Die Adler
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Jean Marot commissaire de police

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AuteurMessage
Jean Marot
Français
Jean Marot

Messages RP : 12
Messages : 21
Âge du personnage : 47 ans

Jean Marot commissaire de police Vide
MessageSujet: Jean Marot commissaire de police   Jean Marot commissaire de police EmptyMar 30 Juin - 21:29

Nom : Marot
Prénom : Jean
Surnom : La bête de Montreuil (attention il ne l’apprécie pas du tout.)
Age: 47 ans
Nationalité: Français, né en lorraine à montreuil.
Métier : commissaire de police.

Description physique:
Aux premiers abords, Jean Marot c’est surtout…de la fumée. Il ressemble à de la fumée, il sent la fumée, donc inutile de dire que…. C’est un grand fumeur. Ce flic est un type grand, carré, rugbyman dans sa jeunesse, ce n’est pas un petit mickey. Des yeux d’un bleu perçant s’animent d’une étrange lueur quand la moutarde commence à lui monter au nez. Un nez haut renifle de la fumée à longueur de journée. Une bouche souvent pincée lui donne cet air autoritaire jamais content de rien
Il arbore une longue cicatrice sur sa joue droite (souvenir de guerre).
Des cheveux blancs, une barbe négligée, donne de lui une vue peu sympathique, il aurait pu être séduisant mais la guerre en a fait « la bête de Montreuil ».

Description mentale :
Jean Marot est un râleur professionnel, il hurle sans cesse contre ses agents, il gueule tellement que beaucoup de ses subordonnés se sont demandés où il trouvait tant de souffle. Mais c’est aussi en dehors de ses heures de travail, un bon vivant, un type généreux, avec un grand coeur.

Jean Marot est assez lunatique, il peut vous faire la bise un matin et le lendemain, vous envoyer un poing dans la figure. C’est la même chose pour ses enquêtes, certaines bâclées, d’autres parfaitement réussies, avec mention.

Lui et les fritz ce n’est pas l’amour fou, en tant que flic il évite un maximum de collaborer. Il lui est difficile de recevoir des ordres surtout venant d’allemands. (Généralement lorsque les 2 polices collaboraient ensemble c’était l’allemande qui tirait les ficelles).

Il connaît aussi beaucoup de monde dans Montreuil et le fait d’en foutre certains au frigo parce qu’ils ont choisis de résister (encore et toujours) a l’envahisseur l’attriste profondément.

Pour lui la guerre n’est qu’un tissus d’actes obscurs que l’on veut faire passer comme tout ce qu’il y’a de plus clair et de plus normal.

Histoire :

Jean Marot était le seul enfant d’un médecin de campagne et d’une femme au foyer.
Son enfance avait été bercée par la beauté et la sympathie d’une France en paix qui n’avait pas connue de guerres depuis celle de 1870. La vie y était douce, belle. Chaque français voyaient l’avenir avec optimisme, la France avait connue tant de périodes de crises, quelle voulait se reconstruire dans la quiétude. C’est dans ce cadre de vie que Jean Marot a vécu, une partie de sa vie. Plutôt bon élève, avec des notes plus que correctes, ses professeurs en parlent comme un bon élève qui n’a qu’un seul gros défaut : exhiber sa colère sans retenue.

A l’age de 17 ans son père fut retrouvé mort d’un arrêt cardiaque, juste après que Jean eu réussis son bac. Le jeune homme rêvait de pouvoir continuer ses études et devenir un érudit. Le départ de son géniteur fut malvenu, son père seul travaillait et seulement lui pouvait payer des études à son fils, Jean en resta ici avec ses études et accrocha quelques petits boulots pour permettre de faire vivre sa famille.
Lorsque la première guerre éclata, il fut mobilisé pour partir au front. Il eut la chance énorme d’en ressortir indemne, avec seulement une cicatrice sur la joue droite. Bien loin de la terrible difformité des gueules cassés.


A la fin de ce que l’on appelait la der des ders. Il devint taciturne, sinistre, il attrapa un caractère de plus en plus exaspérant. Il se sentait mal dans ce monde qui n’était pas le sien, durant 4 années il avait connu la guerre, la discipline, l’adrénaline que l’on ressent la veille d’un assaut. Le retour dans cette vie calme, beaucoup trop calme lui faisait peur. A chaque instant il s’attendait à voir un allemand, sortir d’un fourré, ou entendre les cris stridents d’un dragon. C’était insupportable. Il allait aux chiottes avec un flingue, il sortait seul tôt le matin pour revenir tard le soir, il ne travaillait plus, et vivait de misère. Sa mère en fut attristée, elle s’étonnait que son fils ait tant de difficultés a revenir à la vie normale, elle se rendait compte aussi que la vie de son fils durant ces quatre années avait été régis par l’ordre militaire, et qu’il lui fallait un métier où il retrouverait cette même discipline. Elle le força à entrer dans la police, il passa son concours sans aucunes difficultés, et se mit à travailler avec acharnement. Il oublia vite ses fantômes et devint un excellent flic malgré son caractère. De simple agent il gravit les échelons et devint inspecteur, puis juste avant la guerre il fut promu commissaire. Etant désormais trop vieux pour être mobilisé, il put jouir pleinement de son nouveau poste, peu de temps car avec l’arrivée de l’Allemagne, c’était désormais : « L’Ordnungspolizei» qui eut tous les pouvoirs, laissant à la police française un vulgaire rôle de sous-fifre.

Relations : Il entretient souvent une correspondance écrite avec sa mère qui s’est retirée de Montreuil.
Il n’entretient aucune véritable relation amicale, cela s’étend à des relations cordiales, voir de camaraderies, mais sans plus.
Sa réputation d’homme branchée sur très haute tension en fait quelqu’un de craint, de peu fréquentable si on veut avoir toutes ses dents a la fin de la journée.

Texte personnel :


La guerre était finie pour Montreuil, désormais le drapeau nazi flottait sur la place de ville. Ailleurs on combattait toujours, nous on s’était habitué à voir les uniformes Felgrau aux quatre coins de la cité. Certains s’en foutait, d’autres étaient tout a fait satisfait et puis y’avait les patriotes que le drapeau nazi brûlait les yeux. Jean Marot aimait la France, mais le courage que l’armée française avait montré pour défendre ses positions le rendait un peu honteux. Lors de la première guerre mondiale, on avait su tenir en respect les allemands, maintenant Paris était prise, les britanniques et les français s’étaient fait botter le cul. Hitler devait s’en fendre la poire.


Toc.toc.toc

Jean Marot était dans son bureau, il regardait par la fenêtre, les yeux dans le vague, mâchonnant distraitement son cigare. Le bureau était enfumé, mais cela ne le gênait pas, il s’en foutait.

Toc.toc.toc

Le commissaire quitta sa fenêtre se retourna vers la porte et lâcha un sonore : entrez.
Un tout jeune agent ouvrit la porte, il semblait surexcité.

« Monsieur…monsieur, vous feriez bien de venir, le maréchal Pétain…. Il a une annonce à faire, je crois que c’est important. »

Jean lui jeta un regard interrogateur, il se leva et le suivit. Le silence était total, les couloirs vides, les bureaux, les guichets, étaient tous abandonnés, cela surprit Marot car c’était d’habitude l’heure de pointe au commissariat. Le jeune flic le conduisit à la cafétéria, ils y entrèrent. Tous les employés de police étaient assis en demi cercle, silencieux autour de la radio, prêtant une oreille attentive au bulletin d’information. Silencieusement Jean Marot prit une chaise et la traîna vers le demi-cercle de ses employés.

« Maintenant, monsieur le maréchal Pétain :

Français !
A l'appel de Monsieur le Président de la République, j'assume à partir d'aujourd'hui la direction du gouvernement de la France. Sûr de l'affection de notre admirable armée qui lutte, avec un héroïsme digne de ses longues traditions militaires, contre un ennemi supérieur en nombre et en armes. Sûr que par sa magnifique résistance, elle a rempli nos devoirs vis-à-vis de nos alliés. Sûr de l'appui des Anciens Combattants que j'ai eu la fierté de commander, sûr de la confiance du peuple tout entier, je fais à la France le don de ma personne pour atténuer son malheur.
En ces heures douloureuses, je pense aux malheureux réfugiés qui, dans un dénuement extrême, sillonnent nos routes. Je leur exprime ma compassion et ma sollicitude. C’est le coeur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat. Je me suis adressé cette nuit à l'adversaire pour lui demander s'il est prêt à rechercher avec nous, entre soldats, après la lutte et dans l'Honneur, les moyens de mettre un terme aux hostilités. Que tous les Français se groupent autour du Gouvernement que je préside pendant ces dures épreuves et fassent taire leur angoisse pour n'écouter que leur foi dans le destin de la Patrie. »


Quelqu’un éteignit la radio, il y’eut une longue minute de silence puis ce fut un grand brouhaha, certains gueulaient et donnaient de grands coups de pieds dans les chaises, d’autres pleuraient leurs visages cachés dans leurs mains ou encore d’autres qui restaient assis fixant bêtement le poste de radio. Jean Marot lui était rouge de colère. Pétain, Pétain, le commissaire avait crût en lui, il avait cru que le maréchal sortirait la France de cette merde, voilà que maintenant il bichait les pieds à Hitler. Putain ce n’était pas vrais tous ces types morts pour la liberté, voilà comment il leur rendait hommage.
Jean jeta un regard noir au poste de radio et sortit de la cantine en claquant fortement la porte.

Le cauchemar commençait
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