Tu ne nous avais pas dit que Monsieur Rivière t’emmenait à un gala pour soutenir nos hommes sur le front ! Tu as la permission de minuit dans ce cas… Amuses-toi bien !

Ils descendirent dans la rue, et Claude Rivière ouvrit la porte d’une belle voiture.

- Rassurez-vous, nous n’allons pas à un gala pour soutenir nos soldats. Nous allons dîner dans un restaurant prisé de la ville en ce moment. J’ai nommé : Maxim’s.

- Oh, c’est extraordinaire ! Mais ça doit être hors de prix… Je vais prendre tout ce qu’il y a de plus cher !

Rivière la regarda d’un œil amusé.

- Faites, mon amie, faites.


Léa, qui avait un appétit d’ogre, se délecta des mets proposés. Claude la regardait en souriant, heureux de la combler. Il savait comment amuser cette petite qui ne le laissait pas indifférent. A la fin du repas, elle se laissa aller sur sa chaise, repue. Ses longues jambes effleuraient celles de Claude, et ses yeux mi-clos regardait cet homme si étrange. Tout ce qu’elle savait c’était qu’elle se sentait bien en ce moment, avec lui.

- Embrassez-moi.
- Je croyais que vous me détestiez ?
- Pas en ce moment.

Leurs lèvres se touchèrent dans un frisson, et elle se délecta de la volupté du moment. Elle répondait à son baiser avec volupté, se disant qu’il n’était, finalement, pas si répugnant que ça.
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